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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 17:57

armoirie-benin.jpgConformément aux dispositions de l’article 54 de notre Constitution du 11 décembre 1990, le Président de la République a procédé, le 28 mai 2011, à la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale, à l’issue des élections législatives et présidentielles. Guidé par sa foi en une République une et indivisible, ainsi que par son attachement aux valeurs éthiques et morales de bonne gouvernance, de transparence, d’abnégation, de résultats et de réédition de comptes, il a fait appel à des femmes et à des hommes dotés de compétences, d’intégrité et suffisamment représentatifs de la diversité de notre Nation.

Après plus de deux ans de collaboration, il reconnaît que les membres de cette équipe gouvernementale n’ont pas démérité. Chacun d’eux, à sa manière, a déployé des efforts pour apporter sa contribution au succès de la marche de notre pays vers le progrès et le développement. Il saisit cette occasion, pour renouveler à chacun d’eux, au nom de la Nation, ses sincères félicitations et ses remerciements pour le travail accompli dans un esprit de patriotisme, de sacrifice, de courage et d’abnégation. Comme vous le savez, de nombreux enjeux nous interpellent aujourd’hui dans la lutte contre la pauvreté et les exclusions. Ces nouveaux défis axés sur la nécessité de poursuivre les réformes dans un esprit de cohésion et de détermination, requièrent d’insuffler une dynamique à une nouvelle équipe gouvernementale. C’est pourquoi, il a décidé de mettre fin ce jour, 8 Août 2013, aux fonctions des ministres, en attendant la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale et ce conformément à l’alinéa 3 de l’article 54 de la Constitution. Les membres de ce nouveau gouvernement seront incessamment portés à la connaissance de notre peuple après la procédure prévue en la matière, par les dispositions de l’article 54 de notre Constitution.

Le Secrétaire Général de la République Emmanuel TIANDO

Source:  Le Matin

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 20:59

Theodore-HOLO2Dernière heure : Théodore Holo vient d'être élu président de la cour constitutionnelle. Kora Yarou Zime élu vice-président. Plus de détails dans les prochaines heures. 

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 17:26

POLITIQUE NATIONALE : « TOUCHE PAS À MA CONSTITUTION »

Amos Elègbè : « …c’est qu’il faut que soient nécessairement préservés à tout point de vue, l’Etat de droit, …la limitation du mandat du président de la République.… ». Comme vous le constatez, tous font économie de vérité. Ils mentent sur les véritables intentions du Baron d’Araruna, Dieu devant ses esclaves.

Le seul qui a inconsciemment dit la vérité c’est Chabi Sika. Il a dit que c’est la plénière qui a décidé du retrait de certaines options fondamentales de la Conférence nationale de cette loi soumise à la Cour. Parmi ces options, la limitation de mandat. Or, on sait que la mouvance détient la majorité. Et cette mouvance obéit aveuglément à son Chef, Yayi Boni. Donc, la mouvance de Yayi Boni a décidé de supprimer la limitation de mandat de la loi pour permettre à son chef de se maintenir au pouvoir en 2016. En tout cas, c’est ce que nous renseigne le monologue de Chabi Sika.
Si Yayi ne voulait pas s’éterniser au pouvoir au-delà de 2016, pourquoi n’a-t-il pas fait pression sur sa majorité à l’Assemblée (comme d’habitude) pour qu’une telle loi ne soit pas adoptée ? En tout cas, Robert Dossou ne s’est pas laissé faire lui. Il a dit niet.
Le mérite de Robert Dossou, c’est d’avoir dit non à cette entreprise machiavélique. Le courage de Robert Dossou, c’est d’avoir sauvé contre vents et marées les acquis de la conférence nationale. Et ça, le secrétaire général du gouvernement, le conseiller politique de Yayi et Chabi Sika ne veulent pas lui reconnaitre ce mérite. Parce que Robert Dossou a mis fin à leur funeste dessin. Robert Dossou a mis en déroute la mouvance Yayi qui a osé adopter une telle loi. Aussi, la Cour de Robert Dossou a-t-elle décidé : « …ne peuvent faire l’objet de question à soumettre au référendum, les options fondamentales de la Conférence nationale de février 1990 à savoir : ….le mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une fois… ». Conséquence, il a été éjecté de la Cour constitutionnelle…Comme une vielle chaussette qu’on a utilisée…
Après cet échec cuisant, ils ont changé leur fusil d’épaule tout en nourrissant la même ambition : modifier la constitution. Ils ont monté une nouvelle pièce composée de plusieurs actes. Une pièce version sénégalaise de Wade en prétextant un changement de régime et en faisant un hold-up électoral comme en 2011.

Acte N°01 : Trouver un sponsor

Tout le malheur de Patrice Talon, vient du fait qu’il a dit non à toute tentative de modification de notre loi fondamentale. Voici sa déclaration sur RFI : « …Vous savez, c’est un secret de polichinelle ! je vais vous le dire et tout le monde le sait. Dès que Yayi Boni a été réélu en 2011, sa principale préoccupation était de réviser la constitution….Pour rester au pouvoir…donc le président m’a sollicité pour que j’accompagne son nouveau programme politique en utilisant mes relations, mes moyens pour obtenir auprès de l’Assemblée le nombre de députés qu’il faut pour voter ce genre de modifications qui nécessitent une majorité qualifiée. Mais j’ai résisté. Comme nous sommes des amis, j’ai pu quand même lui faire comprendre que ce n’était pas indiqué, que ce n’était pas faisable, que ce n’était pas bien ».
A partir de cet instant, il est devenu la bête noire à abattre. Bénin control Sa est détruit. Ses usines menacées. Il est sorti du groupe de fournisseurs d’intrants agricoles. On murmure à la présidence que Talon sera appauvri. On a dit même qu’il roulera à vélo. On envoie des militaires pour l’arrêter, il quitte le pays. Car, pour les Dieux au pouvoir, tant que Talon vit, il bloquera la révision de la Constitution.
Mais ce que Talon ne sait pas, c’est qu’il venait de montrer à Yayi que les hommes d’affaires constituent un danger pour lui en 2016. D’où l’acharnement contre Ajavon. Issa Salifou lui a été carrément réduit au silence. Tous ceux qui sont riches et qui peuvent dire non à la révision sont persécutés. Notez que la plupart sont du sud. Car au nord, il a déjà tué tous ceux qui peuvent compter 50 millions d’économie. Ne me parlez surtout pas de Sasif.
Ce sont là les conséquences du refus de Talon. Mais, les caciques du pouvoir avaient un plan B.

Acte N°02 : Remplacer Robert Dossou

Quand Robert Dossou a pris sa décision, des témoins ont affirmé que le Baron d’Araruna a piqué une de ces colères qu’on lui connaît. Il s’attendait à tout sauf cette décision de son ami Robert Dossou, géniteur du KO de 2011. Ce jour là même la décision a été prise de le renvoyer de la Cour. Il fallait l’humilier. Ce qui a été fait.
Mais lorsque vous regardez attentivement la composition de la nouvelle Cour, vous vous rendez compte qu’il y a plus de bénis oui oui que dans n’importe quelle autre institution de la République. Des cadres dits personnalités mais qui n’ont aucune expérience. Des gamines de 41 ans à qui l’on confie la vie de tout un pays. L’objectif est simple : il faut avoir une vraie Cour aux ordres pour revenir sur la décision de Robert Dossou. Une Cour qui peut supprimer et la limitation d’âge, et la limitation de mandat de la Constitution du Bénin. Ainsi, un boulevard sera ouvert pour la révision à l’Assemblée.

Acte N°03 : Révision à l’Assemblée…

Après cette décision, on passera au toilettage de la constitution. Si la Cour élimine la limitation d’âge et celle du mandat, la révision passe sans encombre. Mais si, par hasard la Cour n’arrivait pas à les éliminer, le pouvoir a prévu la solution sénégalaise de Wade. C’est-à-dire que nous sommes dans une nouvelle République. Et que Yayi est libre de se présenter ou pas. Il pourra faire dix autres années s’il le voulait.
C’est pour cela que malgré les contestations, malgré les mobilisations, Yayi tient dure à sa révision. Et ses garçons de course sont montés au créneau pour le rappeler. L’un d’entre eux rappelle même que c’est un contrat signé depuis 2006 entre l’Union fait la Nation, ex ABN et Yayi. On y reviendra.
Ils veulent endormir le peuple. L’histoire de la Cour des comptes n’est que chimère. Yayi veut que les députés touchent une virgule pour dire que nous nous trouvons dans une nouvelle République. Et se représenter. C’est le plan.
Vous n’avez pas compris pourquoi Yayi a demandé de laisser tomber le siège en construction de l’Assemblée ? C’est pour tenir en laisse les députés qui ont gagné des marchés. Le discours sera le suivant : « Ecoutez, vous avez volé dans la construction du siège de l’Assemblée, vous votez la révision ou … prison ».

Acte 04 : les juristes de Yayi entrent en action…

Dès que l’Assemblée modifiera la constitution (même si elle ne touche pas à la limitation d’âge et à celle de mandat), les juristes de Yayi entreront en action. Comme toutes les chaînes de télévision sont sous sa coupe, ils vont occuper les temps d’antenne. Ils vont nous assommer à longueur de journée avec des théories fumeuses sur la nouvelle République qui permettra à Yayi de se présenter. Ils vont monopoliser les ondes…acheter des espaces dans les journaux. Le battage médiatique sera poussé à son paroxysme…pour un autre double mandat de Yayi. Des professeurs d’université, des avocats, des magistrats, des cancres, des malades mentaux, des juristes patriotes, ceux non patriotes…tous diront que c’est une nouvelle République….

Acte 05 : Marcheurs et prieurs vont se mobiliser….

Vous connaissez la recette ? Des marches de soutien payantes vont être organisées…On connait le principe. Vous prenez quelques délinquants affamés, vous les mettez sur le macadam. Vous vous arrangez pour payer toutes les télévisions pour qu’elles soient là par hasard. Des journalistes prépayés de la presse écrite débarqueront. Tout ça pour que le soir on voit à la télévision des slogans comme « Yayi…20 ans ». Tout ceci spontanément de façon programmée.
Toutes les communes du nord seront mises à contribution. « Les miens » comme les appelle Yayi débarqueront à Cotonou de manière qu’on croit que ce sont des sudistes qui marchent.

Acte 06 : La Cour tranchera…

Des personnes éprises de liberté et de démocratie, saisiront la Cour constitutionnelle pour qu’elle dise le droit. Peine perdue. La Cour actuelle est taillée sur mesure. Elle est là pour appliquer la volonté du baron.
D’office, elle dira que c’est une nouvelle République et que Yayi a le droit de postuler. Incident clos. On passe ailleurs. Yayi selon la Cour, pourra avoir deux mandats supplémentaires. Ce qui lui fera 20 ans de pouvoir. C’est le rêve du clan Yayi. Cette Cour est là pour ça. Rien que pour ça. Une Cour dont la raison d’être est de donner 20 ans à Yayi.

Acte O7 : L’Armée dans les rues…

Fidèle à son habitude, le président fera sortir des chars dans les rues de Cotonou. Des militaires armés jusqu’aux dents patrouilleront. Ils ont tué dans la répression de l’essence frelatée. Ils n’hésiteront pas à tuer pour permettre au Baron de se maintenir au pouvoir.
Les syndicalistes seront confinés à la bourse du travail. Les révoltés seront matraqués. Comme à Lomé sous Eyadéma, la paix sera maintenue de force. Le lac Nokoué deviendra la lagune de Bèh à Lomé.

Acte 08 : Yayi Boni candidat…

Yayi Boni tiendra approximativement ce discours : « …chers compatriotes. Vous vous rappelez que j’ai dit que je ne me présente plus. Vous vous rappelez que j’ai dit que j’aurai deux mandats à faire. Vous vous rappelez que je n’ai jamais voulu modifier la constitution. Mais qui suis-je moi, pour m’opposer à la volonté de toute une Nation ? L’Assemblée a modifié la Constitution. La Cour constitutionnelle a confirmé qu’il s’agit bien d’une nouvelle République. Et vous, mes très chers parents, vous m’avez sollicité. A travers vos marches, vos prières, vos supplications,… je ne suis pas un ingrat. Je suis obligé de suivre vos désirs. Je suis un serviteur de Dieu. Et Dieu dit de servir son peuple. J’ai juré vous servir. J’ai juré verser mon sang pour vous.
J’accepte donc de vous servir. J’obéis à votre volonté. Je suis candidat… ».

Acte 09 : liesse populaire orchestrée et payée

Dès le lendemain, des marches de soutien seront organisées sur l’ensemble du territoire. Comme par enchantement, les télévisions, les radios et certains journaux seront là pour couvrir toutes les marches de soutien à la candidature de Yayi Boni.
Ayant tué tous les opérateurs économiques, il se présentera comme le messie. Affamée, appauvrie, menacée, la population n’aura qu’un seul choix : le messie Yayi Boni.
Acte 10 : Yayi Boni président …..

Elu une troisième fois, Yayi Boni pensera déjà à son quatrième mandat. Des voyages intempestifs, des sorties démagogiques, des arrestations arbitraires, les Béninois deviendront des zèbres comme l’avait pensé Alioun Fantouré. Des individus sans âmes ni consciences. Des robots, des marionnettes aux mains du Baron.
Bref, on est parti pour dix autres années. Sans avoir la certitude que ce sera la fin. Nous serons en plein cercle des tropiques.
C’est pour en arriver là qu’on s’est battu depuis 1989 ? C’est pour tuer la démocratie que Monseigneur Isidore de Souza s’est donné corps et âme ? Que reste-t-il aujourd’hui des acquis de la Conférence nationale ?
C’est peut être pour ça que le professeur Tévoedjrè parle sur Rfi de : « …l’ennemi de ce peuple, c’est sa haine, l’indiscipline et l’indolence ». Le mot le plus intéressant, c’est l’indolence, absence de douleur ou alors, insensibilité. Professeur, appelez un chat un chat. Qui est indolent au Bénin ? Vous à qui on a fait un lit douillet avec votre machin de médiateur alors même qu’on a jamais sollicité vos services ni vos conseils ? Le président Soglo qui a été payé en monnaie de singe et dont on a divisé la famille ? Le président Kérékou dont les fils ont été utilisés comme des gadgets électoraux ? Houngbédji à qui on miroite des postes ministériels et qui avait été crucifié par la Rb de Soglo en 2011 ? Qui est indolent professeur ?
Les Nagot de la présidence réagissent ?

Dans son intervention télécommandée depuis Paris, Monsieur tous les régimes, Amos Elègbè, a eu cette réflexion très intéressante digne d’une vieille toupie. Pour lui, voici d’où vient l’idée de la révision de la Constitution : cette idée vient d’un protocole portant partenariat politique qui a été signé « le 17 Mars 2006 entre le candidat Yayi Boni et le groupe ABN comprenant la Rb, le Psd et le Madep. Il s’agit donc des groupes qui ont décidé de le soutenir au deuxième tour…les membres du groupe ABN à savoir la Rb, le Psd et le Madep déclarent que les engagements qui vont suivre tiennent lieu de feuille de route…le troisième engagement dit ceci …évaluer la Constitution du 11 décembre 1990 ». Et Monsieur tous les régimes, de conclure que réviser la constitution vient de là.
Pour lui, évaluer une Constitution veut dire la réviser. Je ne sais quel est le niveau d’étude d’Amos Elègbè, ni qui sont ceux qui ont été ses professeurs. Parce que si moi, j’avais été son professeur…il aurait eu quelques corrections.
Dans ce cas précis, évaluer la Constitution, veut simplement dire faire le bilan de son application depuis son adoption. Et qui dit bilan parle de passif et d’actif. En d’autres termes qu’est-ce qu’on peut retenir de positif et quels sont les points négatifs.
Pour évaluer une constitution, il faut organiser des séminaires. Par exemple, en ce qui concerne la Haac, rassembler des journalistes des différentes catégories des médias.
De façon plus générale, toutes les composantes de la Nation doivent être associées. Les partis politiques, les syndicats, les associations…etc…Pour évaluer la Constitution du 11 décembre, a-t-on pris ces précautions ? Non.
On a rassemblé quelques dinosaures à qui on avait promis ou donné des postes de responsabilité. Des consignes fermes leurs ont été données et puis, ils ont accouché d’un bébé qu’ils ont eu honte de présenter au public : jusqu’ici rares sont ceux qui peuvent dire avoir lu le rapport de cette commission Ahanhanzo-Glèlè.
Et brusquement, comme un voleur qui retourne l’objet volé, on va déposer un texte taillé sur mesure pour dire qu’on veut réviser la Constitution. Et on s’en prend à Robert Dossou qui a eu le courage (chose rare chez lui, en tout cas durant son mandat) de dire non.
Savez-vous ceux qui ont réagi ? Des parents Nagot de Yayi Boni, lui-même Nagot.
Le Secrétaire général du gouvernement réagit. Un texte insipide que lui-même aura du mal à expliquer. Avec un contenu auquel il est le premier à ne pas croire. Le Secrétaire général du gouvernement, Eugène Dossoumou, est de Diho. Un village de Savè. Il est Nagot (Shabè).
Il est suivi du cousin de Yayi Boni, le député Chabi Sika de Tchatchou, un village de Tchaourou. En voulant se défendre, il accuse injustement son frère président. Il tire son épingle du jeu en disant que c’est la plénière qui a adopté la loi sur le référendum. Or, c’est Yayi Boni qui a la majorité à l’Assemblée…donc, la majorité de Yayi Boni a voulu lui dresser le tapis rouge au-delà de 2016.
Enfin, pour clôturer le bal, l’oncle Nagot de Yayi, Amos Elègbè de Savè vient nous bourrer la tête. En confondant évaluation et révision. A dessein je suppose. En jetant l’opprobre sur le Madep, parti qu’il a soutenu en 2006 en traitant de tous les noms celui qu’il adule aujourd’hui. Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions.
La politique est devenue une affaire d’ethnie. Les trois intervenants dans ce dossier Robert Dossou sont les proches parents du président, ou tout au moins les membres de son ethnie.
Quand une dictature en vient à se baser sur le cercle familial ou ethnique, c’est qu’elle est atteinte. Agonisante. Moribonde.
En attendant l’intervention des Enfants Yayi, de ses autres cousins et cousines…bref, sur les autres Nagot du Bénin, on doit pouvoir dire :

Stop. Y en a marre !

Ch. T.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 13:52

Contrairement à ce que nous annoncions il y a quelques heures, ce ne sera ni Joseph Gnonlonfoun, Noël Gbaguidi et Memouna Kora Zaki qui vont sieger à la Cour ConstitutionnnelleLe président Boni Yayi vient de désigner officiellement ses trois représentants. Il s’agit de Euloge Akpo, magistrat, Simplice Dato, juriste de haut niveau et Lamatou Nassirou , personnalité ressource.

Ces trois personnalités siégeront aux côtés de de Théodore Holo, juriste de haut niveau, Zimé Kora Yarou, juriste de haut niveau, Marcelline Afouda, magistrat et Bernard Dégboé, magistrat désignés par le bureau de l’Assemblée nationale.





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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 13:28

Après François Bozizé, l'ancien président centrafricain, c'est au tour d'Amadou Haya Sanogo, le capitaine putschiste malien (photo), de se voir offrir un " exil doré " au Bénin" Après ses multiples interventions dans le processus électoral, le Canada et les États-Unis ne sont pas rassurés par sa présence au Mali, commente Nassirou Bako Arifari, le ministre béninois des Affaires étrangères. Notre objectif est de soutenir ce pays et d'apporter notre contribution aux efforts de la France et des partenaires au développement. " L'" invitation " exaspère le capitaine Sanogo, tombeur d'Amadou Toumani Touré en mars 2012. Bien sûr, il évite de s'exprimer publiquement sur ce sujet, mais en privé il se lâche : " Je ne connais pas ce monsieur et ne lui ai rien demandé ! " lance-t-il à propos du président Boni Yayi. On peut raisonnablement en déduire que s'il est un jour contraint à l'exil, ce ne sera pas au Bénin !

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 10:24

Yayi - soucieux

La cérémonie officielle marquant les festivités du cinquantième anniversaire de l'Union Africaine (Ua) a démarré le 25 mai 2013 à Addis Abéba en Ethiopie. C'est un rendez-vous continental au cours duquel un regard est porté sur l'institution, depuis la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en mai 1963 à Addis-Abeba à l'élection de la première femme présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), en janvier 2013. A l'occasion de ces grandes retrouvailles, les présidents du continent ont soigneusement évité de regarder en profondeur dans le rétroviseur de l'instance panafricaine, étant conscient qu'en cinquante ans, peu d'acquis sont à laisser aux générations suivantes et beaucoup d'entre eux en sont pour beaucoup dans le passif qu'affiche l'Union africaine à cette date. Le règlement des différends entre dirigeants, la discussion de l'opportunité ou non d'avaliser un pouvoir issu d'un coup d'Etat militaire ou d'une mascarade électorale ont pris plus de temps que des projets intégrateurs comme des routes reliant différents pays, l'interconnexion électrique ou encore de grands projets industriels transnationaux…

            Parmi les grands absents de cette rencontre, figure le président béninois, Boni Yayi. En effet, depuis plusieurs années déjà, le Chef de l'Etat Boni Yayi compte parmi les présidents les plus assidus aux sommets de l'Ua. Il a d'ailleurs rendu le tablier de la présidence de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, c'était le dimanche 27 janvier 2013 à Addis Abéba, lors du 20ème sommet de l'organisation panafricaine.

Le week-end écoulé donc à Addis Abéba, le président béninois était très attendu par ses pairs présidents, ministres, diplomates et autres membres de délégations officielles. Le Chef de l'Etat béninois, habitué des sommets du genre, a curieusement brillé de par son absence et a raté une opportunité de rappeler à ses pairs, leur rôle dans le progrès du continent durant les années à venir ; une occasion aussi de nouer de nouveaux accords pour le Bénin. Bref, le chef de l'Etat béninois a su gérer à sa manière, ce début des festivités officielles marquant le cinquantenaire de l'Ua.

            Boni Yayi, samedi dernier, était dans la chaleur et la courtoisie des populations béninoises à la base. Samedi donc, il était à Kandi dans le nord du Bénin, où il rencontrait les producteurs du coton. Parakou et autres localités étaient également au programme. Selon une source proche du pouvoir, le Chef de l'Etat a décidé de rester au pays pour s'occuper des problèmes locaux, étant harassé par des bavardages inutiles qui occupent le temps de ces sommets. D'autres sources ont annoncé que le président béninois nourrit d'autres projets pour son peuple, ce qui le contraint à accorder plus d'attention aux populations à la base qu'à celles qui sont déjà au sommet. Mais des observateurs se demandent s'il n'a pas choisi de ne pas se retrouver à Addis-Abeba ce samedi, avec certains de ses pairs avec qui, les relations ne sont pas au beau fixe depuis qu'il a affiché sa déception par rapport aux dysfonctionnements au sein de l'union ? Même s'il était absent à Addis-Abeba, le Bénin a pourtant bien pu placer un mot sur ce cinquantenaire à travers la voix de son premier ministre.

            Pascal Irénée Koupaki, a donc choisi quant à lui de parler de l'Union africaine depuis le Bénin. Il a invité samedi les Africains à former une coalition politique, sociale et diplomatique ainsi qu'une ceinture de sécurité pour stopper les guerres et conflits qui divisent certains peuples du continent et détruisent les potentialités de l'espace, afin de se consacrer davantage au développement intégral et durable du continent. " Aujourd'hui plus que jamais, et face à la mondialisation, nous n'avons autre choix que celui-là, qui doit reposer sur une vision partagée : celle d'une union des peuples, avec une interaction dynamique entre tous les citoyens africains ", a-t-il déclaré lors de la cérémonie d'allumage solennelle de la Flamme de l'Unité africaine. Cette cérémonie n'a également pas empêché le chef de l'Etat de voir son vœu se réaliser ce samedi là, celui d'aller à la rencontre des populations à la base.

Une réflexion de Marc Gbaguidi

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 10:48

talon Après la décision rendue par la Cour d'appel de Paris, l'homme d'affaires béninois Patrice Talon est intervenu sur Radio France internationale (Rfi). Voici un extrait de sa déclaration faite hier mercredi.

Rfi : Quel sentiment vous anime après cette décision de la Cour d'appel de Paris ?

Je suis plutôt satisfait de cette décision de la Cour d'appel de Paris qui permettra aux autorités béninoises de produire les preuves de leurs accusations, et tout le monde constatera définitivement qu'il s'agit d'une machination grotesque digne d'un polar plutôt médiocre.

 

Rfi : Il y a notamment ce rapport du Fbi qui identifie des substances toxiques dans les médicaments saisis.

- Je ne suis pas concerné par les produits qui ont été soumis à expertiseMais il est utile et important pour la manifestation de la vérité que ce rapport puisse être versé officiellement au dossier. C'est vrai que le temps que ça prend n'est pas pour moi agréable mais c'est le prix à payer pour que mon honneur soit sauf.

 

Rfi : Concernant la procédure au Bénin, le juge d'instruction a prononcé un non-lieu vendredi dernier en votre faveur mais le Procureur a fait appel. Qu'est ce que vous pensez de ce non-lieu ?

C'est un non lieu qui me soulage mais ne me satisfait pas, parce que le juge a pris acte des faits tels que présentés par la machination de mon accusateur. Mais heureusement il n'a pas réussi à en tirer les conséquences juridiques devant conduire à ma condamnation. Je crois qu'il a voulu ménager sa conscience et l'obligation de service.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 10:45

prd.jpg La Direction Exécutive du Parti du Renouveau Démocratique à l’issue d’une réunion tenue dans la soirée de ce jeudi 23 mai 2013, a rendu publique une déclaration relative à l’affaire du juge Angelo Houssou, elle-même relative à l’affaire Yayi-Talon.

Voici les déclarations du 23 mai 2013 et celle du 30 octobre 2012.

DECLARATION DU PRD

du  23 mai 2013

Face aux multiples réactions suscitées par l’ordonnance de non-lieu rendue le 17 mai 2013 par le Juge d’instruction du Tribunal de Cotonou et après avoir pris connaissance de l’arrêt rendu le 22 mai 2013 par la Cour d’Appel de Paris, tous deux dans l’affaire MinistèrePublic./.Patrice Talon et consorts, le PRD ne peut que renvoyer à sa déclaration du 30 octobre 2012.

Toutefois, le PRD condamne les mauvais traitements infligés au Juge HOUSSOU et leurs effets sur sa famille; dans un régime de démocratie, lorsque la décision d’un Juge préjudicie aux intérêts d’une partie, celle-ci exerce les voies de recours prévues par la loi et s’en tient à elles.

DECLARATION

(du 30 octobre 2012)

La Direction Exécutive Nationale (DEN) du PRD s’est réunie le samedi 27 octobre 2012 à Porto-Novo. A cette occasion, elle a pris connaissance de l’information qui défraie la chronique depuis le lundi 22 octobre. Il s’agit essentiellement des déclarations faites en conférence de presse par le Commissaire Central de Cotonou et le Procureur de la République, au sujet de la tentative d’empoisonnement contre la personne du Chef de l’Etat.

Les membres de la Direction Exécutive Nationale (DEN), ont postérieurement à la réunion, écouté le lundi 29 octobre, les déclarations faites sur la station RFI par la personnalité principalement indexée.

Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cette affaire. C’est le rôle de la Justice, et elle est saisie du dossier. Qu’elle accomplisse son travail en toute indépendance. Qu’elle le fasse dans le respect des lois de la République, et dans le respect des droits de la défense. Et que chacun de nous observe la présomption d’innocence. Nous faisons confiance à la justice de notre pays. En attendant qu’elle se prononce, nous exprimons au Chef de l’Etat notre profonde compassion.

L’événement ne manquera pas de secouer encore une fois le Bénin, pour en fin de compte le diviser. Il s’agit d’une nouvelle manifestation de la crise morale, politique, sociale et économique que traverse le pays depuis de longs mois.

Devant cette situation, nous avons deux préoccupations essentielles.

1er- préserver la démocratie et ses valeurs, préserver la stabilité des institutions et la sécurité des béninois

2éme- améliorer la croissance par des réformes économiques appropriées et par la bonne gouvernance, pour le mieux être de nos populations.

Ces préoccupations, sont les priorités du PRD. Elles appellent de la part du Chef de l’Etat, premier responsable de la cohésion nationale, des initiatives d’écoute et d’échange constructifs qui mobilisent les Béninois autour des vrais défis. Le PRD sera réceptif à ces initiatives.

Fait à Porto-Novo le 30 octobre 2012

                                                                                              La Direction Exécutive Nationale du PRD

La Direction Exécutive Nationale du PRD

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 10:55

Déclaration de l’Union fait la Nation

Depuis le vendredi 17 Mai 2013, un juge d’instruction, Angelo Houssou, est en résidence surveillée à Cotonou. Interpelé par la police, qui l’a séquestré toute une nuit, il est actuellement privé de liberté à son propre domicile, pour avoir rendu un jugement contraire à la volonté du Chef de l’Etat. Ni les pressions des hordes de marcheurs qui encombraient les rues, ni les incantations des professionnels rémunérés de la prière dans les églises et les mosquées, encore moins le secours de personnalités compatissantes n’ont suffi pour amener le jeune juge à trahir sa conscience.
Depuis le vendredi 17 mai 2013, le Président Yayi, son gouvernement et ses soutiens politiques se débattent dans les organes de presse pour une ultime tentative de détournement de l’opinion publique d’une juste appréciation des décisions de justice. Des médias sont mis à contribution pour étouffer et déformer ce que la conscience du juge lui a dicté, après l’examen des dossiers en sa possession. Leurs antennes ont été largement ouvertes aux avocats du plaignant Yayi Boni. Elles restent largement fermées aux avocats de tous les accusés.

Mais en dépit de ce vacarme médiatique, le peuple béninois suit, avec indignation, les manœuvres grossières auxquelles le Pouvoir et ses complices se livrent. Il sait, depuis longtemps, que ses misérables conditions de vie ne les intéressent pas, que le chômage de ses enfants ne les intéresse pas, que la flambée de tous les prix ne les intéresse pas, que l’augmentation des loyers ne les intéresse pas, que ceux qui dorment sous les ponts et sur les motos à Cotonou ne les intéressent pas, que les retards de paiement de bourses et de subventions aux écoles ne les intéressent pas, etc. Les professionnels rémunérés de la prière n’adressent aucune supplication à Dieu pour amener le Pouvoir à s’intéresser aux conditions de vie de toute la population.

Bien au contraire, ils soutiennent l’arrestation de syndicaliste accusé de « crime de silence » face à la gestion hasardeuse des agents que le gouvernement lui-même a nommés et malgré la présence des auditeurs militaires et du contrôle de la gestion de la trésorerie des entreprises publiques par la présidence de la République. Au lieu de constater l’échec de ses gesticulations le Pouvoir, tente ainsi de briser la résistance des forces qui s’opposent à la gestion improvisée et désastreuse de notre pays. Cette attitude patriotique de résistance a conduit de hautes autorités en colère à s’abimer dans un langage ordurier et indigne.
Ainsi se poursuit la déchéance de notre pays. Alors que nous espérions un gouvernement d’action, nous nous sommes retrouvés avec un gouvernement de communication, d’annonces et de concussions. La pose successive de « premières pierres » aux mêmes endroits, le lancement répété d’un même chantier ou les fréquentes visites des mêmes chantiers ne peuvent remplacer la prise de mesures concrètes qui permettent aux populations de vivre mieux, en paix et en sécurité. Le silence sur de graves violations de l’éthique à l’occasion de l’organisation des concours et recrutements, par exemple, décrédibilise la répétition monotone des déclamations sur la bonne gouvernance.
L’Union fait la Nation condamne fermement cette politique de démission nationale et ses manifestations les plus récentes, notamment, les atteintes graves aux libertés publiques et à l’indépendance de la Justice ainsi que la volonté farouche de détruire toutes les organisations syndicales manifestant le moindre signe de combativité. Elle invite instamment le Président de la République à remplir sa fonction dans le respect de son serment et des lois de la République.

L’Union fait la Nation apporte son soutien ferme au juge Angelo Houssou et au syndicaliste Dieudonné Lokossou pour leur courage et leur engagement au service de la vérité et du bonheur de tous. Elle exige la levée immédiate de toute mesure d’intimidation, la restitution de son passeport au magistrat et l’organisation de sa sécurité en toute transparence. Elle rend le Pouvoir responsable de tout ce qui peut arriver à ce digne fils du Bénin et à sa famille.

L’Union fait la Nation en appelle aux jeunes des villes et des campagnes, aux fonctionnaires de tous ordres, aux artisans, aux paysans, aux intellectuels, bref à tous les citoyens du Bénin, afin que chacun prenne ses responsabilités devant l’histoire : se ranger au côté du Pouvoir et le soutenir dans ses dérives ou se ranger du côté des forces de l’opposition qui se battent pour une autre politique de justice et de paix. Se déclarer neutre aujourd’hui, c’est accepter la situation actuelle.

L’Union fait la Nation invite tous ceux qui veulent lutter contre les maux qui minent notre pays, ruinent les populations, détruisent les emplois et condamnent la jeunesse au désespoir, à la rejoindre dans le combat pour ouvrir des perspectives nouvelles et permettre à notre peuple de reconquérir sa dignité, son honneur et sa fierté.

Enfants du Bénin, debout !

Fait à Cotonou, le 20 Mai 2013

Pour l’Union fait la Nation,

Lazare SEHOUETO

Coordinateur Général du Bureau Exécutif National Transitoire

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 09:40

L’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) se réunit, demain mercredi, pour apprécier la question du juge Angelo Houssou.

Ce dernier se trouve, faut-il encore le rappeler, dans une situation délicate depuis qu’il a déclaré, vendredi dernier, un non lieu dans les dossiers présumés tentative d’empoisonnement et coup d’Etat manqué (contre Boni Yayi) dont il avait à charge l’instruction. 

Joint au téléphone, Michel Adjaka, président de l’Unamab raconte qu’une délégation du syndicat s’est rendue, samedi dernier, au domicile du juge Houssou. Cette délégation a eu une entrevue avec le Directeur général de la police nationale (Dgpn), Louis Phillipe Houndégnon. Selon ce dernier, a rapporté Michel Adjaka, les mesures prises par le gouvernement s’expliquent par son souci d’assurer la sécurité du juge. « Nous avons demandé au Dgpn de ménager les choses de sorte que les mesures sécuritaires n’empiètent pas sur la liberté du juge Houssou », a déclaré Michel Adjaka.

La justification du Dgpn a été  soutenue par le ministre de l’Intérieur, Benoit Assouan Dègla, lors de son intervention sur le même sujet dans la soirée d’hier sur la télévision nationale (Ortb). Selon Benoit Dègla, le juge Houssou n’est nullement assigné en résidence surveillé, comme il le dit. « Il est totalement libre de ses mouvements », a martelé le ministre de l’Intérieur.

Seulement, le premier responsable de l’Unamab, qui qualifie la situation de délicate et confuse, a annoncé la tenue d’une assemblée générale extraordinaire du syndicat demain. Cette réunion débouchera sans doute sur une position officielle de l’Unamab sur la question du juge Angelo D. Houssou.

Source : La nouvelle tribune

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