Le Bénin vu par un jeune 
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Les politiciens ayant lutté pour la réélection du chef de l’Etat, une fois cette cause noblement défendu ont préféré aller par-à-dos dans l’espoir de se tailler un siège au sein de l’assemblée nationale. Ce ‘’sauve qui peut ‘’ défendu par Boni Yayi n’a pas arrêté l’élan de certaines personnalités qui ont réussi à se caser sur quelques listes tendant ainsi vers l’émiettement des voix. Rachidi Gbadamassi désapprouve ce comportement.
Boni Yayi a obtenu, lors des consultations électorales précédentes une écrasante victoire sur ses alliés qui, pourtant avaient pris toutes les précautions pour éviter cela. Un tel ébahissement a été possible grâce à la conjugaison des forces de quelques hommes politiques influents dans leurs zones respectives. Et tous les béninois le savent. Mais, faire une comparaison entre les résultats obtenus lors de scrutin présidentiel et ceux attendus à la fin des législatives prochaines serait se lancer dans une prophétie dont la réalisation est avant tout impossible. Tenant compte de cette réalité, le chef de l’Etat avait rassemblé autour de lui tous ses copains pour leur demander de faire preuve de sagesse. Il en ressortait une obligation pour eux de rester tous coincés sur une unique liste Fcbe. Mais réussir une telle épreuve consistait forcément à mettre de côté certaines personnes non moins influentes. Pour éviter un tel enlisement de leur destin parlementaire, quelques hommes avaient décidé de désobéir pour tenter l’aventure avec d’autres listes. Cette attitude pouvait donner du repis et de l’espoir à quelques autres candidats qui voient déjà d’infranchissable la barrière étendue par les mouvanciers. Très vite, Yayi est venu au secours de ses fidèles en proclamant haut et fort son soutien à ceux là. Pourtant, cet acte seul est loin d’arranger les choses. Ainsi, au fur et à mesure que les élections s’approchent, les candidats Fcbe se rendent compte du mal qui les guette. Dans une récente sortie sur Tchaorou, l’honorable Rachidi Gbadamassi, quoique tête de liste dans la 8e circonscription électorale a dénoncé l’attitude ses entêtés de la famille présidentielle. « Je énonce la tricherie politique. Je dénonce l’anarchie politique. Je dénonce l’indiscipline politique». A-t-il lancé. Il comprend mal que certains mettent des colas sur leurs logos et les désignent par cauris. « Depuis quand Cola devient-il cauri ». A-t-il demandé ? Aussi, n’est-il pas allé par quatre chemins pour inviter le peuple béninois à sanctionner la tricherie politique en votant massivement « le vrai cauri, le cauri original, le cauri du Dr Boni Yayi ». par ailleurs, il a expliqué au cours de ce meeting tenu dans la plus grande commune du Bénin que le chaos obtenu par le président de la république lors des élections précédentes n’est rien si les béninois ne l’accompagne d’une majorité de députés à l’assemblée nationale. « Le chef de l’Etat n’a pas besoin d’une majorité relative mais d’une majorité suffisante de développement afin de l’accompagner dans la réalisation des objectifs qu’il s’est fixés » a-t-il conclu. Loin de là la philosophie des opposants au régime Yayi. Pour eux, la fête est finie et les élections législatives seront un deuxième tour des présidentielles. Pour cela, les populations, après avoir défendu une cause nationale devront faire des choix de proximité. Des uns ou des autres, qui a raison ? L’heure n’est pas à trouver une solution pour cette énigme. Elle est, plutôt à se demander si ces élections auront effectivement lieu le 30 avril prochain.
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