Blaise Ahanhanzo Glèlè, le ministre de l’environnement, de l’urbanisme et de l’habitat était en visite de travail le 30 juin dernier pour vérifier l’état d’avancement des travaux de construction des logements sociaux de Parakou. Le constat était désolant et les entrepreneurs ont du faire certaines promesses qu’ils n’ont malheureusement pas tenu.
L’après prologue
Le gouvernement béninois, dans son effort de doter les villes de quelques logements a mis sur rails un projet de constructions de logements sociaux dans les grandes villes du Bénin. Ce projet, comme plusieurs d’autres d’ailleurs semble avoir échoué dans la plupart des départements bénéficiaires. C’est du moins ce que l’on peut retenir suite à la visite de travail effectuée par le ministre Ahanhanzo Glèlè dès sa prise fonction. Si la situation est pareille tant à Lokossa qu’à Porto-Novo, celle de Parakou est attristant. En effet, lesdits travaux ont été prévus pour durer seulement quatre (4) mois. Pourtant, lancé depuis 2009, lesdits bâtiments sont encore très loin d’être livrés. Et le constat fait aujourd’hui le constat fait aujourd’hui plus d’un mois après le passage du ministre à Parakou est loin d’être satisfaisants. De prime abord, la plupart des entrepreneurs qui exécutent le marché ont abandonné les chantiers. Ensuite, ceux ayant évolué dans la réalisation ont élevé des bâtiments mal faits. C’est pour cela que le ministre a donné de fermes instructions afin que ces bâtiments soient repris. Ces entrepreneurs qui reconnaissent avoir bénéficié de prêts de la part du gouvernement expliquent difficilement pourquoi ces travaux sont encore là après deux ans.
Et alors ?
La municipalité et la préfecture ont également du mal à expliquer pourquoi les travaux piétinent. D’ailleurs, le préfet Dénis Ali Yérima se prépare à donner son impression sur la question, selon certaines sources proches de la préfecture. Ce qui est sûr, c’est ce que les travaux sont là et doivent être terminés.