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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 00:47
Lépi : Komi Koutché refuse de financer un projet sans document

« Le Ministère de l’Economie et des Finances est le socle sur lequel notre Bénin se bâtit et cela, dans toutes ses composantes », a affirmé Komi Koutché en guise d’introduction à cette entrevue. Compte tenu de cette place stratégique qu’occupe l’administration des finances, il faut travailler à la rendre performante. C’est à juste, donc que le ministre en charge des finances opte pour la « standardisation » du personnel. Cela permettra de « faire du ministère des finances un sanctuaire ».Par cette vision, le ministre Koutché jette les bases d’un ministère qui restera égal à lui-même quelque soit le mandat de ses fonctionnaire ou le régime qui le gouverne. Bref, il faut une « normalisation de la gestion ». Selon ses propos, le MEFPD doit être « un ministère technique ». Pour illustrer son projet, le ministre compare la future administration des finances à l’armée. Un audit du personnel permettra, aux dires du ministre à suivre ce personnel. Komi Koutché prône également une discipline budgétaire. Mettant à profit l’occasion, le ministre a mis terme aux rumeurs qui avancent que le Bénin est en cessation de paiement. Il a reconnu que les caisses de l’Etat sont en difficulté, certes mais que ces difficultés s’expliquent aisément et ne peuvent pas être expliquées comme une cessation de paiement du moment où les salaires des fonctionnaires, première indice, sont régulièrement payés. D’ailleurs, le Bénin a l’un des meilleurs taux d’endettement (30% avec les dettes intérieures. La redynamisation de l’économie est l’autre priorité du ministre Koutché. A cet effet, il a dit s’être engagé à travailler à cette fin. Enfin, le conférencier a réaffirmé la position du gouvernement qui consiste à sortir, peu à peu du giron du public certains services. C’est ainsi que les télécommunications sont visées pour être le premier pan du projet.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:41

questions.jpg  Dimanche dernier à Bopa, le Président Mathurin Coffi Nago s’était vu obligé de confier à ses frères et sœurs ses incompréhensions par rapport à l’inadmissible retard constaté dans la construction de la bretelle de Bopa ; travaux qui ne devaient coûter que la bagatelle de 1,5 milliard et pourtant financés à hauteur de 4,5 milliards par une institution internationale. A la suite du directeur du budget, le ministre des transports publics s’était déporté sur les plateaux de l’Ortb pour justifier l’injustifiable. Raté. Le jeu en valait-il alors la chandelle ?

L’avant prologue

Les déclarations faites par le Président Nago à Bopa continuent de faire courir les autorités béninoises. De prime abord, c’est le directeur du budget national qui était monté au créneau pour fustiger les déclarations du cadre de Bopa.  Conscient du fait qu’’il n’avait pas pu convaincre par rapport au dossier, Aké Natondé, le Ministre des travaux publics avait repris le dossier en main. Cependant, malgré toutes ses tentatives, des points d’ombre persistent sur la gestion qui a été faite de ce dossier. Et pour cause, il sent mauvais. Des explications données par le Ministre Aké, il ressort que Mathurin Nago a menti. Il a peut être raison de penser ainsi s’il n’a pas pu se rendre au Palais de la Marina pour écouter la version du Président de la république. Dans ses mémorables déclarations, le Président Nago a expliqué à ses paires que le Chef de l’Etat, lorsqu’il l’a interpellé personnellement par rapport au dossier lui a humblement demandé de se taire d’abord. Ces propos montrent que même Boni Yayi n’est pas content de ce qui se passe à Bopa. Aké Natondé a-t-il reçu les recommandations du Chef de l’Etat par rapport à ce dossier. Il saute aux yeux que non. La bonne foi de Nago, par rapport à ce dossier pourrait également être confirmée par Nicaise Fagnon, alors Ministres des travaux publics. Armand Zinzindohoué pourrait être l’autre témoin de l’affaire.

Les autres limites des propos du Ministre Aké

Le ministre Aké était, visiblement troublé mais obligé d’avouer que l’entrepreneur n’a pas respecté son contrat. Il évoque des pénalités dont serait frappé l’entrepreneur à la fin des travaux. Quand même. 1,200 km en construction depuis 2008. Si le ridicule pouvait tuer. 1,200 km en 6 ans et les travaux piétinent encore. Le Ministre Aké a affirmé que les travaux sont déjà finis et qu’il ne reste que l’embarcadère à réaliser. Ces propos sont scandaleux car les travaux sont encore loin d’être achevés. Une couche a été, à peine mise avec des grands dos d’ânes. Des caniveaux, véritables tombeaux ouverts des deux côtés. Le malheur de Bopa est grand. Mais qui au juste a recruté cet entrepreneur ? Dans quelles conditions le marché a-t-il été passé ? Le Ministre évoque des difficultés financières de l’entreprise. Quand même ! Honte à nous ; véritable honte à nous. Aussi, aura-t-on attendu la réaction de Nago pour dénoncer la carence financière de l’entreprise. Pourquoi maintenant ? S’il y a une conclusion que nous pouvons retenir de ces explications du ministre des travaux publics, c’est qu’elles manquent de vitalité et qu’elles sont inacceptables.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 18:58

images-2079.JPG   

MESSAGE DU PRESIDENT MATHURIN C. NAGO A l' OCCASION DE LA CONFERENCE EVALUATIVE DE SA PARTICIPATION AU POUVOIR DE Boni YAYI.

 Frères et Sœurs je voudrais vous saluer très chaleureusement.

Je voudrais ensuite remercier le comité d'organisation de cette rencontre au nom des frères et sœurs de Bopa. C'est une rencontre qui a été organisée au nom des frères et sœurs de la commune de Bopa.  Je voudrais surtout remercier tous ceux qui ont pris une partie de leur temps pour répondre à cet appel. Ce n'est donc pas le Président de l'Assemblée Nationale qui a organisé cette rencontre. J'ai été invité par chacun de vous ici présents. Je me réjouis qu'une telle rencontre ait pu avoir lieu  ce jour. Ce déplacement massif,  des uns et les autres, témoigne de l'intérêt que chacun porte à la commune de Bopa, aux problèmes qui s'y posent mais au-delà à toute la Nation.  Cela traduit donc votre intérêt pour Bopa, votre intérêt pour le Mono et votre intérêt pour tout le Bénin. Cette initiative de rencontre traduit également votre détermination à apporter votre contribution au développement du Pays. Parce qu'on ne peut rien faire de positif en termes de développement et de progrès si nous contentons de parler d'une composante de la Nation: composante géographique,  composante humaine. C'est l'ensemble du Pays qu'il faut prendre en compte.  Et c'est de façon synergique et globale que nous allons penser et réaliser le développement. Il y a donc une volonté d'aller de l'avant que je voudrais saluer cela d'abord. Vous avez tenté à travers les différentes interventions que j'ai suivies avec un brin d'amertume bien sûr, de faire quelque peu, le bilan. Vous avez exprimé beaucoup de regrets, voire des déceptions. Je voudrais dire que moi même autant que vous, au terme ou presqu'au terme de notre parcours politique au cours de la cinquième et de la sixième législature nous exprimons beaucoup de déception. Et si on essaie de retourner  au début de ce parcours, je dois dire quand même que nous avions  exprimé un certain nombre d'espoir. Nous avions fait les choses avec beaucoup de détermination, beaucoup d'engagement. Et comme nous le disons vulgairement chez nous, quand disons oui, nous ne disons plus non. Quand nous nous  engageons aux côtés des uns et des autres pour réaliser des objectifs, il s'agit d'un engagement franc et sincère. Et c'est dans cette posture que nous sommes aujourd'hui. Nous avons dit oui, nous nous sommes engagés. Nous avons posé des actes et des actes majeurs. Nous  sommes restés aux côtés des principaux responsables. Nous les avons défendus corps et âmes. Parce que nous sommes des gens sincères, nous sommes des gens honnêtes, fidèles et déterminés. C'est cette culture de fidélité et d'engagement que nous avons. Et personne ne peut nous dire aujourd'hui que nous avons failli dans cette mission d'engagement et de fidélité aux objectifs politiques que nous nous sommes assignés. Mais il faut être à deux pour respecter les engagements. De sorte que les déceptions et les regrets que nous avons viennent du fait que le respect des engagements n'est pas partagé. Peut être que le respect des engagements n'est pas partagé par tous. Trois objectifs ont guidé les actes que nous a posés à la tête de l'Assemblée Nationale,  depuis la cinquième législature. Le premier, c'est la promotion de la démocratie. La démocratie c'est notre trésor commun. Ce qui fait le label de qualité du Bénin c'est sa démocratie. Ce combat que j'ai mené avec d'autres collègues, c'est de renforcer la démocratie. Cela a justifié   que nous soyons reconduit à la tête de l'Assemblée Nationale.  Et depuis lors nous avons renouvelé notre attachement à la préservation de la paix et de la sécurité. Compte tenu de tout ce qui s'est passé jusque-là nous avons décidé d'éliminer toutes les sources potentielles de troubles postélectoraux. Et pour les éliminer il faut des lois. Nous avons voté beaucoup de lois.  Nous avons voté un  code électoral qui comporte plusieurs innovations dont une CENA permanente, une autre relative aux unités administratives et locales, une loi portant fixation des centres de vote. Il ne sera plus question que les centres  apparaissent après une élection comme par miracle. Nous avons voté une loi pour la correction de la LEPI. Le deuxième objectif c'est: promouvoir la bonne gouvernance. Car on peut avoir beaucoup de crédits, un trésor bien fourni si la gestion qui en est faite  n'est pas bonne nous ne pouvons jamais de satisfaction aux populations. Donc nous devons faire en sorte que la bonne gouvernance partout soit la règle. A travers les actes que nous avons posés jusque-là à l'Assemblée Nationale nous avons tenté de contribuer à la bonne gouvernance à travers le contrôle des actions du gouvernement. Le troisième objectif c'est celui relatif à la contribution de l'Assemblée Nationale au développement du Pays. Puisque démocratie sans développement ne peux rien donner de concret. Et c'est à travers deux aspects que nous intervenons. D'abord en contribuant fortement à la mobilisation des ressources. Oui nous avons contribué à la mobilisation de plusieurs dizaines   de milliards de fcfa. Et chacun de nous comme député simple comme président y  a fortement contribué.   Nous avons fait tout cela au plan national. Et en tant que Président notre mission a été d'engager les uns et les autres vers des objectifs pertinents. Je suis d'accord avec vous à tirer la conclusion que ce bilan notre mission à la tête de l'Assemblée Nationale est positif. Et vous posez alors la question de savoir pourquoi  après tout ce qui a été fait, après tant d'engagement tant de fidélité tant de détermination aux côtés du Gouvernement, aux côtés du Chef de l'Etat pourquoi alors il n'y a pas pratiquement pas alors de retombées au niveau de la région qui est celle du Président de l'Assemblée Nationale? Je pense que c'est une question légitime. Oui, quand on participe à la préparation du repas, c'est vrai, on est en droit de réclamer sa part. Surtout quand on y participe avec force conviction, avec sa détermination au détriment même de sa santé, au détriment même de sa dignité, au détriment de son amour propre. Et j'ai écouté toutes les questions qui ont été posées à ce sujet: quel est l'impact de votre engagement, de vos actions à la tête de l'une de nos grandes institutions de la république? L'impact sur la vie des populations de votre commune d'origine?

Je dois répondre avec sincérité que l'impact n'est pas reluisant. L'impact n'est pas reluisant....

Vous avez parlé du centre de formation professionnelle d'AKOKPONAWA. Quand je suis arrivé à la tête du Ministère de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle, j'ai engagé un certain nombre d'action pour que tous les centres de formation professionnelle qui ont été abandonnées puissent être achevés ou réhabilités. Parmi ces centres il y a bien sûr le centre de formation professionnelle d'Akokponawa. Et après mon départ plus rien n'a été fait. Dans ce Pays il y a une planification des projets. Mais chaque ministre arrive et ne fait pas l'effort de voir global. On arrive, on essaie de prévoir des projets pour sa région. Les anciens projets programmés sont abandonnés. Mais de mon poste je n'ai pas cessé de voir les ministres en exigeant que les anciens projets soient respectés. C'est dans l'exécution qu'on note cette mauvaise habitude de faire les choses de façon sélective au niveau du Pays. Mais je veux nous poser une question. Est ce qu'on a besoin tous d'être au gouvernement d'abord avant de réaliser les projets qui ont été prévus par le gouvernement lui même? On n'a pas besoin. Parce que le gouvernement est là pour tout le monde, pour toute la nation. Mais je note qu'il faut est là derrière pour demander. Tout comme si on quémandait le développement. Je l'ai fait mais je n'ai pas réussi tout simplement parce que la dernière décision ne m'appartient pas. On peut se poser la question de savoir pourquoi il en est ainsi. Chacun de nous peut tenter d'y répondre.

 Pour un projet de 1,5 milliard de FCFA, le gouvernement emprunte 4.5 milliards!

Vous avez parlé de la bretelle de Bopa. Cette bretelle n'est pas un projet nouveau. C’est un projet initié sous le gouvernement KEREKOU.  Mais on a fait les travaux en 2008 mais en abandonnant la bretelle. J'ai rencontré le chef de l'État à plusieurs reprises. Et de démarche en démarche on a finir, en 2009, par l'inscrire dans un des budgets de l'État. Mais je puis vous assurer que quelques jours, après, sans rien me dire, le même gouvernement l'a retiré, en conseil des ministres. J'ai exprimé mon mécontentement au chef de l'État. Mais je ne vous dis pas la réponse qui m'a été faite.

Depuis 2009, est ce qu'on peut imaginer cela, en cette période de crise où je m'évertuais à me battre pour le gouvernement.  Loin de me décourager j'ai continué à rencontrer les différents ministres. Rien n'a été fait jusqu'à l'arrivée des élections présidentielles. Et c'est à l'approche des élections présidentielles de 2011, que j'ai dit au chef de l'État que cette bretelle non réalisée est un thème de campagne pour les adversaires. Ce n'est pas seulement contre moi, c'est aussi contre vous! Et c'est suite à ça qu'on a décidé de réaliser le projet. Mais cela ne l'a pas été non plus, même si la banque africaine de développement a eu l'amabilité de dire nous allons vous aider pour qu'enfin cette bretelle soit réalisée. On a estimé le coût de la réalisation à 1,5 milliard de FCFA et le gouvernement a sollicité 4.5 milliards. Je dis qu'à cela ne tienne! Les fonds ont été débloqués mais la bretelle n'a jamais été réalisée. Tout cela a commencé pendant que nous nous battions pour sauvegarder la démocratie.

J'ai été parfois dur vis à vis des responsables gouvernementaux en disant  pour cette bretelle  de 1,2km. Vous faites exprès ainsi. Et quelqu'un de me répondre, on veut vous fragiliser, on veut vous déstabiliser. Tout ça est fait contre vous. Quelqu'un a parlé de paradoxe.

Vous avez parlé de pavés.

Je voudrais rappeler que Bopa est l'une des quatre plus vieilles villes de l'ancien grand Mono, le Mono-couffo.  Et quand on veut mener une politique d'urbanisation on peut décider de réhabiliter les vieilles villes. Dans ce cadre de pavage et autres, il y a deux catégories d'objectifs. On peut dire qu'on doit réhabiliter les vieilles  villes qui ont connu un passé glorieux. Et si on prend cela comme objectif on devrait réaliser quelques travaux de pavage à Bopa comme à Athiémé, à Aplahoué, à grand-Popo et dans d'autres villes à travers le pays. Le second objectif c'est de dire qu'il y a des villes  en plein essor, il faut qu'on essaie de les promouvoir. Et s'agissant du pavage des rues, en 2008, il y a eu un projet qui a été élaboré et prévu dans le budget général de l'État.  Ce projet a été abandonné. Malgré nos démarches, nos supplications il n'est jamais revenu. Et tout ça en 2009 pendant que nous nous battions pour sauver le gouvernement.

Les cadres proches de NAGO, persona non gratta au niveau des postes politiques.

Une stratégie délibérée de renvoi des cadres politiques de leur poste. En avril 2012, pendant que j'étais en mission on a enlevé un de nos cadres à la tête de la DEC. Les exemples sont nombreux. J'ai parlé de tout ce que nous avons fait pour montrer notre engagement de contribuer au développement. Mais c'était difficile de déduire qu'il y a une volonté délibérée de monter des actions systématiques de déstabilisation contre nous!

Nous  pensions que nous sommes tous membres de la majorité présidentielle,  que nous agissions avec sincérité. Nous avons vécu cela jusqu'en 2011.

Et nous avons constaté que les choses se sont même aggravées au cours de la sixième législature.

Mais je vais vous rassurer que  notre culture d'engagement, de fidélité et de  sincérité, ne nous a pas du tout amenés à changer de comportement parce qu'au-delà de tout nous travaillons pour la Nation béninoise.  Mais les actes ainsi décrits ont continué et parfois en utilisant nos propres frères. Des frères à  nous sont  démarchés, motivés et utilisés pour déstabiliser le Président de l'Assemblée Nationale.

 

 

 

 

 

Des mensonges au sommet de l'État pour justifier de fausses promesses de nomination!

"En 2014, un de nos frères qui attend depuis quelque temps pour être nommé, est venu me voir pour dire: Mr le président il y a une question que nous allons vous poser. Chaque fois qu'il y a remaniement on nous dit que nos noms sont sur la liste et c'est au moment d'envoyer que le Président de  l'Assemblée Nationale notre vient pour dire enlever moi ces noms. Et que c'est le Président qui enlève les noms et s'impose. J'avais des rumeurs et comme c'est les intéressés qui sont venus m'en parler, j'ai pris cela au sérieux. Je leur ai dit mais les remaniements dont vous parlez, je n'ai pas été informé. Comment pourrais-je demander d'enlever vos noms. Les trois remaniements depuis 2011, je n'en ai pas été informé. Le premier remaniement après les élections  je n'en ai pas été informé. Je n'ai pas été informé. Et ce n'est par défaut d'avoir tout fait pour m'en informer, pour apporter ma petite contribution. C'est quand les travaux du remaniement sont terminés qu'on m'a informé pour dire qu'il faut réunir le bureau. Parce que ça c'est une disposition constitutionnelle. Le deuxième gouvernement, je n'en ai pas été informé. J'allais à un meeting politique à Houangnanmè quand on m'a appelé pour dire : ah Mr le président le nouveau gouvernement est prêt il faut tout faire pour réunir le bureau ce  dimanche là pour valider le gouvernement. Je dis ce dimanche? Ce n'est pas possible. J'avais déjà appris puisque c'est une dissolution. Ce qui est inédit que les conciliabules étaient en cours pour la formation du gouvernement.  Et j'avais appris que les tractions étaient en cours pour former le gouvernement. Mais avant j'avais déjà cherché à savoir. Pendant trois à quatre jours j'ai cherché à m'informer auprès de la haute autorité pour comprendre comment on en est arrivé à la dissolution du Gouvernement?  Après quatre jours j'ai pas réussi. Mais on en a décidé ainsi. Je n'ai même pas été associé. Je n'ai pas appris. La toute dernière expérience je ne savais pas non plus.  Là je n'ai même pas eu vent puisque ce n'est pas une dissolution. J'étais venu en week-end ici et c'est en rentrant qu'on m'a appelé pour dire qu'on m'a déposé un courrier à la maison. J'arrive à la maison et je découvre que c'est la liste du gouvernement. A ces frères je dis  voilà les circonstances dans lesquelles je suis informé, quand les choses avaient été déjà faites et déposées soit à la maison soit au service. Comment pourrais-je empêcher votre nomination?

Et quel serait mon intérêt à moi d'empêcher les gens d'être ministre? Qu'est ce que j'y gagne?  Le fait de dire à des frères : nous vous avons programmé pour être ministre et c'est votre frère qui refuse, participa de quoi? Et aux frères de me dire c'est ce qu'on nous  a toujours servi. Et nous avons passé tout le temps à détruire sur le terrain. Vraiment on a compris beaucoup de choses aujourd'hui.

Voilà les mensonges auxquels je suis soumis. Et ce n'est pas le meilleur, il y a beaucoup d'autres choses qu'il n'est pas opportun de révéler ici. Mais je puis vous dire que j'ai été l'objet de beaucoup d'actes négatifs de fragilisation, de déstabilisation.  Et c'est des dizaines de millions qui sont utilisés pour cela.  Sur le terrain on envoie des beaucoup de millions. Et comme il y a des gens qui pensent que leur promotion passe par la destruction des gens ils s'y adonnent allègrement. Suivez mon regard. Ils s'y associent allègrement pensant pouvoir ainsi être promis. Mais ça ne va jamais au bout. Vous pouvez avoir l'illusion que ça marche. Vous vous trompez largement. Et C'est pour cela que je pense qu'il faille ne pas nous tromper de combat. Si nous sommes prêts à nous plaindre de ce que les autres font contre nous malgré notre engagement, nos actions, notre sincérité, notre fidélité. Si nous sommes prêts à nous plaindre de ce manque de sincérité à notre endroit, nous devons d'abord nous plaindre du comportement de nos propres frères. Parce que, je ne pense pas pouvoir dire que j'ai commis de faute, de crime vis à vis d'un un frère. Parce qu'une seule hirondelle ne fait pas le printemps. Je ne peux pas, quelles que soient les capacités que j'aie,  je ne peux pas penser qu'à moi seul je pourrai faire le bonheur d'une commune. C'est toute une équipe qui doit travailler en synergie.

  Si moi j'ai eu la chance d'être positionné à des postes importants pourquoi vais-je empêcher d'autres. Au contraire il me revient le devoir de mobiliser, de motiver d'autres frères. Je n'ai aucune raison de lutter contre tel ou tel autre frère parce que la promotion que va connaitre mon frère ne va pas m'empêcher moi d'avoir moi ma promotion. En nommant un autre frère quelque part, en quoi ça me gène moi? Mais ça fait partir des thèmes de déstabilisation, des moyens de fragilisation. Depuis environ deux ans, il y a toute une équipe qui est mise en œuvre sur le terrain qui passe chez les députés pour leur dire mais... les élections présidentielles 2016 arrivent qui pensez vous être  capable d'être candidat? Beaucoup d'entre eux disent on ne voit qu'une personne. C'est notre frère. ET l'équipe mise en place et qui se déplace de commune en commune, bien organisée dont font partie certains de nos frères, que je connais très bien, l'équipe dit, non vous vous trompez, notre frère n'est pas capable.   Il ne faut pas. Il vaut mieux rester prêt. Au moment opportun, on vous donnera le mot d'ordre. On vous dira qui il faut choisir, mais pas lui. Un certain nombre de députés frères, se sont rapprochés de moi pour me faire régulièrement le compte rendu. ça depuis 2011. Donc quand on fait le recoupement, on se demande si c'est cette échéance qui mobilise les gens, qui motive les gens à avoir tel ou tel autre comportement.

Il y a un paradoxe!

Parce que vous êtes ensemble, vous travaillez, vous vous battez pour aider le régime, défendre la démocratie et puis parallèlement on vous casse, on vous déstabilise. Et c'est collègues députés de me dire, vous êtes la cible préférée parce que beaucoup de gens disent que vous devez pouvoir être prêt pour cette élection. ça réveille les inimitiés, les adversités. Voilà les mensonges auxquels je suis soumis. Je comprends bien qu'en faisant le bilan vous soyez déçus, que   vous vous posez des questions parce que n'ayant pas tout ces éléments vous ne pouvez pas comprendre. Moi pendant longtemps je me suis refusé d'admettre la chose. Donc c'est encore plus difficile pour vous de comprendre. La politique politicienne béninoise a ses secrets que la raison ne peut pas comprendre. Oui vous posez beaucoup de questions, on ne vous voit plus ensemble. Alors tout dépend des objectifs stratégiques qu'on s'est donnés. Et si moi je suis un élément qui pourrait être un obstacle, il faut s'en occuper. Et on s'en occupe très bien.

 

Car quand je fais le recoupement de toutes les informations. Je me dis mais mon Dieu! L'esprit humain est terrible! Donc j'ai un droit de vérité vis à vis de vous.  Aujourd'hui je me suis ouvert à vous! Du reste, cela est connu de beaucoup de gens.  D'abord d'un grand nombre de députés qui sont à l'Assemblée Nationale avec moi. D'un grand nombre d'hommes politiques  qui sont informés. Un certain nombre de gens de la Majorité Présidentielle qui savent tout ce qui se passe qui viennent me témoigner leur sympathie pour me dire: Président du courage! Pas plus tard que vendredi dernier-ndlr- le vendredi 29 août 2014- j'ai reçu les hautes autorités de ce Pays qui sont venues voir pour dire mais qu'est ce qui se passe, nous mêmes on en comprend plus rien. Il y a trpo de problèmes. Qu'est ce qui se passe? Quand j'ai parlé un peu, ils ont dit: Président courage!

Une autre autorité  de dire: la politique c'est comme ça? Là moi je ne peux faire. Et un autre collègue d'ajouter: j'espère que  ton épouse s'occupe vraiment de votre santé? J'espère que vote épouse s'occupe de votre cœur? La personne ne pensait pas avoir si bien dit! Parce que c'est difficile. C'est difficile à comprendre. C'est décevant!

Je me suis toujours dit qu'en politique il y a un certain nombre de choses qui sont faites, de pas honnêtes. Mais  je me suis dit que quand on est ensemble, quand on est dans la même formation politique, les choses devraient aller autrement, surtout quand on le dit  régulièrement. Et je vous  dis en pensant! Et vous verrez encore tout le paradoxe. Les gens m'ont envoyé  des émissaires, à plusieurs reprises  pour me dire : Président, préparez vous, c'est vous qui êtes le prochain Président. C'est vous que nous allons soutenir. J'ai pas demandé quand on m'a envoyé des délégations à la maison parce que quand on me le dit souvent je ne réagis pas. Quand je dis les gens m'ont envoyé des émissaires, comprenez ce que je veux dire. Comment parallèlement peut-on mener des actions de déstabilisation? C'est là tout le paradoxe. Mais la politique politicienne Béninoise a ses secrets que la raison ne peut comprendre! Il vaut dire comme ça pour simplement pour ne pas perdre du temps dans le décryptage de l'écheveau que cela constitue! Alors au regard de tout ça, je peux comprendre que vous me demandez ce que je compte faire, face à cette adversité venant de sa propre formation politique, face à tous ses complots organisés méthodiquement avec la complicité de nos propres frères dont nous avons assuré la promotion avec nos propres frais. Lesquels frères  sont incapables de dire ce qu'ils nous reprochent.

Alors face à tout ça, face à ces adversités évidentes, qu'est ce que nous voulons faire. Qu'est ce que nous voulons affirmer et réaffirmer? Et ça nous le devons à notre éducation à notre culture. Nous devons d'abord affirmer et réaffirmer notre engagement aux côtés du peuple Béninois. Nous devons affirmer et réaffirmer notre engagement, notre fidélité aux objectifs que nous nous sommes donnés. Parce que nous travaillons certes pour un régime, pour un Chef d'État, dans le cadre d'une mouvance mais nous travaillons, au-delà de tout çà nous travaillons pour notre Nation. C'est important d'être là et de travailler pour la Nation Béninoise! Le défi de la défense de la démocratie plus que d'actualité aujourd'hui!

Parce que ce nous faisons c'est d'abord pour notre patrie. Au-delà des engagements que nous prenons vis à vis d'un certain nombre de responsables avec lesquels nous nouons des partenariats politiques, c'est d'abord pour la Patrie. Nous devons continuer  le combat. Parce que nous avons besoin de préserver la démocratie, de consolider notre processus démocratique.

Aujourd'hui plus qu'hier ce défi est d'actualité. Aujourd'hui plus qu'hier le défi est important. Et ce n'est pas en cette période où le défi devient encore plus important que nous allons nous décourager et  fuir le combat. Tant que nous le pouvons, tant que notre santé nous le permet, nous devons continuer à travailler pour éviter que les principes démocratiques soient bafoués. Le Peuple béninois a voté pour des principes et des règles démocratiques. Ses principes et règles démocratiques doivent être respectés par tout le monde. Et cela demande une mobilisation de tous!

Une histoire d'envie!

Et ce n'est pas en démissionnant ou en me décourageant que je vais pouvoir encourager les autres à se mettre dans cette bataille? Je dois donner l'exemple au poste où je me trouve, au poste où Dieu a voulu que je sois. Je dois donner l'exemple parce que le Peuple Béninois a besoin que sa démocratie soit préservée, soit consolidée. Nous devons nous battre pour ça. Si quelqu'un ne l'a pas encore compris. Si certains ne l'ont pas encore compris, nous devons continuer à les sensibiliser, de leur montrer que c'est dans leur intérêt de respecter les principes et règles que le Peuple Béninois s'est librement donnés. Parce qu'on peut être pris de certaines envies. On peut comprendre que certains soient pris d'une certaine envie.  Mais il faut les aider que ce n'est pas de leur intérêt. Et nous nous y employons!

La lutte pour la bonne gouvernance!

Le deuxième défi qui est plus grand, plus actuel aujourd'hui qu'hier: c'est la bonne gouvernance. Je ne vais citer un certain nombre de faits et de date. Et tout ça contribue à des frustrations. Et les frustrations c'est une bombe à retardement. Moi je ne souhaite pas que mon Pays devienne la Côte-D'ivoire, je ne souhaite pas que mon Pays devienne  comme le Libéria, comme la Sierra-Léone. Et ce n'est pas quand la chose se déclenche qu'il faut chercher apaiser les uns et les autres. Il faut anticiper. Et la responsabilité nos incombe davantage à nous  que le destin a voulu placer à des postes de responsabilité avant d'incomber aux cadres et aux populations à la base.

Éviter le silence coupable!

Nous devons faire en sorte que les scandales de corruption diminuent. Nous devons faire en sorte que les nombreux milliards investis débouchent sur des choses concrètes et participent ou contribuent à améliorer les conditions de vie des populations. C'est un enjeu capital. Et ce n'est pas parce que nous sommes dans une mouvance présidentielle que nous devons nous taire. Parce que s'il une tempête qui arrive et qu'il y a des gens qui peuvent voir la tempête arriver, le silence ne serait pas la meilleure solution. Il faut que ceux qui ont cette capacité de voir déclenchent la mobilisation et informent les autres. Donc ce n'est pas parce qu'on est dans la mouvance qu'on  ne doit pas sonner l'alerte. Au contraire c'est justement parce qu'on est dans la mouvance que nous devons le dire. J'insiste là-dessus parce que parfois  on me fait le reproche de le dire. Je dis non. Je ne le dis pas pour faire mal à quelqu'un. Je le dis, pour moi même, pour prendre davantage conscience. Je le dis aux autres collègues,  pour qu'ils prennent davantage conscience. Parce que demain nous risquons d'être tous comptables. Il faut commencer à le dire pour le faire qu'on comprendre à ceux qui n'ont pas encore compris, à ceux qui n'ont pas encore compris que nous avons fait la promesse de développer ce Pays. Il faut dire cela pour leur faire changer d'attitude. Nous devons travailler à cette bonne gouvernance. C'est d'abord ça le plus important! Nous devons travailler pour le développement.

Et c'est le troisième objectif.

Nous devons travailler pour un réel développement. Un développement planifié équitablement, au plan géographique et au plan humain. Planifié et exécuté équitablement. Un développement équilibré pour éviter des frustrations qui constituent une véritable bombe à retardement. Et nous devons le dire parce que nous sommes de la mouvance présidentielle. Et nous sommes de la mouvance présidentielle parce que la culture de la trahison n'est pas notre culture. La culture de l'infidélité n'est pas notre culture. Notre éducation c'est l'engagement, c'est la culture de la détermination pour la nation Béninoise. Et via la nation Béninoise, il y  a la formation à laquelle nous avons juré fidélité. Et nous allons continuer de travailler pour la Nation Béninoise. Et j'ai dit et redit déjà: ce travail que nous faisons pour la nation, nous devons le faire dans le bien, dans la sincérité, dans la vérité et dans la légalité. "

Le prix du rejet de la loi anti MAGISTRATS!!

 

"C'est des mots qui paraissent banals. Si vous prenez ces différents mots vous comprendrez un certain nombre d'actions que nous avons mises en œuvre ces derniers temps. On nous a reproché de n'avoir pas tout fait pour faire prospérer la proposition de loi visant la suppression du droit de grève aux magistrats. Nous travaillons  sur la base de textes fondamentaux, à base des dispositions de notre Règlement Intérieur, à base de la Constitution. Et pour des affaires aussi délicates, on ne peut pas me demander d'arranger puisque j'ai dit que nous travaillons dans la légalité.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 21:57

21 (Le Psd et Forces clés au bord du gouffre)

Les élections présidentielles de 2016 s’approchent à grandes enjambées alors que l’Union fait la nation (Un) semble n’être pas suffisamment encore préparée à en sortir victorieuse.  A moins de deux ans de ce rendez-vous, la plus grande coalition de l’opposition béninoise traine encore les problèmes de leadership et de querelle au sein des partis qui la compose. La situation qui prévaut au sein du Psd et de Forces clés est inquiétante. A cette allure,  la mouvance n’aura pas besoin de grandes manœuvres pour garder le pouvoir. 

 Ahan ! Les mêmes erreurs. Encore et encore…

Des ténors divisés ; des militants désunis et des électeurs éparpillés. Ce sont là les grands traits que présente l’Union fait la nation (Un) à moins de deux ans des élections présidentielles. En face, elle a un adversaire qui s’active avec énergie sur le terrain, multipliant les marches de soutien, les meetings et les tractations. Pourtant, l’histoire est là pour rappeler aux débris qui restent à l’Un, après la raclée de 2011 qu’il faut savoir rester solidaire.

 Le Psd au bord du gouffre

Le parti social démocratique (Psd) présidé par l’Honorable Emmanuel Golou vit une crise qui ne l’arrange pas. En effet, deux camps se sont créés au sein du parti. Le premier groupe s’est formé autour de Golou jugé plus digne de représenter le parti et pourquoi pas, l’Un au cours des prochaines élections présidentielles. Mais il existe un deuxième camp formé par Théophile Montcho, le Secrétaire général du parti. Celui-ci estime que c’est le général Fernand Amoussou qui a, le plus de chance de réaliser le rêve présidentiel du Psd. Cette situation fragilise profondément le parti qui perd progressivement du terrain. En réalité, nombreux étaient déjà les problèmes de la formation. Emmanuel Golou avait, notamment à repositionner le parti non plus seulement dans les départements du Mono et du Couffo mais aussi dans les autres régions du pays. C’est dans un tel environnement que le parti doit vivre cette guerre de leadership qui oppose ses principaux ténors.

 La situation des Forces clés

Le parti Forces clés présente au public une bonne mine. Mais à l’arrière plan de cette ambiance presqu’enviable, se trouve l’autre réalité. Pour rappel, les leaders des partis ayant formé l’Un avaient prévu se faire porter à la tête de l’Etat, tour à tour. Après Adrien Houngbédji en 2011, c’est Lazare Sèhouéto qui devrait donc être positionné en 2016. Mais depuis quelques mois déjà, l’Honorable Eric Houndété, l’autre ténor de Forces clés ne cache plus ses ambitions présidentielles. L’on le voit faire des pieds et des mains pour se positionner au premier rang des compétiteurs de 2016. Du coup, Lazare Sèhouéto se retrouve dans une situation embarrassante. Si l’Un tient à son plan, il devrait hériter du soutien inconditionnel des autres membres de l’union. Cependant, la contestation semble venir déjà de son propre camp. Cela risque d’envenimer la relation entre les deux hommes si encore, elle se portait bien.

 Fernand Amoussou, ce trouble-fête qui divise

Le général Fernand Amoussou n’était pas prévu dans les calculs des ténors de l’Union fait la nation. Pourtant, il arrive, véritable instruis qui vient perturber le plan pré établi. Fernand Amoussou pourrait être imposé au parti. L’homme, à défaut d’avoir milité au sein du psd pourrait bénéficier de la caution de son grand frère Bruno Amoussou, le fondateur du parti. Il pourrait tout aussi l’être à l’Union fait la nation, au cas où celle-ci devra présenter un candidat unique comme ce fut le cas en 2011. Là encore, Bruno Amoussou, le Président de l’union pourrait faire courber la balance de son côté.

 

Mais ce ne sont là que des hypothèses puisque les autres candidats tiennent aussi à se présenter. Jusque là, seul Madep reste serein. D’une façon ou d’une autre, la présente situation dans laquelle végètent l’Un et les partis qui la composent ne prédisent pas une fin heureuse pour l’opposition.

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 22:00

( ce 20 août 201)

 

Liste intégrale des ministres

1- Ministre d'Etat Chargé de l'Enseignement Supérieur : François Abiola (maintenu)

2- Ministre du Développement : Marcel de Souza (maintenu)

 

3- Ministre de l’économie et des Finances, chargé du programme de dénationalisation : Komi Koutché (permutation)

 

4- Ministre de la Défense nationale : Théophile  Robert Yarou (entrée)


5- Ministre de l'Intérieur : Simplice Dossou Codjo (Entrée)


6- Ministre de la Justice : Valentin Djènontin Agossou (maintenu)

 

7- Ministre des Affaires étrangères : Arifari  Bako Nassirou (maintenu)

 

8- Ministre des Travaux Publics et des Transports : Natondé Aké (maintenu)

 

9- Ministre de l'Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et
Professionnelle :
Alassane Soumanou Djemba (maintenu)

 

10- Ministre des Enseignements Maternel et Primaire : Eric N'Dah (maintenu)


11- Ministre de la Santé : Dorothée Kindé Gazard (maintenu)


12-Ministre de l'Agriculture, de l’élevage et de la pêche : Issa Azizou (Entrée)

 

13- Ministre de la Fonction publique : Aboubacar Yaya (Entrée)

 

14- Ministre de l’Environnement : Raphaèl Edou (maintenu)

 

15- Ministre de l’Urbanisme : Christian Sossouhounto (maintenu)

 

16-Ministre de l'Energie : Barthélémy Kassa (maintenu)

 

17- Ministre de la Culture : Jean-Michel Abimbola  (maintenu)


18-Ministre en charge de l’Evaluation des politiques publiques et du dialogue social : Antonin Dossou (maintenu)

 

19-Ministre de la Communication : Jean Dansou (Entrée)

 

20-- Ministre de la Microfinance : Marie Laurence Sranon (Permutation)

 

21- Ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs : Safiou Affo (maintenu)

 

22-Ministre en charge de l’Industrie et des petites et moyennes entreprises : Françoise Assogba (Permutation)

 

23- Ministre de la Famille : Naomie Azaria (Permutation)

 

24-Ministre de la Décentralisation : Isidore Gnonlonfoun (maintenu)


25- Ministre Chargé des Relations avec lesInstitutions : Gustave Sonon (Entrée)

26- Ministre de l'Economie Maritime : Rufin Nansounon (Entrée)

 

27-Ministre des OMD : Géro Amoussouga (maintenu)

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 17:36

geraud-amoussouga.jpg 

Presqu’un an déjà qu’au détour d’un remaniement ministériel dont la portée se fait encore attendre, le Chef de l’Etat avait porté Géraud Amoussouga, l’un de ses anciens conseillers, à la tête d’un ministère flambant neuf : le ministère en charge de l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement et des objectifs du millénaire pour le développement durable. D’aucuns ont estimé dans le temps que ce nouveau ministère était exceptionnellement cousu pour l’homme. Depuis, silence radio.

 Où sont les bureaux du ministre Amoussouga ? A Cotonou, à Calavi, à Porto-Novo ou à Parakou ? Qui sont les collaborateurs de ce ministre de la république ? Jamais, dans l’histoire politico-institutionnelle  du Bénin, un ministère n’a jamais été aussi caché ou, du moins, difficile à situer. Pourtant, Géraud Amoussouga est bien le commandant en chef d’un portefeuille ministériel dit stratégique pour la politique gouvernementale.  Aux dernières nouvelles, le nouveau ministère aurait réussi à se faire concéder quelques bureaux à la présidence de la république ; les mêmes sources renseignent que le ministre Amoussouga aurait même composé son cabinet. Un bilan mitigé au regard des buts visés par la réforme de 2013.

 Qui aurait pu être contre l’idée de créer un ministère autonome pour s’occuper de ces secteurs dont l’atteinte illuminerait l’Etat béninois ? Seulement, l’opportunité de cette stratégie est toujours sujette à débats. La réalité est que Géraud Amoussouga semble dépaysé dans cette architecture institutionnelle dans laquelle il peine toujours à se faire une place à lui seul. Le ministre se voit ainsi de devoir travailler sur presque tous les sujets avec ses collègues. Deux interprétations peuvent être faites : soit, on vole à M. Amoussouga certaines de ses attributions ; soit, il dispute avec ces collègues des prérogatives leur revenant. D’une façon ou d’une autre, le ministre Géraud Amoussouga est perçu par ces collègues comme un « débarqueur », un intrus qui vient perturber. C’est certainement pourquoi, jusque là le boulot du ministre des Omd et des Omdd ne se limite qu’à quelques sorties sporadiques aux côtés de certains de ses collègues et à la participation à quelques colloques et ateliers. L’aventure en valait-elle la peine ? La question reste entière.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 17:52

sounton.jpg Le concours de recrutement de fonctionnaires pour le compte du ministère de la santé, des ministères de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur étaient annoncés pour avoir lieu samedi dernier. On en retient une organisation bâclée annonciatrice de nouvelles polémiques entre le gouvernement, les partenaires sociaux et la société civile en pied de guerre.

 

Tout porte à conclure que le gouvernement n’a pas encore réussi à trouver le moyen infaillible d’organiser les concours de recrutement de fonctionnaires au profit de l’Etat. Alors que les derniers concours organisés en décembre 2013 laissent un mauvais souvenir, le ministère de la fonction publique aurait gagné en crédibilité s’il réussissait à organiser avec succès ce concours. Il n’en a, pourtant été rien. Ce samedi, ce sont des milliers de candidats qui avaient passé leur journée dans les centres de composition à attendre des épreuves qui ne viendront jamais. Pendant ce temps, les candidats des centres sis à l’intérieur du pays composaient les mêmes épreuves. Il faudra attendre le lundi, dimanche pour que les candidats de Cotonou composent, à leur tour les épreuves qu’avaient composé les autres candidats la veille. Un véritable cafouille que dénoncent à voix ouverte les candidats. « voici l’épreuve qui a été composé samedi dans le mono », brandit avec mécontentement un candidat rencontré dimanche au centre du Lycée Coulibaly. Pour d’autres, le mal est ailleurs. Des candidats de la catégorie B auraient été conviés à revenir composer le lundi. Mais, ils auront été purement et simplement ignorés comme s’ils avaient composé la veille. Toute chose qui n’augure pas d’une transparence dans cette organisation.

 

Une situation angoissante

Les béninois sont encore loin d’oublier le drame qu’a été l’organisation de concours de recrutement en 2012 au profit du ministère des finances. Fraudes, trucages et magouilles ont caractérisé cette organisation. Les révélations de la société civile et les dénonciations des syndicalistes et autres acteurs sociopolitiques ont obligé le gouvernement à annuler ces concours de honte. Près de deux ans après, l’histoire est sur le point de se répéter. Comment l’Etat a-t-il pu passer deux années sans élaborer une stratégie pouvant lui permettre d’organiser ces concours avec netteté et sérieux ? Comment les autorités béninoises ont pu ainsi dilapider à nouveau l’argent du contribuable pour ces concours qui, sans doute seront repris ? Ce qui est certain, c’est que les faits sont déjà là et l’Etat, pour une fois devrait situer des responsabilités et faire tomber des têtes. Ne pas le faire, c’est encourager le désordre et le gâchis ; c’est régresser, s’opposer à tout idéal de développement. Et ce serait regrettable, non seulement pour la jeunesse d’aujourd’hui mais aussi pour celle de demain.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 12:26

dette-copie-1.jpgUn épouvantable problème pour les générations futures

Depuis longtemps, les recettes propres de notre pays n’arrivent pas à couvrir les projets à réaliser ; toute situation qui amène l’Etat béninois à signer, au quotidien des accords de prêt avec des montants qui font pousser les cheveux sur la tête. Et pour cause, il y a 9 millions de bouches à nourrir, des infrastructures à réaliser et une dignité humaine à assurer.  Toutefois, cela n’empêche pas le contribuable d’avoir un œil sur les engagements que l’Etat prend en comptant sur sa poche pour les honorer.

 

Eclairage…

Plusieurs requêtes de financement sont envoyées à tous les bailleurs de fonds et institutions financières. La procédure est longue mais elle vaut la peine. Selon Firmin A., un doctorant béninois en Economie, « les bailleurs de fonds, en tenant compte de la soutenabilité,  se manifestent et  envoient un contrat. L’Etat est tenu d’apprécier le montant, après le montant il y a la durée, le taux, et si celui proposé par le bailleur de fonds est supérieur à 35%, là, on dit que le prêt n’est pas concessionnaire ».  Il renchérit : « maintenant, lorsqu’on vous envoie l’offre, on doit l’étudier pour faire le rapprochement. Parfois, on va en conseil des ministres et le conseil des ministres vérifie si le contrat proposé par le bailleur remplit les critères. Si c’est le cas, alors le conseil des ministres autorise ».  Des explications de l’Economiste, trois autres formalités sont à remplir : la saisine par le gouvernement de l’Assemblée nationale (les députés autorisent le président de la république à ratifier). Après la ratification, il faut saisir la Cour suprême (cette dernière donne un avis juridique pour attester que l’engagement pris par l’Etat est profitable).  Si d’aventure, l’avis de la Cour suprême est défavorable, il faut reprendre tout le processus depuis le début. La troisième étape est la publication au journal officiel. Et les cadres ayant à charge le dossier d’appel d’offre le finalisent pour que l’accord de prêt soit réalisé dans les meilleures conditions.

 

dette3.jpgLe mécanisme de remboursement de la dette

A l’analyse, l’échéancier pour les dettes conclues au Bénin peut être sur 40 ans. Il peut avoir cinq ans de différé ou dix. Le recouvrement des prêts se fait à travers les diverses taxes, les impôts. « La dette d’aujourd’hui, ce sont les générations futures qui vont la rembourser et c’est suivant une planification », indique Epiphane D., un autre économiste. Cela se fait généralement par l’entremise de la Tva  dont une part est réservée pour l’amortissement de la dette. Seul l’Etat a cette force de prélever sur chaque citoyen la part de la dette. « Donc, on peut dire que nous payons la dette avec nos ressources », conclu t-il. Avec votre salaire, l’Etat prélève une partie pour pouvoir faire face aux engagements qu’il a eu à prendre.

 

dette2.jpgLe Bénin est il obligé de s’endetter si tant ?

Pour Firmin A., «  un pays qui ne veut pas s’endetter est un pays qui veut toujours rester dans la pauvreté ». Les études ont montré que ceux qui s’endettent sont ceux-là qui se développent. L’exemple le plus patent est celui de la Côte d’Ivoire. Les bailleurs de fonds, les investisseurs ayant constaté le climat de sécurité, de stabilités politique et économique qui régnaient sous Félix Houphouët Boigny n’ont pas hésité à y placer leur argent. A dire vrai, commentera Richard S., un politologue « ils investissent dans le pays où ils n’ont pas de difficulté à récupérer leurs sous.

Cela permet de créer des emplois, de faire avancer le pays. Un pays qui ne veut pas s’endetter, c’est un pays qui prépare sa propre mort ».

 

Les éclairages sur le règlement des dettes

Quand vous acceptez de vous endetter, il y a deux possibilités. Le premier, c’est qu’avec le temps, les institutions de Breton Woods peuvent décider de vous faire grâce ou d’annuler cette dette. On essaye de vous remettre la dette. Et là, les institutions de Breton Woods peuvent décider de prendre les dettes annulées et de les réinvestir. C’est ainsi que vous continuez de rembourser mais ça sert à développer d’autres infrastructures. La situation peut être plus angoissante quand l’Etat emprunteur n’arrive pas à consommer le crédit dans les délais impartis. Dans le cas échéant, il peut subir la rigueur de la commission d’engagement. Il s’agit ici de la rémunération perçue par les banques tant que la ligne de crédit n'est pas utilisée par l'entreprise. En effet, au titre de son seul engagement à fournir les fonds à l’Etat à sa demande dans les conditions définies dans le contrat de prêt, la banque applique un taux d'intérêt sur tous retards dans la consommation des fonds mis à la disposition de l’Etat emprunteur ; toute chose qui peut alourdir le montant de la dette. Vu la longue procédure pour gagner une dette et la manière dont le remboursement s’effectue, l’opinion publique doit rester vigilante lorsqu’on publie un accord de prêt dans un journal officiel. Il faut prendre le temps de le lire ligne par ligne et voir s’il est compatible avec nos lois et si ça avantage le pays. Jusqu’à ce jour, aucun béninois n’a saisi la haute juridiction pour vérifier la conformité d’un accord avec nos textes de lois.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 20:06

Faut-il limiter notre loi sur la grève ?

 

Les fonctionnaires béninois vont en grève quand ils veulent et y mettent fin quand ils le désirent. Certaines fois, c’est pour des causes nobles mais la plupart du temps, le débrayage se fonde sur des revendications sans queue, ni tête. Ce qui est alarmant, c’est qu’on ne peut pas prévoir la réaction de ces syndicalistes dont l’élan et les réelles motivations semblent douteuses.

 

Ça  sent flou tout ça !!!!


Les centrales syndicales ont déclenché en début d’année une grève pour manifester contre la répression de leur marche du 28 décembre 2013. Pour une fois, le Peuple béninois avait salué cette grève jugée « noble » et « salutaire » pour la sauvegarde des acquis démocratiques au Bénin. Un premier mois durant lequel le Gouvernement est resté sourd aux revendications des grévistes ; une deuxième lune où il les a appelés à un dialogue ; un troisième et nous en sommes au quatrième mois où une partie des grévistes décide de reprendre le travail.

 

Le limogeage du Préfet et du Commissaire comme fondement primitif de la grève

Les fonctionnaires réclamaient notamment le limogeage du Préfet Azandé et du Commissaire Agossadou qui ont ordonné la répression de la marche du 28 décembre dernier. Seulement, en cours de chemin, les revendications se sont écartées de cette exigence que les centrales syndicales n’affichent plus désormais qu’en arrière plan. Désolation pour le peuple béninois qui s’était embarqué dans l’aventure avec eux. Désormais, ce qui tient à cœur, ce sont les 25% réclamés depuis 2012 ; c’est la rétrocession des fonds défalqués sur salaire pour cause de grèves en 2012 et en 2014.

 

 

L’histoire se répète

 

 

On se rappelle qu’en 2010, la Fesyntra-Finance avait eu un comportement pareil. Alors qu’elle avait invité les travailleurs du ministère des finances à une grève pour obliger le gouvernement à faire la lumière autour de la disparition de Pierre Urbain Dangnivo, la Fesyntra-Finance mettra fin à ces grèves dès que le Gouvernement lui accordera certains avantages salariaux (alors que l’énigme Dangnivo n’a pas été résolu). L’histoire continue de se répéter. 4 des 6 centrales syndicales mettent fin à la grève depuis le début de cette semaine alors que le préfet et le commissaire n’ont pas été limogés. « Il ne faut pas sacrifier les enfants pour deux hommes ». Depuis quand ont-ils acquis cette sagesse ? La réalité est que le syndicalisme béninois va à vau-l’eau, manipulant le Peuple qu’il met au service de ses intérêts. Pauvre Bénin. Aucune décence ; aucune pudeur dans le rang de tes portes voix.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 22:22

Marius Hounkpatin, le Directeur général de la Société béninoise de l’énergie électrique avait été convoqué par les agents de Brigarde économique et financières (Bef) dans la soirée de ce lundi. Il y avait été écouté dans le cadre d’une présumée affaire de détournements de sous dans la société. Gardé jusqu’autour de 22h15 hier, il a été finalement relâché par la Bef mais sous convocation. Selon nos sources, il doit comparaitre ce jour de même que son accusateur.

 

 

Attention

 

 

Il convient de rappeler que les affaires de détournement deviennent légion au Bénin. On se rappelle, pour nous arrêter seulement aux dernières années du cas de Expédit Houessou alors Directeur général de la Sonacop ; on peut se souvenir aussi du cas de Ahanhanzo, l’ancien directeur du port autonome de Cotonou. Le cas de l’ancien directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale est également là. Dans toutes les affaires, la culpabilité des mis en cause n’a jamais été reconnue. On commence par des rumeurs ; puis, des convocations ; puis des arrestations. Il ne sert à rien de nous lancer dans des critiques régionalistes. Aussi, n’allons pas vite en besogne. La comparution de Marius Hounkpatin et la suite nous édifieront. 

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