Les marathons salésiens de Parakou sont très attendus tant aux plans national, sous régional qu’international. Conscients de cela, Guillaume Kambounon, l’organisateur en chef de ces marathons et son équipe travaillent déjà d’arrache pied aux fins de préparer aux fans de ce sport de masse, un évènement à la taille de leur espérance.
L’après prologue
En quatre éditions seulement, Parakou, grâce aux salésiens est en passe de devenir un rendez-vous international de sport. Ce constat n’est pas ex-nihilo mais se justifie par les commentaires qui fusent de part et d’autres sur l’évènement. Français, Sud africains, jamaïcains, pour ne citer que ceux-là, n’ont plus de mots pour qualifier et décrire ce qu’ils ont vécu le 11 février 2011 à Parakou. Par ce pari, les organisateurs des salésiens auront réussi en quelques années seulement à bâtir ce que d’autres nations ont construit en plusieurs décennies. Pour ne point décevoir, Guillaume Kambounon a tôt fait d’entamer la préparation de la 5e édition annoncée pour le samedi 11 février prochain. Dans les locaux des Oblats de Saint François de Sales de Parakou, c’est une équipe en plein besogne que nous avons rencontré. Diane Djanguédé, la chargée de communication des marathons salésiens, visiblement fatiguée continuait pourtant de feuilleter des pages et de d’appuyer sur le clavier. Le temps court et il faut aussi aller vite afin de ne pas se laisser surprendre. Des quittances justifiant la commande d’affiches et autres objets de communication gisent sur la table alors que les médailles assidument rangés dans des cartons sont disposés dans un autre coin de la pièce. Plus loin, un ordinateur de bureau installé contre le mûr fait défilé photos et logos du marathon. Pendant, ce temps les organisateurs travaillent sur deux autres ordinateurs portatifs fixés devant eux. C’est ici le laboratoire de conception de ce sport qui fait parler du Bénin au-delà de nos frontières. Interrogé sur le niveau de préparation de l’évènement, le père Guillaume nous a confié qu’il est bien « avancé » dans l’apprêt du marathon mais évoquera également des « difficultés financières » qui retardent encore la prise de certaines dispositions. Diane Djanguédé, la chargée de communication des salésiens a rassuré sur la tenue à bonne date de l’évènement malgré ces difficultés.
Et alors ?
La 5e édition des salésiens n’est donc plus qu’une question de mois.