Tout bourde au Bénin depuis la distanciation de certains partis politiques du régime du président Boni Yayi. Le chouchou des populations béninoises lors des présidentielles de 2006 est de plus en plus contesté pour le bonheur des regroupements politiques comme le G13 et l’Union fait la nation. Du coup, ces derniers ont saisi l’occasion pour se repositionner sur la scène politique du pays. Finis les différends et querelles de 2006. Aux amitiés retrouvées succèdent désormais les préparatifs pour une victoire historique. Mais tout ce combat est mené contre l’actuel locataire de la marina dont la candidature aux prochaines échéances est encore incertaine.
La question de la candidature de Boni Yayi demeure encore un puits ténébreux au fond duquel les béninois ont encore du mal à voir. De mémoire d’hommes, le président de la république du Bénin avait, pour couper court aux menaces des syndicalistes, dit qu’il n’était « candidat en rien ». N’était-ce qu’un simple alibi pour éviter les syndicalistes ou une affirmation à prendre au sérieux ? Tout compte fait, les évènements malencontreux qui ont secoué et continuent de faire trembler le gouvernement du changement ne sont pas d’augures à envisager des lendemains meilleurs. L’union fait la nation a tôt fait d’annoncer sa candidature. Mais c’est sans compter sur la stratégie des forces cauris pour un bénin émergent. Puisque Pascal Irenée Koupaki fera un peu plus tard son entrée dans le cercle des politiciens.
Yayi sera-t-il finalement candidat en 2011 ?
Avec l’allure que prend les choses, le commun des béninois se demande si le chef de l’état, avec tous ces scandales qui lui sont collés au dos, sera toujours candidat aux échéances électorales de 2011. D’abord, Yayi ne gagne rien à s’éloigner du jeu politique à l’heure actuelle pour une menace de tradition lui pèse sur la tête. Le faire serait signe de s’offrir en aulocauste à l’opposition. Ensuite, le retrait de Boni Yayi de la scène politique peut lui être profitable. Cela pourrait lui permettre de garder son prestige d’homme d’ambitions car que l’on le veuille ou pas, la politique du chef de l’état n’a pas marché. Dès lors, Boni yayi peut s’éclipser et laisser ainsi le champ libre à une nouvelle génération. Les béninois pourraient encore tenter leur chance avec Pascal Irenée Koupaki . Mais pour l’heure, l’on n’en est pas encore là. Et Yayi aussi n’a pas encore non plus déclaré sa candidature. Tout peut donc arriver. Alors que se passerait-il si nous nous retrouvions dans une telle configuration ?