Plus que 5 jours et Parakou aura sa fête annuelle du sport. Encore une fois, les Oblats de saint François de Sales offrent à cette ville son marathon. Et elle est plus que méritante car elle présentait déjà les caractéristiques d’une ville marathonienne. Ses femmes, infatigables amazones qui courent du matin au soir entre leurs étagères… ses hommes, endurants guerriers qui galopent de l’aube au crépuscule derrière leur bétail. L’histoire a commencé en 2008 et depuis, elle se répète pour ne plus prendre fin…
La 6e édition du marathon saint François de Sales n’est plus qu’à quelques heures. Le souffle coupé, la respiration haletante, la population de Parakou et de ses environs attendent désespérément la journée de samedi. Elle n’est pas seule à attendre cette date ; bien d’athlètes d’autres régions du Bénin : Natitingou, Malanville, Savalou, Dassa, Abomey et Cotonou s’impatient eux-aussi. C’est donc un double intérêt qu’ont les footings que l’on observe un peu partout ces derniers jours. D’abord, ils servent de préparation à l’évènement ; ensuite, ils permettent de dé-stresser.
Parakou, plus rayonnante que jamais, badigeonnée aux couleurs de l’évènement avec ses marchés remplies de ces vaillantes femmes qui courent toute la journée entre leurs étagères ; ces courageux hommes qui galopent à longueur de journée derrière leur bétail… une ville carrefour aux milles vertus touristiques… cette ville si hospitalière. Eh bien, c’est encore elle qui accueillera ce samedi 9 février 2013 la 6e édition du marathon salésien. Et, elle est prête : l’êtes vous aussi ?