34e édition du marathon du lac d’Annecy : l’édition des déceptions ?

 Il a eu lieu ce dimanche 21 avril, le marathon du lac d’Annecy. Très belle fête taillée dans la fierté d’être l’un des plus vieux marathons de la France ! Plus belle fête encore de faire partie du Top 5 des marathons français. A tout seigneur, tout honneur ; le blason de l’évènement devait être redoré cette année par l’établissement d’un record en dessous des 2h20’ ; la représentation béninoise visait, à défaut de moins de 24h20, les 2h25 tout au moins. Rien de cela. Déceptions croisées ?

3 milles inscrits sur le marathon du Lac d’Annecy cette année. Une organisation parfaitement propice à une folie sans borne des jambes ; l’ambiance nécessaire pour porter en avant le corps et les muscles ; des conditions météorologiques favorables à des surprises.

Le Lac, cela est incontestable fait partie des charmes de cette course. Il faut l’entendre chanter sa douce mélodie d’encouragement des athlètes au passage. Calme et pourtant bien bouillante. Il faut savoir l’écouter quand on court le marathon de la ville. Il faut tout aussi savoir accorder  ses pas à sa mélodie. Fraiche et réconfortant, elle avait a, une fois de plus été d’un grand soutien aux marathoniens ce dimanche.

Les organisateurs ont, à cette édition placé leurs espérances sous la barre des 2h10’. Pourtant, après être passés en 15’38’’ au 5^e km, 32’20’’ au 10 km, 1h07’34’’ au semi, on ne pouvait plus espérer un chrono moins des 2h15’. Ce qui arriva au grand regret des organisateurs. Il faudra encore attendre l’an prochain.

La représentation béninoise n’était pas aussi ambitieuse que les organisateurs du marathon du Lac d’Annecy. Ils espéraient passer sous les 2h20’ ou tout au moins se faire un chrono de 2h25. Le meilleur chrono de Patrice Lompo sur ce parcours étant de 2h24’. Ce sera aussi un regret de ce côté-là : 2h30’. Il faut également attendre l’an prochain.

Mais entre ces deux regrets, une chose est sure, la fête aura été belle ; c’est une belle aventure et le Lac continuera de couler jusqu’à une nouvelle édition.