Ils sont tombés les uns après les autres. On les attendait ces résultats catastrophiques puisqu’ils étaient prévisibles. Pourtant on a du mal à les accepter. Loin de relier les causes de ces échecs massifs à la mésintelligence des apprenants, les béninois y voient plutôt la conséquence des grèves observés dans le secteur éducatif cette année.
Série A1 ; Série 36,37% ; Série A2 29,91% ; Série B 35,89% ; Série C 75,69% ; Série D 39,66% ; Série E 46,14% ; Série F1 40,43% ; Série F2 40,60% ; Série F3 53,68% ; Série F4 52,33% ; Série G1 18,82% ; Série G2 33,53% ; G3 43,39%. Le baccalauréat donne un total de 37,20%. Le Brevet d’étude de premier cycle donne 31,68% alors pour le certificat d’étude primaire (Cep), ce taux est 78,88%. Tels sont les résultats obtenus cette année au titre des divers examens ayant été organisés. Les parents quoi qu’étant avertis vu le nombre de jours qu’ils ont partagé à la maison en compagnie de leurs enfants qui devraient être au cours. Pourtant, ils ont du mal à l’accepter. Pour rappel, les portes des écoles avaient été fermées durant plus de 2 mois laissant les apprenants dans la rue ou à la maison. Pendant ce temps, le gouvernement et les syndicats d’enseignants étaient, parait-il en discussion. Tous ces faits nous ont conduits là où nous sommes aujourd’hui. Pourtant, la leçon ne semble pas être bien retenue puisque l’on annonce déjà d’autres grèves dès la rentrée prochaine alors que le gouvernement ne démord toujours pas. Nous tendons irrésistiblement vers un assassinat de l’école béninoise.