L'une des plus grandes formations de l'échiquier politique nationae n'a pas su éviter le piège à elle tendue par les autres partis politiques dans le cadre de la désignation de Maître Adrien Houngbédji comme candidat unique de l'Union fait la nation.

A l'allure où vont les choses, la Renaissance du Bénin, grande formation politique dont les mérites ont été reconnus par tous par le passé, est en train de dissoudre dans ce conglomérat de partis politiques qu'est l'Union fait la nation. Les nombreux militants et militantes qui sont encore mobilisés sur le terrain et qui travaillent dans les différentes structures décentralisées sont très déçus de cette décision qui ne reflète en rien leurs aspirations personnelles en matière de politique.

Ils ont du mal à se départir des mauvais souvenirs que leur a laissés Maître Adrien Houngbédji et les siens en appelant à voter contre la Rb lors de la présidentielle de 1996. Aujourd'hui, il est connu de tous que si la Rb est demeurée un parti influent, ce n'est pas parce que Maître Adrien Houngbédji est revenu demander pardon aux Soglo mais c'est essentiellement à cause du charisme du Président Maire. Les trahisons, la haine et les oppositions farouches manifestées à l'égard des Soglo n'ont pas quitté le coeur des nombreux militants qui n'arrivent pas à concevoir l'acceptation de la main tendue de Houngbédji par les Soglo.

On comprend aujourd'hui à travers la suite des événements politiques que c'est seulement la soif du pouvoir qui a conduit le leader des Tchoco-choco à présenter ses excuses aux Soglo car Maître Adrien Houngbédji voulait à tout prix goûter aux délices du pouvoir quel qu'en soit le prix. La Rb n'a pas su comprendre le jeu. C'est bien dommage qu'une formation politique qui a brillé par ses résultats et son aura sur le terrain politique puisse s'éteindre si banalement au grand dam des nombreux militants. Pourvu qu'elle ne regrette pas son choix qui suscite déjà assez de commentaires.

16 avril 2010
Moukaram Badarou à propos de l’ « Un » :« Nous allons susciter une nouvelle réforme dans la gestion du pays » [...]

Après la désignation du candidat unique de l’Union fait la nation, d’énormes inquiétudes relatives aux missions réelles de l’Un, aux chances de remporter les élections de 2011 d’Adrien Houngbédji et les avantages que peuvent tirer les populations de ce regroupement agitent les esprits du public béninois. C’est pour lever un coin de voile sur ces questionnements que le Secrétaire général du Parti du renouveau démocratique (Prd), Moukaram Badarou a été invité hier jeudi 15 avril 2010 sur Radio Tokpa.

« Adrien Houngbédji est celui qu’il faut pour notre pays. Il dispose d’énormes qualités et expériences d’homme d’Etat pouvons lui permettre de redorer le blason de notre pays. » C’est par ces mots que le Secrétaire général de Prd a rassuré les béninois sur les raisons fondamentales qui ont poussé les leaders des partis politiques de l’Un à porter leur choix sur Adrien Hougbédji. Après avoir lutté pour le rayonnement de la démocratie depuis la conférence nationale jusqu’à nos jours, Adrien Houngbédji dispose, selon l’invité, d’énormes potentialités d’homme d’Etat qui vont lui permettre d’introduire une nouvelle reforme dans la gestion de notre pays. Par ailleurs, il a affirmé que l’Un ne peut souffrir d’éventuels éclatements, car d’ici deux ans ces partis politiques qui la composent disparaitront au profit de l’Union. Concernant les avantages auxquels peuvent s’attendre le peuple, l’invité a affirmé que l’Un a établi une charte qui prend en compte les aspirations du peuple et s’apprête à convaincre les populations à adhérer à ses idéaux du parti. A propos des 4ans de gestion de Yayi Boni, Moukaram Badarou a peint en noir les actions accomplies par le régime en place. Pour lui, le gouvernement entreprend une politique de balkanisation, d’émiettement des partis politiques et de musèlement de la presse. Autant de choses qui ont amené l’invité a avoué qu’après 4 ans tous les béninois sont déçus. Abordant les questions de la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée, l’Invité a une fois encore affiché l’engagement de l’Un à ne pas prendre part au processus de la confection de ce instrument électoral, si le gouvernement ne prend pas en compte les dysfonctionnements soulevés par le groupe de travail de la Lépi.

Aimé VIGNON

16 avril 2010
Conférence de presse des amis d’Abt :« Abdoulaye Bio Tchané sera bel et bien candidat » [...]

Les amis d’Abdoulaye Bio Tchané ont animé une conférence de presse à Parakou ce jeudi 15 avril 2010 pour apporter un démenti formel a une éventuelle renonciation de la candidature du président de la Banque ouest africaine de développement (Boad). Ils ont saisi l’occasion pour faire comprendre que Abdoulaye Bio Tchané sera bel et bien candidat en 2011.

La candidature de Monsieur Abdoulaye Bio Tchané trouve son fondement dans le proverbe qui dit : « A un certain âge, on n’appartient plus à sa famille, ni à son ethnie, mais plutôt à sa nation »., déclare d’entrée le conférencier Méré Touré. Il trouve que les conditions sont réunies pour que par Abdoulaye Bio-Tchané en 2011, la paix, la sécurité et la stabilité garantissent le succès et raffermissent la démocratie. Le conférencier a saisi l’occasion pour présenter brièvement le futur candidat Abt. Selon Méré Touré, Abdoulaye Bio Tchané originaire de la Donga a été un brillant fonctionnaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Cet ancien ministre des Finances sous le régime du général Mathieu Kérékou, ancien directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (Fmi) et actuellement Président de la Banque ouest africaine de développement (Boad).

Il dispose selon M. Touré des qualités d’un homme d’Etat et ne saurait se dérober à l’appel des milliers de ses compatriotes dont la jeunesse est le porte flambeau. Le conférencier a aussi tenu à démentir la rumeur selon laquelle le Président Yayi Boni aurait conclu des accords avec Abdoulaye Bio Tchané pour que ce dernier ne soit plus candidat en 2011 sous prétexte que l’électorat du septentrion sera divisé. Exemple à l’appui, le conférencier principal Méré Touré rappelle qu’en 2001, Mathieu Kérékou, candidat à sa propre succession avait pour adversaire entre autres, son ancien ministre Soulé Dankoro, Sacca Lafia, président de l’Union pour la démocratie et la solidarité nationale (Uds), Wallis Zoumarou, président de l’Unsp, tous originaires du Nord. Au regard de ce qu’ils estiment comme menace sur les liberté d’expression, notamment à Banikoara et Kalalé, les Amis d’Abt interpellent le président Yayi Boni pour qu’il veille au respect des libertés fondamentales. Ils invitent leurs fans à occuper le terrain pour non seulement faire élire Abdoulaye Bio Tchané, mais à lui assurer une majorité au Parlement puisque la présidentielle sera couplée avec élections législatives. Pour finir, ils ont félicité les acteurs de l’Union fait la Nation qui ont désigné Adrien Houngbédji comme leur candidat en 2011.

Aimé VIGNON