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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 14:00

Le président du parti des démocrates unis pour la restauration et la relève (Durr-Barka) n’a plus rien dans sa gibecière. La raison de cet état de chose réside dans le fait que le gouvernement de son actuel leader a laissé trop de traces dans la gestion es affaires publiques du pays. De plus, Boni Yayi n’est plus trop bien vu dans le nord du pays. Et pour cause, il a eu à faire certaines promesses qu’il n’a pu tenir. Particulièrement dans la municipalité de Parakou partie pour être le fief du chef de l’Etat, celui-ci avait entamé en 2008 dans le cadre des festivités de l’indépendance des travaux qui ont été très tôt abandonnés. De plus, le projet de port sec de la ville est resté dans les tiroirs de la marina, laissant ainsi le site aux rats et autres rois des hautes herbes. La construction de l’aéroport international de Tourou n’est plus un sujet à l’actualité. Et Rachidi Gbadamassi s’est brûlé les doigts en essayant de jouer à une médiation entre le chef de l’Etat et les propriétaires terriens non encore indemnisés. La jeunesse parakoise est révoltée et a commencé dès les premiers jours qui ont suivis la fête de l’indépendance chez eux à tourner le dos au chef de l’Etat.

 

Et si Rachidi Gbadamassi était avec l’Un

Boni Yayi avait simplement, pour affaiblir ses adversaires politiques dans le nord du Bénin à leur arracher de force ou par courtoisie l’ancien maire de Parakou. Et, il l’a réussi et avait ainsi cru pouvoir dormir tranquillement. Mai les choses sont actuellement loin de combler l’attente du candidat Yayi car Gbadamassi rencontre sérieusement des difficultés sur le terrain.  Les choses auraient pourtant été pires si la mouvance n’avait pas réussi le mariage Yayi-Gbadamassi. Dans cette situation, le président du parti Durr-Barka devrait, en ces temps-ci avoir la voix haute, très haute. Il aura donc à crier sur tous les toits que le gouvernement du changement est la plus scandaleux des gouvernements qui puissent exister. Il aura à revenir sur l’affaire Cen-sad, à expliquer et à démonter comment Boni Yayi a pu être impliqué dans ce scandale. Il parlerait aussi certainement de l’affaire Icc-Services, montrerait comment le président a pu tolérer une telle bavure sur le territoire dont il avait juré protéger durant cinq ans les habitants ; Gbadamassi reviendrait aussi sur le scandale des machines agricoles, dénoncerait une éventuelle surfacturation  des dépenses engagées pour l’achat de ces machines. Il dénoncerait également l’échec du projet de micro crédit aux plus pauvres et la création du fonds national pour l’emploi des jeunes. Toute chose qui aurait permis à Rachidi Gbadamassi de  jouer pleinement le rôle qui lui plait bien : harranguer les foules, hausser le ton, dénoncer. Pauvre Gbadamassi, sa position ne le lui permet pas hélas.

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