Les syndicalistes ont entamé et dirigent un mouvement de grève dont la conséquence est la paralysie des activités de l’administration publique au Bénin. Certains grèvent pour réclamer l’extension de l’augmentation de la masse indiciaire à tous les fonctionnaires d’Etat. Les autres protestent pour la reconnaissance des droits acquis et ensuite repris par une décision de la cour constitutionnelle. Pour le commun des béninois, cette grève est malvenue. Et c’est d’ailleurs pourquoi, les béninois ont soutenu le chef de l’Etat dans sa décision de n’accorder aucun kopeck aux grévistes. Les raisons avancées par le gouvernement tenaient bien. Le président de la république quoique traité de prendre des allures dictatoriales avaient pris une heureuse décision de remplacer les grévistes par des appelés au service militaire d’intérêt général. De la farce ! Devrions-nous à présent crier puisque le gouvernement, sans aller plus dans sa tentative de ramener les grévistes à la raison vient de leur accorder les sous réclamés même si c’est de façon éparpillée. Par cet acte, certains citoyens considèrent que le chef de l’Etat vient de trahir les béninois qui le soutiennent aveuglement dans ses projets. La refondation en marche ne serait-elle donc qu’alors qu’intimidation et faux bruits ?