Menace de paralysie des activités académiques à l’Université de Parakou

Ça y est ! Ça commence ! L’ambiance qui prévaut depuis ce vendredi à l’Université de Parakou (Up) n’est pas des plus habituelles. La raison de cet état de chose réside dans le fait que l’union nationale des étudiants de l’Université de Parakou (Uneup) a tenu une assemblée générale au terme duquel il a été exigé de l’autorité rectorale de relancer au plus vite les inscriptions et de corriger le tir en ce qui concerne certaines questions qui touchent l’étudiant de l’Up. Les étudiants de certaines entités de formation de l’up ont repris cahin caha le chemin des amphithéâtres. L’institut universitaire de technologie (Iut) avait ouvert la marche; les facultés d’agronomie, de médecine, de droit et l’école d’épidémiologie avaient suivi le mouvement. Dès aujourd’hui, la faculté de sciences économiques et de gestion s’y mettra aussi.  Pourtant, aucun étudiant de ladite université ne s’est encore inscrit jusqu’à ce moment. Or, le dépôt des dossiers donnant accès aux allocations universitaires rime normalement avec ces inscriptions. Cela choque plus d’un et l’Uneup se voit dès cet instant obligé d’intervenir. C’est à cet effet que l’Uneup a tenu une séance de travail avec les autorités rectorales de leur université. D’abord, les résultats obtenus de cette rencontre n’arrangent en aucun cas les étudiants, nous a confié Balise Hounton, le secrétaire général de l’union. Ensuite, il a été constaté un déphasage entre le rapport produit par le rectorat et celui pondu par l’Uneup. C’est en vertu de cette situation que Franck Adéyèmi, le président et ses collègue ont décidé, au risque d’être indexé plus tard par la communauté universitaire ont organisé une assemblée générale pour tenir les étudiants au parfum de leur démarche. Au cours de cette séance qui réuni plusieurs centaines d’étudiants devant le restau universitaire, Franck Adéyèmi devenu méconnaissable par le caractère sérieux de la situation a fait un compte rendu fidèle de leur rencontre aux étudiants de la jeune université du Bénin. « Nous avons rencontré le recteur et ses collègues et avons discuté avec lui de certaines choses qui n’augurent pas d’une atmosphère paisible les prochains jours » a-t-il commencé. Il s’est ensuite employé à leur narrer point par point tous les sujets évoqués lors de la séance et les approches de solution émises par le recteur et son équipe.

Les raisons d’un éventuel blocage des activités académiques à L’Up

 Les questions qui ont fait l’objet de discussion  lors de cette réunion concernent notamment le retard qu’accuse le démarrage des inscriptions à l’Up, la prise en compte de la visite médicale de tous les étudiants de l’Up, le retard qu’accuse l’établissement de la Flash annoncée à l’Up, le retard du démarrage du système Lmd, le retard constaté dans le processus de soutenance de mémoires de fin de formation. De même, la situation du pauvre cyber, la non réfection des amphithéâtres, l’éclairage public au sein et aux alentours du campus ont été aussi au menu de la séance. Par ailleurs, la réintégration des bonnes dames au sein de l’université, la réparation du bus de 70 places et la réfection des anciennes résidences universitaires, leur éclairage et leur mise à disponibilité des étudiants n’ont pas été occultés. Au dire du président de l’Uneup, les explications données par les autorités de l’université sont peu concluantes.  Et c’est justement pour cela que cette assemblée générale a été organisée afin de recueillir l’opinion des étudiants sur la question. Ces étudiants, comme s’ils n’attendaient que cela ont salué l’initiative et avoué voir en l’Uneup une union qui a à cœur la résolution des difficultés que rencontrent les étudiants. 

Que faire ?

La majorité des intervenants a proposé qu’un ultimatum soit donné au rectorat afin qu’il corrige le tir. A cet effet, il a été retenu que l’autorité rectorale soit attendue jusqu’au jeudi prochain. Après cette date, une nouvelle assemblée générale sera organisée pour décider de la suite des évènements. Après avoir poussé le slogan habituel connu des étudiants en de telles circonstances, la foule des étudiants a repris le chemin des amphis espérant que des solutions soient apportées à leurs problèmes.