Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

Texte Libre

Recherche

7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 10:09

L'homme d'affaires béninois Patrice Talon a été interpellé mercredi 5 décembre à son domicile parisien. Une information confirmée par son avocat Maître Joseph Djogbénou. Le Bénin avait délivré un mandat d'arrêt international à son encontre dans le cadre de la tentative d'empoisonnement contre le chef de l'Etat Boni Yayi. Dans ce dossier sensible, Patrice Talon est accusé d'être l'instigateur présumé, le cerveau de cette tentative. D'après son avocat, Talon, détenu dans les locaux de la police, doit être présenté ce jeudi 6 décembre au procureur de la République qui doit décider de son arrestation ou sa remise en liberté provisoire sous contrôle judiciaire.

Pour Maître Joseph Djogbénou, l’avocat de Patrice Talon, l’extradition de son client vers le Bénin, bien que théoriquement possible, n’en demeure pas moins fort improbable. Toutefois, il soulève une inquiétude d'ordre procédurale.

« Les règles de procédure, la pratique procédurale au Bénin ne permettent pas aux autorités françaises d’être rassurées sur la prise en compte des questions liées à la protection de la liberté et des droits individuels. »

Source Rfi

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 11:48

icc et consorts La nouvelle est tombée en début de week-end dernier. Certains responsables d’ICC-Services ont été libérés par la justice. Cette situation n’ayant pas plu aux épargnants et autres citoyens, ces derniers menacent de se  faire entendre par les autorités pour qu’une issue favorable soit trouvée à cette affaire. Voici quelques réactions. 

 

Attinkpasso Odette, commerçante

« Je constate qu’on veut ramener des affrontements dans le pays ». « Je suis peinée de dire qu’au Bénin, nous marchons sur la tête. Comment peut-on libérer ceux-là qui nous ont grugés sans qu’on ait encore un résultat de notre situation ? Je me pose cette question d’autant plus que nous traînons toujours les séquelles. J’ai fais des prêts au niveau d’une institution financière que je n’ai pas réglé faute de n’avoir pas recouvré mes sous déposés à Icc-services. Je constate qu’on veut ramener des affrontements dans le pays avec cette décision de justice. »

 

Josué   Lémon, Rebobineur

« Nous avons été ruinés par Icc-services. J’ai perdu mon emploi avec cette affaire»

« Il faut qu’on fasse beaucoup attention avec la situation actuelle. On ne pas nous faire çà. Il faut les contraindre à nous payer nos sous. Je dois à des gens et ils sont venus confisquer mes machines parce que je n’ai pas respecté les échéances. Nous avons été ruinés par Icc-services. Ce qui a fait que j’ai perdu mon emploi aujourd’hui. »

 

Nadjim, Opérateur économique

« Mon argent ne partira pas aussi facilement en fumée ». « Libérer ces responsables d’Icc-services, c’est une grande pagaille que la justice veut créer dans le pays. J’ai près de deux millions de francs CFA coincés dans leurs poches et vous pensez que si on règle le problème de cette façon, nous allons laisser faire ? Je crois que le Chef doit réagir sinon beaucoup de chose risque de se passer. En tout cas, mon argent à moi ne partira pas aussi facilement en fumée. Est-ce qu’ils vont nous rembourser nos sous une fois leur sortie ? Rien n’a été dit et c’est comme çà on a appris la nouvelle grâce aux médias. »

 

Fawaz Adoumbou, Opérateur géomètre

« Cette décision va provoquer des soulèvements ». « C’est avec un grand regret que j’ai appris la nouvelle sur des chaînes de radio. On ne peut pas vouloir une chose et en même temps son contraire. On a dit dans ce pays qu’ils ne vont pas sortir si le problème n’est pas réglé. Mais on vient de nous démontrer le contraire. Je n’ai pas grand-chose chez eux, mais je crois que ceux qui ont laissé beaucoup d’argent dans leurs caisses ne vont pas tarder à se faire justice. Cette décision pour moi va provoquer  des soulèvements. J’en suis sûr. »

 

El Hadja Madjidou, commençante à Dantokpa

« On va obliger les gens à les retourner en prison». « Je crois que les gens veulent nous obliger à se rendre justice. Tant que je n’aurai pas mes sous, ceux qui ont été libérés n’auront pas la paix. La Justice aussi, le Gouvernement aussi parce que ce n’est pas possible de les libérer sans qu’on ait encore eu une issue favorable à notre situation. On va obliger les gens à les retourner en prison  tant qu’on n’aura pas nos sous.

 

Tiburce Téblékou, Tontinier

« Je continue de traîner des dettes…la suite ne sera pas facile à gérer ». « J’ai l’argent d’autrui avec eux et on les a libérés sans aucune autre forme de procédure pour nous satisfaire. Le Président Boni Yayi a promis les contraindre à payer après sa réélection, mais rien n’est encore fait et on les sort de la prison. Mes biens ont été saisis par ceux qui déposent leurs sous chez moi et que je n’ai pas pu satisfaire du fait de la mauvaise foi des responsables de Icc-services. Les autres ont payé avant de sortir de la prison, mais eux, ils sont laissés sans qu’on ait été payé. Je continue de traîner des dettes. La suite ne sera pas facile à gérer comme on le pense. »

 

Propos recueillis par Etienne YEMADJE

 

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 09:45

Guyonne Akplogan, Directrice technique de ICC-Services et fille aînée de Guy Akplogan, Firmin Akplogan, frère cadet de Guy Akplogan, Ezéckiel Bodjrènou, directeur administratif et Ernest Tété, comptable de l’ex structure de placement illégal sont libres de leurs mouvements depuis le samedi dernier.

Ainsi, en a décidé le juge après plusieurs mois de détention préventive de ces anciens responsables d’ICC-Services dans les geôles de la Prison civile de Cotonou. Après plusieurs initiatives destinées à solliciter la clémence des autorités judiciaires pour une libération provisoire, les bénéficiaires de la décision du procureur viennent ainsi d’avoir gain de cause dans la conduite des enquêtes relatives à ce scandale financier qui a conduit à l’arrestation des principaux responsables de cette structure de placement illégal d’argent.

 En attendant les prochaines étapes dans la gestion de l’affaire ICC-Services, les victimes de « l’arnaque du siècle » s’interrogent sur le bien-fondé de ces libérations qui interviennent alors que les promesses de remboursement de leurs fonds demeurent encore, pour des milliers de déposants, loin de la réalité.

Jean-Claude D. DOSSA

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 10:12

argent.jpg Annoncé depuis quelques jours, c’est aujourd’hui, vendredi 30 novembre 2012, que le nouveau billet de 500 francs CFA sera mis en circulation au sein des huit (08) Etats membres de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO)Ainsi, conformément à la promesse faite le 03 novembre dernier à Dakar à l’occasion de la cérémonie de commémoration du 50ème anniversaire de sa création, la BCEAO met à la disposition des populations de ses Etats membres un nouveau moyen pour leurs transactions financières.

 Après plusieurs années d’utilisation de la pièce de 500 francs, c’est donc autour du billet de rimer désormais avec le quotidien des usagers du Franc CFA. A en croire les responsables de la BCEAO, le nouveau billet présente « toutes les garanties de sécurité » et le choix de sa couleur répond au souci de ne pas le confondre avec les autres billets déjà mis en circulation par la BCEAO. Comme les autres billets de banque en circulation dans les huit pays de la BCEAO, la coupure a le poisson-scie comme motif principal.

Elle est inspirée « des technologies de l’information et de la communication, illustrées par la manipulation d’une tablette tactile ». A son verso, la savane est la thématique retenue, avec un couple d’hippopotames au bord d’un marais. Notons qu’à l’issue de l’introduction de ce nouveau billet, la pièce de 500 francs CFA qui circule actuellement sera progressivement retirée.

Une information de Jean-Claude D. DOSSA

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 10:20

Un triste sort pour la population de Porto-Novo. Depuis quelques semaines, tout porte à croire que tous les dieux sont contre la ville aux trois noms. La totale indisponibilité du courant électrique, l'absence d'eau courante dans les robinets et surtout la raréfaction de l'essence, sont le lot quotidien et malheureux des citoyens qui vivent un véritable cauchemar. S'approvisionner en carburant aux abords des voies et dans l'une des stations-services de la Société nationale de commercialisation de produits pétroliers (Sonacop) n'est plus chose facile ces derniers jours à Porto-Novo. En plus des difficultés liées à l'approvisionnement en carburant, les populations de Porto-Novo sont confrontées à l'indisponibilité de l'eau courante mais aussi à la rupture totale de l'énergie électrique. Si les difficultés financières de la Sonacop ont conduit à l'assèchement des cuves, c'est la cessation de fourniture de courant électrique dans certaines zones de Porto-Novo par la Sbee, qui a entraîné systématiquement la coupure d'eau. L'assèchement des cuves était prévisible. Les responsables de la Sonacop dès cet instant, ont sollicité un concours du gouvernement afin de disposer de liquidité pour s'approvisionner.

Malheureusement, les usagers des stations-services de la Sonacop feront l'amer constat. Dans le même temps, l'essence frelatée est traquée jusqu'à la source ; ce qui fait qu'il faut prier ciel et terre afin de trouver du carburant dans la ville-capitale. En ce qui concerne l'indisponibilité de l'eau, elle est très criarde ; sinon comment comprendre que depuis environ 72 h, des ménages entiers ne disposent pas d'eau, ni pour les besoins courants, encore moins pour l'exploitation commerciale. Ce manque cruel d'eau crée d'énormes désagréments aux populations. Que la Sonacop continue avec ses difficultés, cela ne semble émouvoir outre mesure les usagers. Le secteur informel est là et assure ; il fournissait au moins 95% des besoins. Mais depuis peu, le carburant a déserté les cuves. Pour cause, une lutte implacable déclenchée par le gouvernement contre les contrebandiers. Il devient très difficile de se procurer de l'essence frelatée aux abords des rues de Porto-Novo. Les étalages de ces produits sont presque inexistants. Sur les quelques rares étalages qu'on rencontre, le prix du litre du carburant est passé de 450 francs CFA à 800 francs CFA. Porto-Novo vit seule sa situation ! De sources proches des vendeurs de ces produits frelatés, l'interdiction de l'essence aux abords des rues par le président béninois Boni Yayi, sa volonté de vouloir supprimer la vente de ce produit prohibé aux abords des rues du pays avant le 12 décembre prochain constituent les raisons qui font que Porto/Novo est confronté au manque de carburant. Pour l'énergie électrique et l'eau, c'est dû à l'incivisme d'un vil individu qui essayait de voler un câble sous marin pour en extraire du cuivre. La vente de l'essence frelatée nourrit plus de 80% de la population de Porto/Novo et la majeure partie des boulangeries et autres structures de fabrique de barres de glace utilisant le courant électrique vit au ralentir, voilà nombre de situations qui font vivre un triple calvaire aux populations de la ville capitale. L'accès à l'eau courante, la non disponibilité de l'énergie électrique et surtout le manque de carburant sont autant de difficultés qui viennent surcharger le lot quotidien des peines des habitants de Porto/Novo qui sont loin de finir leur calvaire. Ce qui fait que la ville capitale du Bénin vit seule sa triste situation. Et jusqu'à quand ?

Une analyse de Gérys Hadégbé

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 10:12

Les contrebandiers de l’essence frelatée communément appelée « Kpayo » au Bénin sont en grève d’une semaine depuis lundi, et ceci sur toute l’étendue du territoire national. Déjà, de longues files de motos et de véhicules débordent les stations et gagent les rues. C'est donc dire que, malgré les conséquences facheuses du commerce du Kpayo, elle permet de gagner du temps. Il serait difficile de "faire du Bénin un Hong Kong africain" en perdant de nombreuses heures à la station. Si le gouvernement n'a pas les moyens de fournir aux béninois de l'essence sans qu'ils n'aient perdu du temps, il serait plus juste de les laisser d'abord consommer du Kpayo. En attendant que l'on trouve la juste solution !!!

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:19
 L’instruction de l’affaire relative à la présumée tentative d’empoisonnement du Président de la République se poursuit. Ainsi, après avoir écouté la principale victime présumée, il y a quelques jours, c’est à une perquisition que le juge d’instruction a procédé hier mercredi 21 novembre 2012. Il s’agit plus précisément de la descente au domicile, puis au bureau de l’ancien médecin personnel du chef de l’Etat, le docteur Cissé. C’était en présence de l’intéressé et de ses avocats. 
   
 Le juge d’instruction a diligenté des perquisitions au domicile puis au bureau de l’une des trois personnes détenues dans le cadre de l’affaire relative à une présumée tentative d’assassinat du Président Boni Yayi. Il s’agit en l’occurrence de celui qui, jusqu’à la révélation de l’affaire, était le Médecin personnel du Chef de l’Etat. Les perquisitions ont eu lieu hier mercredi 21 novembre 2012 et se sont déroulées en présence du prévenu concerné et de ses avocats. Les mêmes sources indiquent que les avocats du Président Yayi Boni n’ont pas été perçus aux deux endroits. Au terme de chaque perquisition, des affaires de diverses sortes auraient été emportées sous l’œil attentif des témoins des opérations. Aucune mention n’est faite de la nature desdites affaires ; le dossier étant pendant devant la justice. Mais il doit s’agir sans risque de se tromper, des documents et matériels pouvant aider à la manifestation de la vérité. 
 Une information de Abdourhamane Touré 
Partager cet article
Repost0
22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 11:23

En séjour à Cotonou depuis le mardi 20 novembre 2012, le président du Groupe BOLLORE a été reçu en audience au palais de la Marina ce mercredi par le Chef de l’Etat, le Dr Boni YAYI. Pendant une heure, le Chef de l’Etat et Vincent BOLLORE ont évoqué les investissements structurants du groupe français au Port de Cotonou.

Après cette audience, le Président Boni YAYI et le PDG du groupe Bolloré ont effectué une visite dans l’enceinte portuaire. Ils sont allés constater la finition du terrassement du Terminal à conteneurs baptisé « Bénin Terminal », les ouvrages pour supporter les portiques de déchargement et l’approfondissement du bassin dans la zone du nouveau quai dont la concession a été attribuée au groupe Bolloré. En fait de travaux confortatifs, il s’agit du rétrécissement de la digue de 90 mètres dans la zone entrée 4, de l’élargissement de la passe d’entrée des navires et le dragage de la nasse d’environ 14 mètres pour permettre aux gros navires de manœuvrer facilement et d’entrer au port.

Selon Vincent BOLLORE, ces travaux une fois achevés, vont permettre au port de Cotonou de recevoir de gros navires dont la capacité en termes de charge de conteneurs devrait faire baisser le coût des importations et insuffler de l’oxygène à l’activité économique au BéninLa réalisation de ces travaux confortatifs permet au Bénin une utilisation optimale des investissements consentis par le millenium challenge account au port de Cotonou. Vincent BOLLORE a annoncé au Chef de l’Etat que Bénin Terminal recevra dans quelques semaines les portiques d’entrée, la grue mobile et les véhicules de transport de conteneurs.

La réhabilitation du chemin de fer au Bénin a été abordée au cours de cette sortie. Selon Vincent BOLLORE, un important projet sous régional qui tentera de relier Cotonou avec le Niger, le Burkina et la Côte d’Ivoire. Il s’agit d’un investissement d’un milliard d’euros, soit environ 650 milliards de francs CFA. « C’est un projet qui est faisable et notre groupe serait heureux de participer puisque nous sommes déjà gestionnaire d’un certain nombre de chemins de fer. C’est un projet ambitieux qui pourrait être fait pour les 5 ou 6 années à venir », a confié M. BOLLORE.

Le Président Vincent BOLLORE a annoncé au gouvernement que son groupe a acquis en face du port de Cotonou un terrain sur lequel un immeuble de 5 étages sera érigé dans les règles de l’environnement. Cet immeuble sera doté des nouvelles technologiques écologiques. « Nous voudrions faire de Cotonou la base de cette première expérience avec ce premier immeuble Top moderne de ce que peut être l’avenir du bâtiment dans un pays et l’avenir de l’écologie dans un pays qui a une richesse très important à savoir le soleil », assure-t-il.

Un compte rendu de E.ABALLO

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 10:17

todjinou Pascal Todjinou a déploré "l’insincérité" du gouvernement dans le dialogue qu’il anime avec les partenaires sociaux. Hier dimanche 18 novembre 2012 sur Océan Fm, le Secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) a dénoncé des « négociations de ruses ».

Selon le Secrétaire général de la Cgtb, les négociations en cours entre le gouvernement et les partenaires sociaux ne présagent encore rien de concret. « Ce sont des négociations fades, des négociations de ruse. On ne nous donne rien. Je pense que le gouvernement nous fait tourner en rond », a déclaré hier Pascal Todjinou sur l’émission « Cartes sur table » de la radio Océan Fm. Au micro de Virgile Ahouansè, il a fait remarqué que le gouvernement a ouvertement refusé de retourner les retenus sur salaire effectués par l’Administration lors des derniers mouvements de grève dans le milieu enseignant. « Les ministres ont dit qu’ils ne vont jamais nous retourner ça », a-t-il martelé. Au sujet de la valorisation de la fonction enseignante, un autre point figurant sur la liste des revendications, Pascal Todjinou a précisé que le gouvernement a clairement souligné manquer de ressources financières pour satisfaire les enseignants. Ces réponses de l’Exécutif n’ayant pas convaincu le syndicaliste, il a appelé les militants de la Cgtb à la mobilisation. « Il faut qu’on dispose les forces » pour arracher nos droits, a-t-il lancé.

"Il existe de liens entre mon engagement et mon arrestation"

Hier, Pascal Todjinou est aussi revenu sur les démêlés qu’il a eus avec la justice. Le bouillant syndicaliste a soutenu que son arrestation pour défaut d’assurance le 15 octobre dernier n’est pas fortuite. Il croit dur comme fer qu’il y a une main derrière sa mésaventure. "Il y a de liens entre mon engagement et mon arrestation", a-t-il affirmé. Et d’expliquer : « La veille du 15 octobre, j’ai demandé des précisions particulières au gouvernement, des statistiques très embarrassantes par rapport aux pourcentages des masses salariales sur les recettes de l’Etat. J’avais démontré que les 45% annoncés et soutenus par le gouvernement sont erronés (...) Cette question que j’ai posée n’a pas plu aux gens ». Le Sg de la Cgtb poursuit : « Je suis une victime du régime de Yayi Boni. Je regrette que le président s’est fait entourer des gens qui l’incitent à poser des actes qui provoquent des tensions sociales ». Enfin fataliste, l’invité parle du sort : « Je devrais passer par là ». Mais il a montré que son engagement syndical reste intact.

Source Le Matinal

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 10:02

jesus.jpgLe Calvaire de la Cathédrale St Pierre et Paul de Parakou a été le théâtre d’une scène peu ordinaire ce mercredi 12 novembre 2012 aux environs de 19 heures. Alors que plusieurs fidèles se recueillaient aux pieds du crucifix, ils ont vu suinter de fines gouttelettes d’eau des orteils de la statue. Au début, beaucoup ont pensé aux effets du mauvais temps.

Mais ils ont compris par la suite que la goutte ne venait pas du ciel mais des orteils du calvaire de l’église. Alertée, la communauté chrétienne de la Commune a afflué vers l’église. Du coup, un rang interminable s’est formé. Tout le monde voulait recueillir la goutte d’eau dans la paume de la main ou sur la tête. Mais le curé de la Cathédrale est resté plus serein. Il a demandé d’attendre les explications des autorités religieuses sur un tel phénomène. Est-ce un miracle ou un phénomène de la nature, s’interrogent plus d’uns.

 

Source Le Matinal

Partager cet article
Repost0