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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 17:20

agbo  Me Lionel Agbo est poursuivi pour avoir tenu récemment certains propos qualifiés de diffamatoires à l’égard du collège des conseillers du Chef de l’Etat et du président de la république lui-même. Il était donc entendu ce mercredi au Tribunal de Première Instance de première classe de Cotonou dans une salle d’audience remplie de personnalités de diverses ordres venues supporter le triomphe de la liberté d’expression. Voici la réaction de quelques syndicalistes à la sortie de l’audience.

Extrait des propos de leaders syndicaux

Le Secrétaire général de la Fesyntra-Finances, Laurent Mètongnon

metognon« Mes premières impressions sont bonnes dans la mesure où on a vu le peuple sortir pour soutenir non pas Me Lionel Agbo parce qu’à travers Me Lionel Agbo, c’est la sauvegarde des acquis démocratiques. Et nul n’a droit de laisser ces acquis grignoter par n’importe quel pouvoir. Je pense qu’aujourd’hui dans notre pays, nous nous sommes déjà battus. Des gens sont morts. Des gens portent également des séquelles pour que la démocratie soit une effectivité dans notre pays. Je pense que la préservation du droit de parler est la meilleure façon de lutter pour les acquis démocratiques ».

Le Secrétaire général de la Csa-Bénin, Dieudonné Lokossou

Dieudonne-Lokossou.jpg« La loi sur la corruption dit que c’est celui qui est accusé et convaincu de corruption et le corrupteur qui doivent se présenter. Maintenant que quelqu’un a dit que les gens prennent de l’argent, elle doit s’appliquer. Et il y a une illustration dans le discours du Chef de l’Etat. Il a dit que les mallettes circulent et il a cité même un nom. Les milliards circulent entre les institutions. L’autre n’a fait que relayer des faits. Alors, je suis surpris que les textes à ce niveau soient violés, que ceux qui ont pris des centaines de millions ne soient pas cités et que ce soit un innocent qu’on vient immoler au Palais de justice.

C’est pourquoi notre soutien moral est fort….Ce n’est pas celui qui doit être cité qui est venu ici. Donc, moi je suis très déçu…. Le procès a été renvoyé. Mais nous serons toujours aux côtés de notre ami Me Agbo »

Le Secrétaire général de la Cstb, Gaston Azoua

azoua« Pourquoi tant de policiers, militaires dans un tribunal, un lieu public où le peuple est appelé à venir s’éduquer, écouter comment on plaide. Personne ne peut venir ici. Il faut craindre que d’ici là, nous tombions dans une République bananière. »

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