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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 21:15

14 béninois présidentiables ont été finalement retenus par la cour Dossou pour participer aux scrutins présidentiels de ce 6 Mars 2007.  Il s’agit des candidatures des sieurs Didier Adjovi et Lary-Egoundoukpè pour inaptitude  médicale dûment constatée par le collège des trois médecins requis pour examiner les candidats. Ce sont également François Xavier LOKO,Louis TOBOSSOU, Patrice AGO SIMENOU, Ganseli Hermine, CAPO-CHICHI, Henri MEDRID, Philippe Toyo NOUDJENOUME, Yacouba Olaniyi BADAROU dont les candidatures ont toutes été invalidées pour défaut de cautionnement et bien d’autres motifs. La décision a été à peine rendue publique que les recalés sont montés au créneau pour dénoncer leur inacceptation. Ici, l’on peut liure quelques lignes de leurs propos recueillis par les confrères de Le Matinal. Lisez plutôt !

Thierry Didier Adjovi

« Ça m’a beaucoup surpris d’une part et beaucoup énervé d’autre part. Ce n’est pas sérieux. Je ne sais qui a fait ça. Est-ce le président de la Cour constitutionnelle ou bien ce sont les candidats à la présidentielle qui l’ont influencé. Ou encore c’est le président Yayi Boni qui est derrière. Sinon on nous a bien dit que ce n’est pas pressé que nous payons les 15 millions tout de suite, mais l’important, c’est de faire d’abord la visite et les analyses au niveau du Cnhu, à la Haie vive et à la Cour constitutionnelle, pour mettre les dossiers à jour. C’est vrai qu’il me manquait deux pièces, d’abord le quittus fiscal. Et pour ça, je réponds tout de suite que je gère une association. Je gère des souscriptions seulement. Je ne reçois pas des fonds de l’Etat, et le ministère de l’Intérieur a bien notifié dans mon récépissé que je ne dois pas payer d’impôt. Pour le deuxième cas, c’est le casier judiciaire et le certificat de nationalité. J’ai été au Parquet, où j’ai payé pour le casier judicaire. On m’a dit de venir le prendre mercredi. Je suis en train de faire les courses pour terminer d’abord les visites à la Haie vive, ensuite aller le récupérer mercredi. Je suis en train de faire ses courses, quand la Cour a rendu sa décision, alors que j’ai réglé la question des frais de visite médicale. Ça a été payé par Christian Lagnidé et Issa Salifou, donc je ne dois plus rien. Il faut que le président de la Haac, de la Cour constitutionnelle et de la Cena s’arrangent pour qu’on retienne mon dossier, parce que je suis le seul capable de faire partir Yayi Boni… »

Patrice Ago Siménou

« Je n’ai pas de mots, seule la réaction de Dieu sera faite. Hier, je n’avais pas encore connaissance de la décision et j’étais au siège de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) dans le cadre de la séance de travail initiée par cette institution en faveur des candidats. C’était dans la matinée, et il m’a été servi que la séance est reportée dans l’après-midi. A ma grande surprise, quand j’y étais, la deuxième fois, on m’a fait comprendre que mon nom n’est pas sur la liste retenue. Je n’ai pas imaginé que je serai recalé, mais je préfère ne pas dire plus, car je sais que l’Eternel va s’occuper du reste.. »

Henri Médrid

« Si vous prenez les 23 candidats du départ, vous vous rendrez compte qu’il y a certains qui avait déjà tissé leur réseau avec des parrainages. Ils sont affiliés à tel groupe ou alliance. Nous nous étions à l’étranger et on ne s’est affilié à personne. En tant que centriste, nous avons compris que les jeux étaient déjà faits. Après réflexion, on s’est dit que ça ne servira à rien de continuer dans cette ambiance. Nous avons alors pris la décision de ne pas payer la caution de 15 millions Fcfa, car cela ne nous rapportera rien. Par contre, on a décidé de maximiser nos énergies et nos atouts pour les législatives. C’est ce que nous sommes en train de faire. Déjà, on est sur le point re de se mettre en alliance avec des partis pour les députations. Nous y gagnerons plus.. »

Olivier Agossou Lary-Egoundoupkè

« Ils ont évoqué deux raisons pour m’écarter : la santé et le non paiement de la caution. Mais ils doivent savoir que je ne suis pas un candidat comme les autres. Ce qui vient de se passer est un complot contre ma personne et l’Afrique. C’est une manière d’arrêter la marche du continent et de le condamner à mort. Ils sont en train de jouer à un jeu très dangereux, mais avant d’arrêter cette marche de l’Afrique, il va falloir me tuer d’abord. Le projet que j’ai conçu, est très ambitieux et c’est parce qu’ils le savent, qu’ils ont comploté contre moi. Ce qui est surprenant, c’est de m’avoir déclaré inapte. Je dois vous souligner que j’ai 54 ans et je n’ai jamais été opéré ni hospitalisé. Donc, c’est un faux prétexte, cette raison d’inaptitude. C’est un coup monté, car déjà lors de la visite médicale, le médecin parlait des cas de diabète, mais il ne m’a pas indexé… ».

Jean Kokou Zounon, Directeur de campagne de Philippe Noudjènoumè

« Ce jour mercredi 09 février 2011 à partir de 14 heures a commencé à défiler en bande annonce sur les chaines de télévision nationale et sur des antennes des radios, la liste des candidats retenus par la Cour constitutionnelle pour la prochaine élection présidentielle. Le nom du candidat présenté par le Pcb au nom de l’Alliance de la démocratie révolutionnaire et des écologistes, le Professeur Philippe Noudjènoumè n’y figurait pas.

Alertés par les appels d’inquiétude et d’émoi des travailleurs, des jeunes, des militants et sympathisants de la Candidature de Philippe Noudjènoumè, la Direction de la campagne s’est rendue aussitôt d’abord dans les locaux de la Cour constitutionnelle et ensuite de la Cena pour s’enquérir des raisons qui motiveraient une éventuelle décision du rejet du candidat Philippe Noudjènoumè. Il nous a été avancé que ce serait par défaut de paiement de la caution.

La Direction de campagne ne comprend et ne peut comprendre une telle cause du rejet du candidat Philippe Noudjènoumè. En effet, dès le dépôt du dossier de candidature à la Cena le vendredi 04 février 2011, il a été demandé au secrétariat de la Cena le délai pour le paiement de la caution. Il nous a été répondu qu’il faut attendre la recevabilité de la candidature par la Cour constitutionnelle avant d’aller payer. Le lundi 07, voyant que certains candidats exhibaient la quittance de paiement de leur caution, nous avons encore demandé des informations à la Cena. Il nous a été répondu la même chose : attendre la recevabilité de la candidature.

Las d’attendre, le Directeur de campagne le camarade Jean Kokou Zounon s’est rendu encore à la Cena le mercredi 09 février au matin et s’est entretenu avec le Vice-Président de la Cena, Mr Jérôme Alladayè qui lui a dit encore la même chose : attendre la décision de recevabilité de la candidature (qui ne devrait plus tarder, a-t-il précisé) avant d’aller payer. Prenant acte et faisant foi à cette information et pour ne pas se faire surprendre, le camarade Jean Kokou Zounon est allé aussitôt, faire certifier le chèque de 15 millions pour caution à l’ordre du Dgtcp (Directeur général du trésor et de la comptabilité publique).

Pour parer au plus pressé et prévenir toute éventualité, un recours a été déposé aussitôt ce mercredi 09 février 2011 à 15 h 52 près la Cour constitutionnelle contenant les pièces suivantes : photocopie du chèque certifié de 15 millions à l’endroit de la Dgtcp ; original de la quittance du Trésor Public N° Ac 196539 en date du 09/02/2011

Considérant, que le candidat a interjeté appel pour recevabilité de sa candidature, nous appelons les travailleurs et le peuple à témoin. »

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