Le Bénin vu par un jeune 
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La discorde entre Bénin Control et le gouvernement, que dis-je, la guéguerre entre Patrice talon et Boni Yayi est encore loin de connaitre son épilogue. De leurs premiers amours à la veille des élections présidentielles de 2006 à la rupture qui s’en est suivie puis du renouvellement de leur alliance à la veille des présidentielles de 2011 et du désaccord qui vint après, ces deux béninois donnent finalement aux béninois l’impression d’être de vrais acteurs de cinéma. Pourtant, c’est l’économie béninoise qui s’en sort mal au point. Si la situation du coton n’est pas moins criarde, c’est surtout celle du Pvi qui préoccupe les béninois. Les réactions que nous avons eues jusque là ne sont que très partisanes, ce qui ne favorise nullement le dégèlement de la tension. Ce week-end, le Prd, lors de son université d’été a invité les deux protagonistes à un débat public. Ce n’était pas un face à face entre Boni Yayi et Patric Talon mais entre leurs représentants que sont respectivement Valentin Djènontin, le ministre de l’Economie maritime et Isidore Codo, le Directeur d’exploitation de Bénin Control. Les deux hommes ont essayé d’étaler, encore une fois leur divergence. Le premier est resté dans la stratégie de ‘’Bénin control ne faisait pas bien le boulot pour lequel le contrat a été signé ; les recettes de l’Etat baissaient inexorablement ; Bénin Control n’était pas ouvert au dialogue ; il fallait agir ; ce qu’a fait le gouvernement. » le second s’est porté en faux à ces allégations : ’’les premières difficultés qu’a rencontrées la société dans la mise en exécution du projet étaient du fait du gouvernement lui-même ; néanmoins, Bénin control avait fait grimper les recettes de l’Etat’’. En janvier, février et mars 2012, selon ses chiffres, il a été réalisé respectivement plus de 20 milliards, 21 milliards et 24 milliards dans les caisses de la douane contre 7 milliards en janvier, 16,9 milliards en février et 16 milliards en mars 2011. Il a également révélé que les recettes douanières tournaient respectivement autour de 15 milliards, 16,7 milliards et 13, milliards en janvier, en février et mars 2010.
Le Prd joue à l’arbitre
Le Prd estime qu’il est nécessaire que les deux parties s’asseyent autour d’une même table pour régler le différend. D’ailleurs, Colette Houéto dirige actuellement un comité d’intellectuels qui réfléchie sur le différend afin de faire des propositions et recommandations pour le trancher.
