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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 16:29

kambounon. 4L’environnement sportif béninois végète dans une décadence qui dit à peine son nom. Malgré les centaines de millions injectés dans le secteur du football, joueurs et acteurs peinent à convaincre les béninois de leur volonté à honorer la nation béninoise. Les autres disciplines n’ont pas encore, elles aussi réussi à donner la lueur d’un nouvel espoir au peuple. Mais, le marathon semble bien vouloir jouer ce rôle.

Le football béninois est au plus bas de son niveau. Les raisons de cet état de chose ne sont plus un secret de polichinelle. Et pour cause, les auteurs en charge de cette discipline chouchou ont décidé d’aller par-à-dos pour conduire la fédération. C’est ce qu’explique la divergence entre ces acteurs qui, depuis des mois ont, de par leurs attitudes peu patriotiques mis le football au frigo. La Moov ligue 1, la ligue 2 sont arrêtés et la date de leur reprise renvoyé aux calendes grecques. De même, cette divergence s’est fait sentir sur les matchs internationaux joués récemment par les écureuils. Du coup, nos joueurs se font désormais affublés de buts. Que nous vendons généreusement bien notre pays à l’étranger. L’environnement de la boxe est tout autant en déclin. Comme le grand Sowéto, tous ces jeunes boxeurs qui se sont talentueusement aventurés dans le domaine sont laissés pour cause. Le dernier exemple remonte seulement à quelques mois où Justin Savi a été obligé de faire certaines dénonciations qui ont largement alimenté l’actualité nationale.

 

Le marathon comme une solution alternative

« Le marathon n’est pas une alternative à l’actuelle misérable situation du sport béninois ». Nous a confié dans une récente entrevue le père Guillaume Kambounon, l’organisateur des marathons salésiens de Parakou. Selon lui, le marathon ne doit pas être vu comme l’autre discipline qui peut ré-honorer le sport béninois. Mais il doit être un sport béninois à part entière. Pour mémoire, le marathon salésien est déjà à sa troisième édition. Pourtant, il a déjà commencé par faire ses preuves. L’exemple tangible est le formidable rang de 4e occupé par Patrice Lompo, le traditionnel vainqueur de ce marathon. Aux dires du prêtre marathonien, ce sport, si l’on y met les moyens qu’il faut fera parler du Bénin à l’extérieur au cours des toutes prochaines années. Et l’exemple de Patrice Lompo, entrainé seulement dans l’espace de trois est là pour le témoigner. Cependant, le frein à cet élan enclenché par les marathoniens béninois est le défaut de soutien. C’est d’ailleurs pourquoi, guillaume Kambounon invite les autorités béninois à regarder enfin cette discipline sportive qui se veut fructueuse. Déjà, le marathon salésien est cité à titre d’exemple sur d’autres cieux malgré son jeune âge. La 4e édition est fortement attendue alors que les organisateurs peinent encore à boucler le financement nécessaire pour ce sport de masse. Mais à l’heure où enfin, le football est mis au standby, nos politiques ne devraient-ils pas oser faire l’expérience du marathon ?

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