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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 11:09

Yayi - soucieux (Les dénonciations du professeur Maurice Glèlè Ahanhanzo toujours à l’actualité)

Le débat autour de la révision de la constitution continue de nourrir toutes les passions. Si le commun des béninois s’accorde sur la nécessité d’un tel acte, c’est plutôt une révision opportuniste aux fins de satisfaire la soif de pouvoir qui inquiète. Les populations de Parakou, en tenant compte des promesses non respectées du Chef de l’Etat doutent de son intention de ne pas réviser la loi fondamentale aux fins de rester au pouvoir.

L’après prologue

L’opinion publique béninoise est réticente à une révision opportuniste de la constitution. C’est que justifie les dénonciations et avertissements qui fusent de partout au cours de ces derniers mois. Les habitants de la cité des Kobourou, restés jusque là fidèles au Chef de l’Etat commencent par donner de la voix. Cette attitude fait suite aux révélations faites par le professeur Maurice Glèlè Ahanhanzo sur  l’émission Libertatis de Radio Immaculée Conception. Selon le Président de la commission nationale de relecture de la constitution, le Chef de l’Etat a envoyé à l’Assemblée Nationale une version modifiée de la constitution différente de celle proposée par la commission. Les combats du pouvoir en place en vue d’une destruction totale de l’opposition, le vote de la loi sur le référendum, le refus de corriger la Lépi, la confiscation du droit de grèves et certains comportements du gouvernement en place sont autant d’indices qui laissent planer l’ombre d’un Président qui place déjà des pions en vue de rester au pouvoir. Loin de ces comportements douteux, c’est la non tenue des promesses du Chef de l’Etat qui fait parler les parakois. Pour rappel, Parakou, la ville phare du septentrion, pourtant qualifiée de « fief du Chef de l’Etat » n’a pas pu tirer profit de cette situation. Or, elle est justement l’une des régions qui ont permis  Boni Yayi de faire son inoubliable K.O. Le chantier de l’aéroport international de Tourou est abandonnée depuis font longtemps ; le port de sec de Ganou dans la même ville est rangée aux oubliettes. Par ailleurs, la célébration du 1er Août 2008 qui était attendue comme l’occasion rêvée de changer le visage de la ville s’est tournée en un fiasco dont les séquelles sont encore perceptibles.

Et alors ?

Tous ces discours de Boni Yayi tenus devant la statue de Bio Guéra. Ces marches de soutien des populations de la ville mère du septentrion ; cette bataille pour le retour de Boni Yayi payées au prix de l’ingratitude. Et c’est justement pour n’avoir pas respecté ses engagements envers cette ville que les populations ne croient plus à l’engagement de Yayi de ne pas revenir en 2016.

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