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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 13:44

MOUTONS.JPG

Un reportage de Razaki ALLAMOU

Que ce soit  au marché de friperie sis derrière le camp Séro Kpéra ou au marché Guèma ou encore à d’autres endroits de la ville, acheteurs et vendeurs discutent déjà le prix des animaux.

Comme à l’accoutumée, on constate une flambée des prix des bêtes à l’orée de la fête. Pour Mouhamed Boukri, un client rencontré au marché de friperie, les prix des moutons varient, pour l’heure entre 25.000 F cfa et 120.000 F cfa. « Le pays connaît une morosité économique ces derniers temps et les prix des moutons sont très élevés par rapport à ceux de l’année passée, c’est un casse tête  pour nous pour acheter un mouton » fait remarquer Gounou Ichaou un autre client. Quant aux vendeurs rencontrés, plusieurs raisons expliquent la  hausse des prix chaque année. Pour Alassane Boubé, vendeur de moutons au quartier Zongo, cette flambée des prix ne dépend pas souvent d’eux. « C’est souvent les différentes tracasseries que nous subissons avec les transporteurs  ajoutées aux différents faux frais payés sur la route qui nous amènent à augmenter le prix des bêtes »,  a laissé entendre ce dernier. « Moi, j’achète mes moutons à Maradi ou à Tawa, d’autres en achètent à Dosso à côté. Donc on n’achète pas les moutons au même lieu, ce qui fait qu’on ne peut pas vendre au même prix », a expliqué un autre vendeur rencontré au marché à bétail de Guema. L’immolation d’une bête le jour de la tabaski est une prescription du livre saint. Chaque fidèle qui a les moyens est appelé à sacrifier à cette tradition. Mais à Parakou, cette année, tout porte à croire que plusieurs fidèles ne pourront pas honorer ce pilier de l’islam en raison de la hausse des prix des bêtes et surtout de la morosité économique actuelle dans laquelle le pays est plongé depuis la dernière crise économique.

 

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