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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 17:40

50Ils sont de retour, ces hors la loi qui ont longtemps fait plané sur la ville phare du septentrion cette atmosphère de peur et de panique. Depuis la découverte de ce corps, les populations de cette partie du Bénin ont réactualisé la question de la sécurité des citoyens béninois sur leur territoire. Nous sommes ici loin des grands braquages de voie inter-Etat ; nous ne sommes non plus dans la cas des vols à main armée organisés aux confins des frontières béninoises ni dans celui de vols orchestrés au domicile d’innocents citoyens.  Pourtant, cette tuerie semble annoncer le retour de répétitifs cas d’assassinats et de disparitions d’hommes connus par les habitants de la ville dans le passé. La présente scène qui relance ce débat a eu lieu sur la voie passant par la devanture de la station régionale de l’Ortb. Le crime aurait été commis aux environs de 22h, probablement par le client du conducteur de taxi moto. Celui-ci lui aurait tiré sur la nuque. Les agents de sécurité qui montaient alors la garde à l’Ortb de Parakou ont affirmé avoir entendu un coup de feu mais ne seraient pas allés voir de quoi il s’agissait. Ce ne sera que plus tard dans la nuit qu’un autre conducteur de taxi moto aurait découvert le corps et alerté ces agents de sécurité qui, à leur tour ont appelé la police. Le corps a été transporté à la morgue du Chdu/borgou  pour identification. Cette situation n’est pas un bon présage pour les jours à venir quand on sait que les périodes électorales sont souvent tendues. Il convient de prendre, dès à présent de prendre des mesures hardies afin de prévenir de tels évènements à l’intérieur même de nos villes. Le ministre martial Sounton doit revoir sa copie. Les 1.000 agents déployés sur le terrain depuis Décembre semblent ne pas être à bout de la tâche. Il faudra donc revoir la stratégie afin d’utiliser plus efficacement ces hommes ou renforcer l’équipe par d’autres hommes en treillis pour des patrouilles, ne serait-ce qu’à l’intérieur de nos grandes villes. C’est aussi cela que la gouvernance.

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