Les défenseurs du régime du président Boni Yayi, bien qu’ils ne ménagent aucun effort pour réparer les séquelles laissées par les structures illégales de placement d’argent continuent de plaider l’irresponsabilité du gouvernement dans ce scandale. Après l’intervention de nombreux ministres, députés, partisans et sympathisants, c’est le tour de la présidente de la commission des lois de l’assemblée nationale de jeter sa goutte d’eau dans la mer.
Les différents plaideurs de l’irresponsabilité du gouvernement depuis l’avènement du scandale causé par les structures illégales de placement d’argent n’ont, certes pas pu parvenir à laver l’effigie du régime en place. Toute leur entrepris pour arriver à cette fin se résume en un vain projet de sauvetage très vite avorté. Pour le commun des béninois, le gouvernement est responsable du seul fait de n’avoir pas pu prendre les mesures nécessaires pouvant éviter le développement d’une telle activité sur le territoire national dont il a pour mission la protection des citoyens. De ce seul fait donc, le gouvernement a été convié, au lieu de continuer cette défense absurde à chercher des moyens pour panser la plaie des spoliés. Pourtant, l’honorable Hélène Aholou Kèkè vient de relancer la procédure de béatification du gouvernement. Cette situation est difficile à comprendre. L’honorable Hélène Aholou Kèkè peut – elle réussir ce projet ? A t – elles les capacités d’émerveiller là où bien d’autres de ses collègues ont échoué ? comment expliquera t – elle des activités menées conjointement avec les responsables de ces structures et certains ministres du gouvernement ? Finira t – elle par nous annoncer que le limogeage de Zinzindohoué n’est pas lié à son implication dans les affaires de Icc-Services ? Au demeurant, il serait difficile de croire, comme elle l’avance que ces hommes ont agi en leur propre nom et non en qualité de ministre et donc représentants du gouvernement. Jusqu’où les amis de Boni Yayi sont-ils encore prêts à aller. Les prochains jours nous le feront certainement savoir.