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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 14:38

Le marathon, jusqu’à une période très récent est un sport peu connu des béninois qui ne sont presque habitués qu’au football et à la boxe. Pourtant, avec l’organisation de quelques marathons au cours des dernières années, le public connait de mieux en mieux ce sport dont les plus glorieux sont demeurés pour la majorité des kényans et des éthiopiens. Mais le bénin vient de faire sa percée.

Le père Guillaume Kambounon se bat depuis quelques années déjà pour redonner au monde une nouvelle facette du Bénin. Ce combat est mené par l’organisation d’un marathon à Parakou. Par cette entreprise, les oblats de saint François de Sales entendent non seulement apprendre aux hommes à prendre soin de leurs corps mais surtout à voir dans une nouvelle direction. Au cours de ses différentes éditions, le marathon a été remporté par l’éternel Patrice Lompo. Et c’est justement lui qui vient de graver le nom du Bénin parmi les pays déjà connus en la matière. Et pour cause, le jeune athlète béninois a affiché ses performances en courant le mois d’avril dernier aux côtés d’autres sportifs du domaine. Il s’agit en fait du marathon du lac d’Annecy de la France. Au cours de ce marathon comme celui de Parakou d’ailleurs, le jeune béninois a couru avec une détermination sans pareille en ayant pour premier but d’inscrire le nom de son pays au rang de ceux connus dans la matière. Cet engagement et cette volonté lui permis, qui l’aurait cru d’afficher une nouvelle performance en finissant la course en 2h 30mn 13. 4e du marathon, il avait franchi la ligne d’arrivé après deux kényans (B. Bitok 2h11’33 et M. Musembi 2h17’13) et un éthiopien (A. Junid 2h30’13). Ainsi, patrice Lompo vient d’ouvrir un nouvel horizon pour l’avenir du sport béninois. Par ce même résultat, il a donné une leçon au monde car une telle performance pour un béninois signifie que le marathon n’est plus un sport donné la victoire est exclusivement lié à la hauteur de l’altitude du pays dont est ressortissant l’athlète. Dès lors tombe le mythe entourant les coureurs de certaines régions de l’Afrique. Quoique cette victoire qui redonne bonne mine au bénin sur la scène internationale soit fêtée au pays, elle est célébrée par de modestes gens qui savent reconnaitre à leur juste valeur la grandeur des actes. Au Bénin, l’on ne voit que le football et la boxe. Mais quelle boxe encore depuis la mort de Sohouéto et la tentative d’exclusion du circuit de justin Savi ? Il set peut être temps que le regard de nos dirigeants aillent chercher la gloire du bénin dans d’autres domaines du sport. En cela, le marathon pourrait être un commerce rentable.

 

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