Un autre chef d’accusation contre Patrice Talon ? Non c’est le même feuilleton « Poison pour Yayi » qui est exporté en Israêl. Le Chef de l’Etat évoque le dossier dans lequel le nom de Talon est cité pour justifier l’annulation de ses voyages en Israël, en Allemagne et en France. Selon le dernier N° 649 de La Lettre de Continent qui tire une déduction des courriers de Boni Yayi, Talon empoisonne jusqu’aux relations diplomatiques du Chef de l’Etat Béninois.
Il est dit en effet dans cette publication de l’Hexagone, que courant ce mois de décembre, Boni Yayi devait se rendre à Tel-Aviv en Israël. Mais dans un message adressé fin novembre au premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou, le Chef de l’Etat béninois évoque « un cas de force majeure liée à des impératifs de politique intérieure »pour en demander le report. Mais Boni Yayi dans sa correspondance précise qu’il effectuera le déplacement de Tel-Aviv dans tous les cas avant la fin de son mandat de Président de l’Union Africaine et autant que possible dans le courant du mois de Janvier 2013. Et pour appuyer sa demande de report, Boni Yayi précise qu’il s’agit « fondamentalement de la poursuite des investigations judiciaires sur la tentative d’empoisonnement dont [il a] été l’objet qui aurait pu mettre en péril la paix et la stabilité de [son] pays cité comme modèle de démocratie. On apprend des mêmes sources que Boni Yayi a envoyé le même courrier à son homologue Shimon Perez et qu’il indique avoir sollicité le report des visites qu’il devait effectuer dans la période en Allemagne et en France et qu’il a terminé son message par cette formule manuscrite « Bien Fraternellement en éternel Dieu ».
Une information de Francis Z. OKOYA