Après le témoignage du chauffeur de Pascal Todjinou, plusieurs autres réactions sont intervenues. Mais de façon générale, on retiendra que le véhicule non assuré du patron de la confédération générale des travailleurs du Bénin sera percuté par un autre. N’a-t-on pas aussi dit que ce véhicule qui, d’ailleurs s’en allait était repris par le chauffeur du détenu et forcé à revenir sur les lieux pour constat ? On en conclura qu’il a manqué à Pascal Todjinou un tout petit geste d’humilité. Pour une fois, nous sommes loin des fictions syndicales ou derrière les écrans de télévision d’où on pourrait mépriser la conduite d’un gouvernant gonflé et dévergondé. La réalité aussi reste le fait que Todjinou a bel et bien connaissance de sa situation irrégulière. Dans ce cas, à quoi aurait servi un constat si ce machin n’est utile qu’à se faire dédommager par son assurer ? Or, Pascal Todjinou n’en a pas. L’on note donc dans l’acte de l’homme une démarche emprunte d’égoïsme. Et c’est ce défaut d’humilité qui lui crée, à présent des ennuis.