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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 08:58

fatouma4.jpg · Plus de 8 milles ha de cultures ensevlis

·        ·  Première épreuve pour Fatouma Mamadou Djibil

Malanville est en pleures depuis hier matin. Ses lamentations et complaintes ont embrassé tout le peuple béninois qui voit désormais son grenier immergé par les eaux du Niger. Maïs, riz et autres produits vivriers résident, dorénavant au fond des eaux rendant ainsi hypothétique tout espoir de rendement. Dure épreuve la nouvelle ministre de l’agriculture béninoise.

De sources crédibles, la superficie disparue sous les eaux pourrait dépasser les 8 milles hectares. Cette information a été confirmée par le Maire Issiaka Bako de la commune de Malanville. En effet, joint au téléphone par notre rédaction, le premier représentant de la commune sinistrée a dit être « très touché par cet événement ». Il ne conteste pas l’estimation de 8 milles hectares de champs touchés par la calamité. Au contraire, il trouve même que « cette estimation n’est que provisoire et pourrait être revue à la hausse ». Ce bout de phrase prononcée par le maire de la commune en détresse laisse deviner la grandeur de la catastrophe. Les autorités béninoises redoutaient déjà ce scandale. Selon Agence Bénin Presse, « le directeur général de l’Agence nationale de la protection civile, le commissaire de police César Agbossaga a donné, lundi, l’alerte au sujet des risques d’inondations à Malanville et Karimama dans le département de l’Alibori et appelé à préparer les secours ». Seulement, cette alerte si elle a servi à ne pas être surpris par l’évènement n’a, cependant pas permis de sauver les champs. Cette dérive du fleuve frontière du Bénin et du Niger est un effet des changements climatiques. Curieusement, depuis ce lundi, l'Association internationale de climatologie organise au Palais des Congrès de Cotonou les travaux du 26ème colloque sur les effets pervers de la variabilité et du changement climatique. Ce n’est, peut être que le premier tour que les eaux joueront bientôt au Bénin et à ses pays limitrophes.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:51

Les résultats du Certificat d'Etude Primaire (Cep) session de juin 2013 ont été proclamés dans la soirée ce jeudi. Ces résultats estimés à 86,4% viennent après un premier report de la date de la proclamation initialement prévue pour le 3 juillet dernier.

Ils sont 86,4% d'écoliers au plan national à être déclarés admis au Certificat d'Etude Primaire (Cep) session de juin 2013C'est ce qu'a annoncé hier soir Albert Adagbé, directeur de cabinet du Ministère de l'Enseignement Maternel et Primaire (Memp). En ce qui concerne la performance de chacun des douze départements que compte notre pays, même si les réels pourcentages ne sont pas encore rendus disponibles, on peut relever qu'aucun d'eux n'a enregistré un résultat en dessous de 80%. C'est d'ailleurs le département de l'Atlantique-Littoral qui vient en tête tandis que celui de l'Atacora-Donga tient la lanterne rouge pour cet examen de fin d'année. Pour l'autorité, toute comparaison faite laisse entrevoir que ces résultats sont nettement meilleurs à ceux enregistrés au bout de l'année scolaire précédente. Cette performance, à l'en croire, serait justifiée par l'accalmie qui a régné durant l'année scolaire écoulée. C'est donc pourquoi Albert Adagbé a félicité les enseignants pour le travail abattu tout au long des neuf mois de cours.

Une information de Rodrigue Tokpodounsi

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 20:45

Ciano.jpg Le bureau directeur de l’association ‘’Le Sénat des jeunes du Bénin’’ a tenu dans la soirée de ce jeudi 12 juin 2013, une conférence de presse. L’objectif de cette réunion organisée à la viens vite était d’informer les uns et les autres de la piraterie des adresses électroniques de l’institution. C’est M. Ciano AKAMBI, le Président de l’association qui a dirigé la séance. Après avoir remercié les membres et les journalistes présents, il a félicité leur promptitude. C’est alors qu’il est revenu sur l’historique de l’association ainsi que ses objectifs fondamentaux. « C’est une nouvelle heureuse que de voir ces béninois qui croient encore en un Bénin nouveau, redoré des blasons qui ont été les siens dans l’histoire ; c’est au surplus, une grande joie que de voir ces jeunes africains qui croient également en une Afrique nouvelle et unie », a commencé le Président de l’association ‘’Le sénat des jeunes du Bénin’’ avant de continuer ; « nous avons réaffirmé récemment encore notre volonté de dépasser les frontières béninoises pour associer à notre cause les jeunes des autres Etats africains ». Seulement, des personnes mal intentionnées tapies dans l’ombre ont déjà commencé par s’ériger en barrière à cette noble cause. « Après notre passage sur la radio Rfi, nos adresses électroniques ont été piratées », a lâché avec regret M. Ciano AKAMBI avant de prier les uns et les autres à faire attention à quiconque qui essaierait de prendre contact avec eux au nom de l’institution. D’ailleurs, a-t-il rappelé aux jeunes du Bénin et des autres pays que la seule adresse de l’association est lesenatdesjeunesbenin@gmail.com. Et le numéro le +229 64737404. Ernest Houssou, un membre influent de l’association a, à sa prise de parole regretté cet acte qu’il qualifie d’ « attentat au développement de l’Afrique ». et ce n’est, peut être qu’un simple euphémisme à entendre le Chargé de mission qui lui, affligé trouve, prophétique que « ce n’est peut être que le début d’un plan de sabotage pour empêcher l’éclosion de ce mouvement panafricaniste ».

africa.jpg

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 21:04

internetMalgré une bonne bande passante, le Sénégal est loin d'être le pays le plus rapide quant à la vitesse de la connexion internet en Afrique. En effet, selon l'indice Net index, les pays africains sont loin derrière les pays développés. Ils ne parviennent à se classer qu'à la 69e position mondiale sur un panel 182 pays.

Au niveau mondial Hong Kong reste en tête du classement grâce une vitesse de téléchargement Internet qui fait rêver avec 45,57 Mbps en moyenne. L'indice Net Index, calculé à partir de millions de résultats de tests récents via Speedtest.net, compare et classe les vitesses de téléchargement des consommateurs du monde entier. Ainsi donc, la valeur de l'indice correspond à " la moyenne mobile en Mbps (mégabits par seconde) au cours des 30 derniers jours pour une distance moyenne entre le client et le serveur inférieure à 300 miles ".

Au niveau de l'Afrique, c'est le Rwanda qui occupe la première place avec 7,43Mbps et se classe à la 69ème place au niveau mondial. Le Sénégal est à la 28ème place au niveau Afrique et à la 176ème place au niveau mondial. Donc, le Sénégal doit redoubler d'effort dans ce sens. Voici le classement de la rapidité de l'internet en Afrique.

 

Le classement de la rapidité de l'Internet en Afrique:

Rwanda : 1er en Afrique, 69e mondial, 7,43 Mbps

Le Rwanda, qui gagne 3 places depuis l'année dernière, détrône Madagascar avec une vitesse de téléchargement moyenne de 7,43 Mbps. 3.566 adresses IP uniques ont été testées entre le 04 février et le 05 mars 2013. Le pays doit son amélioration aux efforts de MTN RwandaCell dont les utilisateurs téléchargent à une vitesse de 4,44 Mbps contre 1,25 Mbps.

 

Madagascar : 2e en Afrique, 76e mondial, 7,02 Mbps

La grande île se maintient et propose toujours des vitesses Internet bien au-dessus de celles disponibles dans la plupart des pays africainsLe pays perd une place par rapport à l'année dernière mais reste toujours bien mieux classée que les poids lourds Africains comme l'Afrique du Sud et le Nigeria qui enregistrent des vitesses de téléchargement respectives de 3,86 et 2,37 Mbps. Madagascar est 76e mondial selon les résultats des tests sur 9.978 IP uniques entre le 04 février et le 05 mars 2013. Dans la capitale, Antananarivo, la vitesse moyenne a bondi de 2,12 Mbps à 6,85 Mbps par rapport au mois d'août 2012. Le fournisseur de services Internet Data Telecom Service offre les services les plus rapides avec une vitesse moyenne de 7,45 Mbps.

 

Ethiopie : 3e en Afrique, 87e mondial

Les résultats ont été obtenus en analysant les tests sur 3.189 IP uniques entre le 6 novembre 2012 et le 5 mars 2013. Le pays doit sa 3e place africaine à son FAI Ethio Telecom qui offre une vitesse moyenne de téléchargement exceptionnelle en Afrique de 16,80 Mbps.

 

Ghana : 4e en Afrique, 88e mondial, 5,34 Mbps

Le Ghana se classe 4e en Afrique de justesse derrière l'Ethiopie avec une vitesse de téléchargement de 5,34 Mpbs. 234.707 tests ont été réalisés par Net index sur 49.497 IP uniques entre le 04 février et le 5 mars 2013. Le pays réalise ainsi une ascension de 6 places dans ce Top 10 africain par rapport au mois d'août 2012 grâce à l'opérateur Scancom Ltp qui propose une vitesse de téléchargement moyenne de 9,14 Mbps. La capitale Accra enregistre une vitesse moyenne supérieure à la moyenne nationale avec 6.21 Mbps.

 

Libye : 5e en Afrique, 90e mondial, 5,18 Mbps

La Libye reste à la 5e place du classement africain avec une vitesse moyenne de téléchargement de 5,18 Mbps, en hausse par rapport aux observations de l'année dernière à 4.27 Mbps. Net Index a effectué 18.155 tests au total sur 1.897 adresses IP uniques dont 1.009 sont utilisées pour l'indice actuel.

 

Mali : 6e en Afrique, 95e mondial, 4,87 Mbps

Le Mali rentre dans le top 10 et gagne 63 places mondiales avec une vitesse Internet de 2,87 Mbps contre 1,64 l'année dernière. La hausse est confirmée dans la capitale Bamako où les téléchargements se font en moyenne à une vitesse de 4,06 Mbps. L'opérateur Orange Mali, propose une vitesse Internet assez décevante à 2,85 Mpbs en moyenne selon les observations de Net index sur 1.083 adresses IP.

 

Kenya : 7e en Afrique, 96e mondial, 4,83 Mbps

A partir des 83.520 adresses IP uniques testées au Kenya, le pays pointe à la 96e position de la liste globale, avec une vitesse de téléchargement moyenne de 4,83 Mbps ; en légère progression par rapport aux 4,32 Mpbs de l'année dernière. La capitale, Nairobi, illustre bien cette mesure à l'échelle nationale avec 4,89 Mbps. Parmi la vingtaine de FAI testés Global Web Intact arrive en tête avec une vitesse moyenne de 14,92 Mbps, suivi par JTL-Internal-Use avec 9,77 Mbps. Les vitesses de téléchargement les plus basses ont été relevées sur les connexions offertes par le Norfolk Hotel à 0,97 Mbps en moyenne.

 

Cap-Vert : 8e en Afrique, 100e mondial, 4,67 Mbps

Ce petit pays se classe à la 100e position mondiale. Les résultats ont été obtenus en analysant les données de tests effectués entre le 4 février et le 05 mars 2013 où 5.728 IP uniques ont été évaluées via 17.243 essais dont 448 utilisés pour l'indice actuel.

 

Réunion : 9e en Afrique, 101e mondial, 4,55 Mbps

L'île de la Réunion est à la 101e place mondiale des pays où l'Internet est le plus rapide en termes de vitesse de téléchargement. Neuvième de ce top 10 africain, le pays doit sa place à l'opérateur CEGETEL qui fournit des connexions à 6,59 Mbps contre 0,89 Mbp par France Telecom. La ville de Saint Denis offre des vitesses de téléchargement supérieures à la moyenne nationale avec 5,10 Mbps.

 

Zimbabwe : 10e en Afrique, 106e mondial, 4,43 Mbps

Ce pays, voisin de l'Afrique du Sud, se classe 106e à l'échelle mondiale et figure toujours dans le Top 10 africain même s'il perd 7 places et 1,32 Mbps en vitesse de téléchargement. 6.496 IP uniques ont été testées entre le 04 février et le 05 mars 2013. Powertel Communications (Zimbabwe) et Telone PVT Ltd tirent l'indice vers le bas avec leurs vitesses moyennes respectives de 0,83 Mbps et 0,91 Mbps.

 

Tout le classement africain

Afrique Monde Vitesse de téléchargement au 5 mars 2013

1 69 Rwanda, 7,43 Mbps

2 76 Madagascar, 7, 02 Mbps

3 87 Ethiopie, 5,39 Mbps

4 88 Ghana, 5, 34 Mbps

5 90 Libye, 5, 18 Mbps

6 95 Mali, 4, 87 Mbps

7 96 Kenya, 4, 83 Mbps

8 100 Cap vert, 4 ,67 Mbps

9 101 Réunion, 4, 55 Mbps

10 106 Zimbabwe, 4, 43 Mbps

11 110 Maroc,4, 11 Mbps

12 116 Afrique du sud, 3, 86 Mbps

13 113 Ouganda, 3,54 Mbps

14 126 Angola, 3, 37 Mbps

15 130 Mauritanie, 3, 23 Mbps

16 134 Tunisie, 3, 03 Mbps

17 144 Swaziland, 2, 65 Mbps

18 148 Lesotho, 2, 56 Mbps

19 151 Mozambique, 2, 43 Mbps

20 154 Nigeria, 2, 37 Mbps

21 155 Zambie, 2, 28 Mbps

22 158 Côte d'ivoire, 2, 26 Mbps

23 163 Seychelles, 2, 07 Mbps

24 164 Malawi, 2,01 Mbps

25 171 Soudan, 1, 80 Mbps

26 172 Maurice, 1, 53 Mbps

27 174 Egypte, 1, 35 Mbps

28 176 Sénégal, 1, 27 Mbps

29 178 Botswana, 1, 16 Mbps

30 179 Algérie, 1, 12 Mbps

31 181 Bénin, 0, 74 Mbps

32 182 RDC, 0, 60Mbps

Source : Socialnetlink.org

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 13:27

La mauvaise gestion de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) par son Directeur général, René-Auguste Yérima, était au cœur d’un point de presse donné par quatre membres du Conseil d’administration.

C’était ce mercredi 29 mai 2013 au Bénin Marina hôtel à Cotonou. « Depuis qu’il est arrivé là, la caisse a déjà perdu plus de 2 milliards de par son fait… », a déclaré le Président du Conseil d’administration (C.A) de la Caisse nationale de sécurité sociale, Sébastien Ajavon. Il dénonce ainsi la mauvaise gestion érigée en système de gouvernance par le Directeur général de la Cnss, René-Auguste Ali Yérima.

Selon ses propos, le blocage du fonctionnement normal de la société, les violations intempestives des textes, le pillage systématique des ressources à des fins personnelles, le bradage des domaines de la Cnss et les prises de décisions sans l’avis du Conseil d’administration sont autant de fautes graves révélées par M. Ajavon dans la gestion de M. Yérima. « Les faits sont têtus. Ce qui se passe à la Cnss est très dangereux.

Le Directeur général et le ministre du Travail ont bloqué le fonctionnement normal de la Cnss…. », a-t-il déclaré.

Le comble, selon lui, est la mauvaise gestion des placements des ressources de la caisse dans les banques par le Dg. « Or, ce sont les placements qui permettent de payer les pensionnaires… », a précisé Sébastien Ajavon. Il est revenu à Moïse Sèdjro, représentant de la Centrale syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) à la Cnss de dénoncer les insubordinations du Dg au Conseil d’administration. « Le Directeur général a empêché le Président Ajavon d’organiser une séance du C.A parce qu’il lui a adressé une demande d’explication pour avoir placé 6 milliards de la caisse à la banque sans son avis… », a déclaré Moïse Sèdjro, avant de révéler que le Dg est soutenu dans ses agissements par son ministre du travail.

Pour sa part, le syndicaliste Dieudonné Lokossou a fait des révélations sur les primes faramineuses que s’offre le Dg René-Auguste Ali Yérima. « Sans informer personne, il a pris un arrêté pour se fixer 250.000 FCfa pour ses déplacements à l’extérieur et 100.000 FCfa pour ses déplacements à l’intérieur du pays. Dieu seul sait combien de missions il a déjà effectuées. La vérité est éternelle. Il y a trop de problèmes à la Cnss. On a rencontré le Président de la République et rien n’a bougé… », s’est-il désolé. Pour ce faire, Sébastien Ajavon et ses compagnons ont souligné que la Cnss court sa disparition, si rien n’est fait pour arrêter la saignée organisée par le Dg René-Auguste Ali Yérima, surtout que le mandat du Conseil d’administration qui veillait au grain est arrivé à terme depuis décembre 2012

A suivre 

soucrce: 24haubenin.info

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 13:24

La dernière sortie médiatique du Secrétaire permanent du Conseil Présidentiel de l’Investissement a permis de comprendre qu’au-delà des relatifs efforts réalisés par le Bénin dans le rapport « Doing Business », notre pays excelle mieux en bonne Gouvernance et dans la lutte contre la corruption. En témoigne le dernier classement de l’Indice Ibrahim de la Gouvernance africaine (IIga) de la Fondation Mo Ibrahim selon lequel le Bénin occupe tout simplement la première place dans l’espace Uemoa. De quoi rassurer les investisseurs étrangers que même si les réformes touchant les indicateurs «Doing Business» n’évoluent pas encore comme il se doit, le Bénin demeure une destination rassurante en matière de bonne gouvernance.  

La notoriété du rapport «Doing Business» leur fait largement ombrage au Bénin. Pourtant, ils  constituent également des repères pour des investisseurs étrangers et des partenaires techniques et financiers. Dans certains de ces indices, le Bénin semble tirer son épingle du jeu. C’est ce que révèle la récente sortie médiatique du Secrétaire permanent du Conseil Présidentiel de l’Investissement sur la présentation du Rapport Doing Business 2013. Cette sortie de Nasser Yayi aura permis de mettre la lumière sur les efforts faits par le Bénin au niveau de ces autres indices de performance, comme l’Indice Ibrahim de la Gouvernance africaine (IIga), l’Indice de perception de la corruption (Ipc) et l’Indice de Compétitivité Globale (Icg). Ils ont la vocation, tout comme le rapport Doing Business, d’influencer la prise de décision d’un investisseur étranger. L’Indice Ibrahim de la Gouvernance Africaine encourage la gouvernance et le leadership afin d’accélérer la transformation du continent africain

Selon cet indice mesuré sur la base de 14 indicateurs regroupés en quatre (4) catégories que sont la Sécurité et la Souveraineté du Droit, la Participation et les Droits de l’Homme, le Développement Economique Durable et le Développement Humain, le Bénin a occupé la 13ème place avec un score de 57.8 (sur 100) en 2012 sur les 52 pays évalués en Afrique, la moyenne africaine tournant autour de 51.2 et celle ouest-africaine autour de 51.9. En termes de Bonne Gouver-nance, selon la référence africaine que représente l’IIGA de la Fondation M. Mo Ibrahim, le Bénin est 1er de l’Uemoa et 3ème de la zone Cedeao. Ce classement place le Bénin devant des pays comme le Sénégal (16ème en Afrique) et la Côte d’Ivoire (47ème en Afrique). Le Bénin devance également des pays comme le Maroc (15ème en Afrique), le Gabon. Il s’agit là du sixième classement des pays d’Afrique. L’Indice souligne une nette amélioration de la gouvernance sur le continent africain par rapport aux années antérieures. Néanmoins, pour chaque pays pris à part, il peut y avoir des améliorations mais aussi des régressions.

 

La meilleure note…

La plus grande note de l’Indice est attribuée à l’île Maurice (82,8 points sur 100 de possible), suivi du Cap Vert (78,4 points), du Botswana (77.2 points), des Seychelles (73.4 points) et enfin l’Afrique du Sud termine le classement des cinq (5) premiers pays africains à respecter les critères de bonne gouvernance. Pour le Cap Vert par exemple, petit pays par excellence, l’Etat a su entreprendre des réformes économiques très remarquables conférant ainsi une bonne croissance économique au pays. Dans le top 10 du classement, on retrouve le premier pays d’Afrique francophone à apparaître dans le classement, il s’agit de la Tunisie qui se place à la 9ième place. Dans cet environnement, le classement du Bénin mérite d’être remarqué et salué. Seulement, le plus difficile est de se maintenir à ce niveau. Et là, rien n’est moins sûr ! Par ailleurs, au sujet de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de l’organisation Transparency International, le Bénin est classé 94ème en 2012 sur 176 pays, 100ème en 2011 et 110ème en 2010, soit 16 places gagnées. Toujours selon l’Ipc de 2012, le Bénin est et reste un pays mieux perçu que d’autres pays comme le Mali, le Niger, le Togo, la Cote d’Ivoire et la Guinée-Bissau. Sur le plan continental, l’indice place le Bénin à la 17ème place sur 47 et à la 5ème position au sein de l’espace Cedeao. Mieux que son rang de 119è sur 144 économies au niveau de l’Indice de Compétitivité Globale (ICG) 2012-2013 du Forum Economique Mondial (FEM), le Bénin tient le score de 3.61 et a la meilleure note de 7. Dans le rapport précédent, le Bénin a occupé la 104ème place avec une note de 3.78, soit 15 places gagnées. Selon l’indice d’attractivité des IDE du World Investment Report 2012, l’économie béninoise est classée 149ème sur 181 économies, représentant ainsi la 4ème économie de l’Uemoa, venant après le Niger, le Mali et le Sénégal, respectivement 25ème, 101ème, et 140ème sur le plan mondial. La conjonction de ces différents indices de performance avec le rapport Doing Business permettrait à ce que les investisseurs étrangers aient confiance en l’économie béninoise et à l’environnement des affaires au Bénin. C’est toujours pour cette confiance qu’il est nécessaire d’évoquer ces différentes performances, même si certaines ne sont pas bonnes pour le Bénin.

Source La presse du jour

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 13:16

Des confrères de Canal 3 Parakou ont été conduits conduits de leur rédaction à la brigade mercredi. Ils devraient dire aux gendarmes où sont les étudiants venus de Cotonou dont ils auraient couvert une manifestation. On leur a aussi interdit de diffusé le reportage. Le chef antenne HAAC cherche à vérifier l'info tout en rappelant que le journaliste a le droit de chercher l'information pour les populations. Le patrons des "embarqueurs" a nié d'abord ces faits flagrants, en éconduisant l'équipe de l'ORTB Parakou qui s'est rendue à la compagnie de gendarmerie. Pour information, c'est le commandant adjoint en la personne du capitaine Boni Gomina qui a dirigé de main de maître l'interrogatoire du cadreur Moufid Sagbohan et du journaliste Stanislas Fernand Lanlozè de la télévision Canal 3 Bénin, après qu'ils aient été embarqués manu militari à leur base. Par la suite, le commandant de la compagnie, Ganiou Bandélé Coffè, a regretté l’incident au micro des confrères de Fraternité FM, arguant qu’il y a « maldonne ». Il parle plutôt « d’une collaboration et non d’une interpellation ». Le ridicule... ! Au fait, quelles sont les autorités qui ont donné l'ordre de tirer à balles réelles sur des étudiants? Ou bien les hommes en uniforme l'ont-ils fait de leur propre chef? Qui sont-ils (leur identité)? Voilà les questions qui dérangent les uns et les autres, au point de s'en prendre ouvertement à la pauvre presse. Triste, le Bénin devient de plus en plus. Mais je suis persuadé que nous n'avons rien vu encore... !

 

 

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 13:15

« Oui, j’ai porté plainte contre lui et toute sa bande devant le doyen des juges d’instruction pour abus de pouvoir, violences et voies de faits, arrestation et détention arbitraires… », a déclaré au téléphone, le juge d’instruction du sixième cabinet du tribunal de première instance de Cotonou, Angelo Houssou. Il a ainsi assigné le Directeur général de la Police nationale (Dgpn), Louis-Philippe Houndégnon, et son adjoint, Nazaire Hounonkpè contre les traitements dont il a été victime de la part de la Police nationale, le 17 mai 2013, après son ordonnance de non-lieu dans l’affaire dite de tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat. 

En assignant le Directeur général de la Police nationale et son adjoint, Angelo Houssou est bien dans la logique de l’Unamab. Donc, c’est un autre volet de l’affaire dite tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat qui commence.

Source 24haubenin.com



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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 13:09
Certains étudiants avaient été arrêtés suite à la grève musclée menée par les étudiants de l'Université de Parakou pour manifester leur mécontentement de la gestion des œuvres universitaires. Ils sont passés devant le juge ce jour. 5 étudiants d'entre eux sont libérés ; le Président de l'UNEUP, GNARIGO lui, devra attendre le 6 juin pour connaître son sort. Maître BAPARAPE s'est constitué pour défendre les étudiants.  

Une information de Gaston Yamaro

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 10:46

Amnesty International a publié depuis la semaine dernière son rapport de 2013 dont le Bénin ne devrait se réjouir. Lorsqu'on sait que la publication de ce rapport intervient à un moment où notre pays est sous les feux de la rampe avec les affaires de tentatives d'empoisonnement et de coup d'Etat, l'on peut se demander si ces derniers événements défavorisent, ou aident les autorités béninoises qui doivent envoyer un complément d'informations à la justice française pour une éventuelle extradition de leurs citoyens mis en cause.

L'organisation internationale de défense des droits de l'homme révèle en effet dans son rapport que le gouvernement a tenté de réprimer des voix dissidentes tout au long d'une année marquée par des désaccords concernant la gouvernance et un projet de révision constitutionnelle. C'est donc un rapport relatif au respect des droits humains pas très favorable au Bénin. Comme on peut s'en rendre compte, le projet de la révision de la Constitution occupe une place de choix dans ce rapport qui, selon Amnesty International, a opposé en 2012 la classe politique béninoise. C'est ce même motif qui est aujourd'hui à la base de la brouille entre l'homme d'affaires Patrice Talon et le Chef de l'Etat, Boni Yayi. En octobre 2012, l'opinion publique nationale et internationale apprend avec étonnement que le Président de la République a échappé à une tentative d'empoisonnement commanditée selon la justice par Patrice Talon>

es présumés complices arrêtés ont été mis en prison pendant qu'il a été délivré contre le sieur Talon un mandat d'arrêt international pour, entre autres accusations, association de malfaiteurs. C'est alors que le principal mis en cause, depuis Paris où il s'est réfugié, est sorti de son mutisme pour dire sa part de vérité dans cette scabreuse affaire. A l'en croire, le Président Boni Yayi veut réviser la Constitution pour s'offrir un troisième mandat et l'a sollicité à cet effet. C'est son refus qui lui vaut ce qu'il a appelé " montage grotesque ". En réponse, la défense du Chef de l'Etat rappelle combien de fois, le président de la République a manifesté son désir de se conformer aux prescriptions constitutionnelles relatives à la limitation du nombre de mandat présidentiel. Depuis lors, la confusion s'est installée dans cette affaire et on ne sait plus qui croire. Mais, depuis le 17 mai dernier, un rebondissement est intervenu dans le dossier, avec le non-lieu prononcé par le juge d'instruction en charge du dossier qui demande la libération pure et simple des prévenus et la levée du mandat d'arrêt lancé contre Patrice Talon .

 

L'extradition en question

Après la demande faite par les autorités béninoises, le processus d'extradition suivait son cours quand est intervenue la décision du juge. La décision de la Cour d'Appel de Paris en date du 22 mai dernier qui était vivement attendue a été renvoyée, contre toute attente, au 18 septembre 2013, en attendant l'analyse du complément d'informations demandé à la partie béninoise. Entre autres, la justice française demande qu'un point lui soit fait sur le projet de révision de la Constitution et sur l'abolition de la peine de mort. Sur le premier point, la déclaration d'Amnesty International est assez explicite même si les thuriféraires du régime en place disent qu'il n'en a jamais été question. Du coup, les observateurs pensent que le rapport d'Amnesty International pourrait peser dans la balance, sans compter que pour ce qui est de la peine de mort, la loi n'est promulguée à ce jour.

Edgar Gnimavo

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