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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 21:57

21 (Le Psd et Forces clés au bord du gouffre)

Les élections présidentielles de 2016 s’approchent à grandes enjambées alors que l’Union fait la nation (Un) semble n’être pas suffisamment encore préparée à en sortir victorieuse.  A moins de deux ans de ce rendez-vous, la plus grande coalition de l’opposition béninoise traine encore les problèmes de leadership et de querelle au sein des partis qui la compose. La situation qui prévaut au sein du Psd et de Forces clés est inquiétante. A cette allure,  la mouvance n’aura pas besoin de grandes manœuvres pour garder le pouvoir. 

 Ahan ! Les mêmes erreurs. Encore et encore…

Des ténors divisés ; des militants désunis et des électeurs éparpillés. Ce sont là les grands traits que présente l’Union fait la nation (Un) à moins de deux ans des élections présidentielles. En face, elle a un adversaire qui s’active avec énergie sur le terrain, multipliant les marches de soutien, les meetings et les tractations. Pourtant, l’histoire est là pour rappeler aux débris qui restent à l’Un, après la raclée de 2011 qu’il faut savoir rester solidaire.

 Le Psd au bord du gouffre

Le parti social démocratique (Psd) présidé par l’Honorable Emmanuel Golou vit une crise qui ne l’arrange pas. En effet, deux camps se sont créés au sein du parti. Le premier groupe s’est formé autour de Golou jugé plus digne de représenter le parti et pourquoi pas, l’Un au cours des prochaines élections présidentielles. Mais il existe un deuxième camp formé par Théophile Montcho, le Secrétaire général du parti. Celui-ci estime que c’est le général Fernand Amoussou qui a, le plus de chance de réaliser le rêve présidentiel du Psd. Cette situation fragilise profondément le parti qui perd progressivement du terrain. En réalité, nombreux étaient déjà les problèmes de la formation. Emmanuel Golou avait, notamment à repositionner le parti non plus seulement dans les départements du Mono et du Couffo mais aussi dans les autres régions du pays. C’est dans un tel environnement que le parti doit vivre cette guerre de leadership qui oppose ses principaux ténors.

 La situation des Forces clés

Le parti Forces clés présente au public une bonne mine. Mais à l’arrière plan de cette ambiance presqu’enviable, se trouve l’autre réalité. Pour rappel, les leaders des partis ayant formé l’Un avaient prévu se faire porter à la tête de l’Etat, tour à tour. Après Adrien Houngbédji en 2011, c’est Lazare Sèhouéto qui devrait donc être positionné en 2016. Mais depuis quelques mois déjà, l’Honorable Eric Houndété, l’autre ténor de Forces clés ne cache plus ses ambitions présidentielles. L’on le voit faire des pieds et des mains pour se positionner au premier rang des compétiteurs de 2016. Du coup, Lazare Sèhouéto se retrouve dans une situation embarrassante. Si l’Un tient à son plan, il devrait hériter du soutien inconditionnel des autres membres de l’union. Cependant, la contestation semble venir déjà de son propre camp. Cela risque d’envenimer la relation entre les deux hommes si encore, elle se portait bien.

 Fernand Amoussou, ce trouble-fête qui divise

Le général Fernand Amoussou n’était pas prévu dans les calculs des ténors de l’Union fait la nation. Pourtant, il arrive, véritable instruis qui vient perturber le plan pré établi. Fernand Amoussou pourrait être imposé au parti. L’homme, à défaut d’avoir milité au sein du psd pourrait bénéficier de la caution de son grand frère Bruno Amoussou, le fondateur du parti. Il pourrait tout aussi l’être à l’Union fait la nation, au cas où celle-ci devra présenter un candidat unique comme ce fut le cas en 2011. Là encore, Bruno Amoussou, le Président de l’union pourrait faire courber la balance de son côté.

 

Mais ce ne sont là que des hypothèses puisque les autres candidats tiennent aussi à se présenter. Jusque là, seul Madep reste serein. D’une façon ou d’une autre, la présente situation dans laquelle végètent l’Un et les partis qui la composent ne prédisent pas une fin heureuse pour l’opposition.

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