Le ministre d’Etat Koukpaki est vu, depuis peu comme le dauphin du président Boni Yayi. Cette analyse qui a commencé depuis l’entrée en politique de cette personnalité influente de notre république n’est pas ex-nihilo. De plus en plus, il représente le président de la république à des rendez-vous importants. Il est vrai que cela seul ne devrait pas nous emmener à faire des prophéties. N’avons-nous pas vu dans ce pays des gens partis pour être la main droite de Boni yayi et qui, par la suite sont tombés plus bas qu’on ne pouvait l’imaginer ? Mais il n’en est pas de même ici. Koukpaki, au dire de certaine classe politique béninoise ferait un bon président. Ceux qui mènent cet argumentaire avancent qu’il serait rigoureux au travail et exemplaire dans la vie sociale. Le débat n’est pas actuellement de savoir si ces qualités à elles-seules suffisent pour être présidents. Mais de suivre l’homme qui, aujourd’hui est vu comme l’un des candidats sérieux aux présidentielles de 2016. Eh bien, nous en sommes déjà aux élections de 2011 alors que le chef de l’Etat vient à peine de prêter serment. Ainsi hier donc, c’est lui, Pascal Irénée Koukpaki qui, en maître recevait les invités de marque venus assister à la cérémonie d’investiture de son leader. Droit comme un président, la main gauche souvent croisée derrière lui et celle droite indiquant le chemin, il a accueilli bien de chefs d’Etats étrangers. Cela lui a permis de prendre encore, une fois de plus avec ces hommes qui, d’une manière ou d’une autre se supportent lors des échéances électorales. Cette familiarisation de Koukpaki avec ces hommes ne lui apporteraient-il rien s’il devrait se présenter en 2011 comme candidat ?