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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 11:36

Albert Tévoèdjrè a saisi Robert Dosou et Boni yayi aux fins de parvenir à un minimum de consensus sur la réalisation de la Lépi. Lisez plutôt !

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N° / MR/SP-C A Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement. COTONOU Objet : Prochaines élections et paix sociale. Excellence Monsieur le Président de la République, Dans le cadre de mes responsabilités de Médiateur de la République, celles relatives notamment à la paix sociale dans notre pays, je [...] N° / MR/SP-C

A

Son Excellence,

Monsieur le Président de la République,

Chef de l’Etat,

Chef du Gouvernement.

COTONOU

Objet : Prochaines élections et paix sociale.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Dans le cadre de mes responsabilités de Médiateur de la République, celles relatives notamment à la paix sociale dans notre pays, je viens vous prier de bien vouloir prêter attention à ce qui suit :

Compte tenu des expressions répétées de mécontentement et d’insatisfaction que l’on observe au sujet de la confection de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI), malgré les nombreuses explications fournies par les structures appropriées, et pour contribuer à assurer un déroulement ordonné du scrutin du 06 mars 2011 et des autres consultations électorales, je viens proposer la mesure administrative d’ordre public que voici :

Etablir à côté de chaque bureau de vote sous la responsabilité d’un délégué du Chef de village ou de quartier ou de tout autre officier d’administration publique « une cellule de réclamation ».

Cette Cellule recueillerait les plaintes éventuelles des citoyens régulièrement inscrits et n’ayant pas pu exprimer leur suffrage pour raison de dysfonctionnement dans la confection ou la mise en œuvre de la LEPI.

Toutes ces réclamations seraient acheminées à la fin des opérations vers la CENA et la Cour Constitutionnelle pour considération. La mesure proposée vise à canaliser les mécontentements et les réclamations et à donner aux organes compétents l’opportunité d’apprécier l’importance du phénomène et d’en tirer les conclusions utiles.

En espérant que cette proposition retiendra votre bienveillante attention et contribuera à un apaisement général, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de ma sincère disponibilité et l’expression cordiale de ma haute considération.

Albert TEVOEDJRE

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 16:47

 

Les candidats en course pour les prochaines consultations électorales ont déjà investi les villes et campagnes du Bénin avec leurs paquets de promesses aux fins de se garantir le soutien des populations. Dans ce jeu flou fait de coups bas, tous les coups sont permis. Et c’est ainsi que le candidat de la mouvance présidentielle vient de promettre à la nation béninoise un gouvernement d’union nationale au soir du 6 avril prochain.

Une foule, des promesses

Un fleuve grouillant d’êtres humains s’est rué le dimanche dernier vers la place Bio Guéra de Parakou pour entendre le Buffle de Tchaorou. Sans doute exalté par la vue d’une telle horde, le président de la république béninoise a laissé courir certains mots. Ainsi, a-t-il promis former un gouvernement teinté de toutes les forces politiques du pays. Bien comprendre Boni Yayi reviendrait à entrevoir dans le gouvernement de l’après 6 avril la représentation des partis comme le Prd de Me Adrien Houngbédji, le Psd de Bruno Amoussou, la Rb de Léhadi Soglo, l’Upr de Saley et des ministres représentant les partis force Clé, Madep. Il s’agira également de voir des hommes de main du candidat Bio Tchané dans le gouvernement qu’a l’intention de former le président Boni Yayi.

 

Pourquoi Yayi a-t-il tord ?

Tenir de tel discours ne peut pas être perçu comme une insulte à l’intelligence de ses adversaires politiques ? Pour mémoire, le président Boni Yayi, en difficulté à la veille du 2e tour des présidentiels avait dû nouer des accords avec certains politiciens avertis du bénin. A-t-il respecté ses accords ? La réponse à cette question diverge que l’on soit d’un ou de l’autre côté de la classe politique. Pour tout mouvancier, le chef de l’Etat a respecté les accords qu’il a passés en 2006. Ceux-ci en veulent pour preuve que certains ministres de partis de l’opposition subsistent dans l’actuel gouvernement. Il s’agit notamment de Galiou Soglo, ministre de la culture, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales qui doit son poste à son appartenance au parti la Renaissance du Bénin (Rb). C’est aussi le cas de Modeste Kérékou, le ministre de la jeunesse et des sports issu du parti Upr de l’honorable Salifou qui, aujourd’hui est candidat aux élections présidentielles. Mais dès l’avènement du premier gouvernement Yayi, beaucoup plus de partis étaient représentés. C’est justement pour cela que certaines critiques pensent que Yayi s’est moqué de ses collègues. Bruno Amoussou avec son Psd, un soutien de taille à Boni Yayi au 2e tour en 2006 n’a été représenté que durant un laps de temps par Théophile Montcho. Et il s’en rappelle comme cela ne datait que d’hier. Au regard de cela, une forte partie de la classe politique béninoise pense que la promesse faite par Yayi de travailler en commun avec ses adversaires n’est qu’une stratégie pour se faire bien voir et de s’octroyer le soutien de personnes qui auraient cru à son discours. Mais ce discours peut également être vu sur tout autre plan. Il peut donc être pris au sérieux à une période où l’environnement politique est très tendu. La nation béninoise a, pour son bonheur besoin de voir tous ses fils et filles rassemblés afin de travailler pour son gouvernement. Si la chose est perçue ainsi par le chef de l’Etat, alors tant mieux pour les béninois. Cependant, la question que se pose les citoyens est de savoir si Boni Yayi qui n’est plus certainement ce même président élu massivement par les béninois en 2006 a encore la tête à cela.

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 13:01

Les élections présidentielles ne sont plus qu’à quelques semaines. Du coup, les candidats jouent à tous les coups afin de mieux se faire voir et écouter des électeurs. Boni Yayi vient aussi de tenter un coup qui alimentera à coup sûr l’actualité tout au long des jours à venir.2

  Les  confidences de Boni Yayi

Le candidat Boni Yayi est très ambitieux. Non seulement, a t-il entamé le marathon en vue des prochaines élections présidentielles en vue d’un second mandat mais s’est-il aussi lancé dans une offensive dont les conséquences, si elle marchait le propulseront au haut de l’échiquier au soir du 6 mars 2011. Cependant, si cette attaque manque sa cible, le président de la république la regrettera à jamais. En effet, en marge de l’inauguration de l’hôpital chinois de Parakou, il a assisté à un géant meeting au cours duquel il a tenu certains propos. Ce meeting était organisé par l’honorable Rachidi Gbadamassi et le maire Soulé Allagbé. Une délégation des chefs religieux, têtes couronnées et sages de la région y ont aussi pris part. Après un long speech du maire Allagbé, speech au cours duquel il a présenté les doléances des parakois pour le développement de leur ville, Rachidi Gbadamassi a harangué la foule comme il aime si bien le faire. Se prêtant au jeu, Boni Yayi a chanté, applaudi et dodeliné quelques parties de son corps.  Ensuite, il a pris la parole pour parler de lui et de ses ambitions pour le bénin. L’on peut retenir de son allocution qu’il ne « connaissait pas la maison » et qu’il « la connait depuis peu ». Yayi a aussi cité Léopold Sédar senghor qui, à ses dires a parlé du Dahomey en ces termes : « il existe en Afrique de l’ouest un petit pays du nom de Dahomey et quiconque arrive à le diriger en 24h gouvernera le monde ». Le chef de l’Etat en déduit que s’il est parvenu à gouverner le bénin malgré toutes situations, il pourra également le faire au cours des cinq années à  venir. Boni Yayi estime qu’il est le plus expérimenté de tous les candidats aux consultations prochaines. Il pense à cet effet que les autres concurrents devront venir faire un stage chez lui afin de s’apprêter pour occuper le fauteuil. Car, a-t-il renchérit celui qui, sans stage s’y assoit ne pourra pas y rester. Boni Yayi aurait-il pris autant de hauteur ?

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 21:15

14 béninois présidentiables ont été finalement retenus par la cour Dossou pour participer aux scrutins présidentiels de ce 6 Mars 2007.  Il s’agit des candidatures des sieurs Didier Adjovi et Lary-Egoundoukpè pour inaptitude  médicale dûment constatée par le collège des trois médecins requis pour examiner les candidats. Ce sont également François Xavier LOKO,Louis TOBOSSOU, Patrice AGO SIMENOU, Ganseli Hermine, CAPO-CHICHI, Henri MEDRID, Philippe Toyo NOUDJENOUME, Yacouba Olaniyi BADAROU dont les candidatures ont toutes été invalidées pour défaut de cautionnement et bien d’autres motifs. La décision a été à peine rendue publique que les recalés sont montés au créneau pour dénoncer leur inacceptation. Ici, l’on peut liure quelques lignes de leurs propos recueillis par les confrères de Le Matinal. Lisez plutôt !

Thierry Didier Adjovi

« Ça m’a beaucoup surpris d’une part et beaucoup énervé d’autre part. Ce n’est pas sérieux. Je ne sais qui a fait ça. Est-ce le président de la Cour constitutionnelle ou bien ce sont les candidats à la présidentielle qui l’ont influencé. Ou encore c’est le président Yayi Boni qui est derrière. Sinon on nous a bien dit que ce n’est pas pressé que nous payons les 15 millions tout de suite, mais l’important, c’est de faire d’abord la visite et les analyses au niveau du Cnhu, à la Haie vive et à la Cour constitutionnelle, pour mettre les dossiers à jour. C’est vrai qu’il me manquait deux pièces, d’abord le quittus fiscal. Et pour ça, je réponds tout de suite que je gère une association. Je gère des souscriptions seulement. Je ne reçois pas des fonds de l’Etat, et le ministère de l’Intérieur a bien notifié dans mon récépissé que je ne dois pas payer d’impôt. Pour le deuxième cas, c’est le casier judiciaire et le certificat de nationalité. J’ai été au Parquet, où j’ai payé pour le casier judicaire. On m’a dit de venir le prendre mercredi. Je suis en train de faire les courses pour terminer d’abord les visites à la Haie vive, ensuite aller le récupérer mercredi. Je suis en train de faire ses courses, quand la Cour a rendu sa décision, alors que j’ai réglé la question des frais de visite médicale. Ça a été payé par Christian Lagnidé et Issa Salifou, donc je ne dois plus rien. Il faut que le président de la Haac, de la Cour constitutionnelle et de la Cena s’arrangent pour qu’on retienne mon dossier, parce que je suis le seul capable de faire partir Yayi Boni… »

Patrice Ago Siménou

« Je n’ai pas de mots, seule la réaction de Dieu sera faite. Hier, je n’avais pas encore connaissance de la décision et j’étais au siège de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) dans le cadre de la séance de travail initiée par cette institution en faveur des candidats. C’était dans la matinée, et il m’a été servi que la séance est reportée dans l’après-midi. A ma grande surprise, quand j’y étais, la deuxième fois, on m’a fait comprendre que mon nom n’est pas sur la liste retenue. Je n’ai pas imaginé que je serai recalé, mais je préfère ne pas dire plus, car je sais que l’Eternel va s’occuper du reste.. »

Henri Médrid

« Si vous prenez les 23 candidats du départ, vous vous rendrez compte qu’il y a certains qui avait déjà tissé leur réseau avec des parrainages. Ils sont affiliés à tel groupe ou alliance. Nous nous étions à l’étranger et on ne s’est affilié à personne. En tant que centriste, nous avons compris que les jeux étaient déjà faits. Après réflexion, on s’est dit que ça ne servira à rien de continuer dans cette ambiance. Nous avons alors pris la décision de ne pas payer la caution de 15 millions Fcfa, car cela ne nous rapportera rien. Par contre, on a décidé de maximiser nos énergies et nos atouts pour les législatives. C’est ce que nous sommes en train de faire. Déjà, on est sur le point re de se mettre en alliance avec des partis pour les députations. Nous y gagnerons plus.. »

Olivier Agossou Lary-Egoundoupkè

« Ils ont évoqué deux raisons pour m’écarter : la santé et le non paiement de la caution. Mais ils doivent savoir que je ne suis pas un candidat comme les autres. Ce qui vient de se passer est un complot contre ma personne et l’Afrique. C’est une manière d’arrêter la marche du continent et de le condamner à mort. Ils sont en train de jouer à un jeu très dangereux, mais avant d’arrêter cette marche de l’Afrique, il va falloir me tuer d’abord. Le projet que j’ai conçu, est très ambitieux et c’est parce qu’ils le savent, qu’ils ont comploté contre moi. Ce qui est surprenant, c’est de m’avoir déclaré inapte. Je dois vous souligner que j’ai 54 ans et je n’ai jamais été opéré ni hospitalisé. Donc, c’est un faux prétexte, cette raison d’inaptitude. C’est un coup monté, car déjà lors de la visite médicale, le médecin parlait des cas de diabète, mais il ne m’a pas indexé… ».

Jean Kokou Zounon, Directeur de campagne de Philippe Noudjènoumè

« Ce jour mercredi 09 février 2011 à partir de 14 heures a commencé à défiler en bande annonce sur les chaines de télévision nationale et sur des antennes des radios, la liste des candidats retenus par la Cour constitutionnelle pour la prochaine élection présidentielle. Le nom du candidat présenté par le Pcb au nom de l’Alliance de la démocratie révolutionnaire et des écologistes, le Professeur Philippe Noudjènoumè n’y figurait pas.

Alertés par les appels d’inquiétude et d’émoi des travailleurs, des jeunes, des militants et sympathisants de la Candidature de Philippe Noudjènoumè, la Direction de la campagne s’est rendue aussitôt d’abord dans les locaux de la Cour constitutionnelle et ensuite de la Cena pour s’enquérir des raisons qui motiveraient une éventuelle décision du rejet du candidat Philippe Noudjènoumè. Il nous a été avancé que ce serait par défaut de paiement de la caution.

La Direction de campagne ne comprend et ne peut comprendre une telle cause du rejet du candidat Philippe Noudjènoumè. En effet, dès le dépôt du dossier de candidature à la Cena le vendredi 04 février 2011, il a été demandé au secrétariat de la Cena le délai pour le paiement de la caution. Il nous a été répondu qu’il faut attendre la recevabilité de la candidature par la Cour constitutionnelle avant d’aller payer. Le lundi 07, voyant que certains candidats exhibaient la quittance de paiement de leur caution, nous avons encore demandé des informations à la Cena. Il nous a été répondu la même chose : attendre la recevabilité de la candidature.

Las d’attendre, le Directeur de campagne le camarade Jean Kokou Zounon s’est rendu encore à la Cena le mercredi 09 février au matin et s’est entretenu avec le Vice-Président de la Cena, Mr Jérôme Alladayè qui lui a dit encore la même chose : attendre la décision de recevabilité de la candidature (qui ne devrait plus tarder, a-t-il précisé) avant d’aller payer. Prenant acte et faisant foi à cette information et pour ne pas se faire surprendre, le camarade Jean Kokou Zounon est allé aussitôt, faire certifier le chèque de 15 millions pour caution à l’ordre du Dgtcp (Directeur général du trésor et de la comptabilité publique).

Pour parer au plus pressé et prévenir toute éventualité, un recours a été déposé aussitôt ce mercredi 09 février 2011 à 15 h 52 près la Cour constitutionnelle contenant les pièces suivantes : photocopie du chèque certifié de 15 millions à l’endroit de la Dgtcp ; original de la quittance du Trésor Public N° Ac 196539 en date du 09/02/2011

Considérant, que le candidat a interjeté appel pour recevabilité de sa candidature, nous appelons les travailleurs et le peuple à témoin. »

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 21:11

DECISION EP 11 – 003 DU 08 FEVRIER 2011

La Cour Constitutionnelle,

VU la Loi n° 90-032 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin ;

VU la Loi n° 91-009 du 04 mars 1991 portant loi organique sur la Cour Constitutionnelle modifiée par la Loi du 31 mai 2001 ;

VU le Décret n° 94-012 du 26 janvier 1994 modifié par le Décret n° 97-274 du 09 juin 1997 portant attributions, organisation et fonctionnement du Secrétariat Général de la Cour Constitutionnelle ;

VU le Décret n° 96-34 du 05 février 1996 portant création, organisation et fonctionnement du Greffe de la Cour Constitutionnelle ;

VU le Règlement Intérieur de la Cour Constitutionnelle ;

VU la Loi n° 2009-10 du 13 mai 2009 portant organisation de recensement électoral national approfondi et établissement de la liste électorale permanente informatisée ;

VU la Loi n° 2010-33 du 07 janvier 2011 portant règles générales pour les élections en République du Bénin ;

VU la Loi n° 2005-26 du 06 août 2010 portant règles particulières pour l’élection du Président de la République ;

VU le Décret n° 2011-004 du 07 janvier 2011 portant convocation du corps électoral pour l’élection du Président de la République ;

VU la lettre n°006/CENA2011/PT/SP du 06 février 2011 du Président de la CENA transmettant les dossiers de candidature à l’élection présidentielle de 2011 ;

Ensemble les pièces du dossier ;

Ouï Madame Marcelline – C. GBEHA AFOUDA en son rapport ;

Après en avoir délibéré,

Considérant que l’examen de chaque dossier de candidature à l’élection présidentielle de février 2011 fait apparaitre que certaines candidatures sont recevables et d’autres irrecevables pour divers motifs ;

DECIDE :

Article 1er .- Est déclarée recevable la candidature à l’élection présidentielle de février 2011 de chacune des personnes ci-après, dans l’ordre de dépôt des déclarations de candidature à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) :

1. Akuavi Marie Elise Christiana GBEDO

2. Adrien HOUNGBEDJI

3. Joachim DAHISSIHO

4. Boni YAYI

5. Kessilé TCHALA SARE

6. François Janvier YAHOUEDEOU

7. M’po Cyr KOUAGOU

8. Abdoulaye Bio TCHANE

9. Prudent Victor TOPANOU

10. Salifou ISSA

11. Salomon Joseph Ahissou BIOKOU

12. Antoine DAYORI

13. Jean Yves SINZOGAN

14. Christian Enock LAGNIDE.

Article 2.- Est déclarée irrecevable la candidature à l’élection présidentielle de février 2011 de chacune des personnes ci-après, dans l’ordre de dépôt des déclarations de candidature à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) :

1. Thierry Didier ADJOVI : défaut de paiement du cautionnement, défaut de quitus fiscal, défaut de production de diverses autres pièces et inaptitude médicale ;

2. Olivier Agossou LARY-EGOUNDOUKPE : défaut de paiement du cautionnement et inaptitude médicale ;

3. Yacouba Olaniyi BADAROU : défaut de paiement du cautionnement, défaut de quitus fiscal, défaut de production de diverses autres pièces à l’exception de l’extrait d’acte de naissance et absence de visite médicale ;

4. Philippe Toyo NOUDJENOUME : défaut de paiement de cautionnement ;

5. Henri MEDRID : défaut de paiement du cautionnement et défaut d’examen médical ;

6. Ganseli Hermine CAPO-CHICHI : défaut de paiement du cautionnement, défaut de quitus fiscal et défaut d’examen médical ;

7. Patrice AGO SIMENOU : défaut de paiement du cautionnement, défaut de quitus fiscal, défaut de production de diverses autres pièces et défaut d’examen médical ;

8. Louis TOBOSSOU : défaut de paiement du cautionnement, défaut de quitus fiscal, défaut de production de diverses autres pièces à l’exception de la déclaration et de l’extrait d’acte de naissance et défaut d’examen médical ;

9. François Xavier LOKO : défaut de paiement du cautionnement.

Article 3.- La présente décision sera notifiée à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).

Ont siégé à Cotonou, le huit février deux mille onze,

Monsieur Robert DOSSOU Président

Madame Marcelline-C. GBEHA AFOUDA Vice-Président

Messieurs Bernard D. DEGBOE Membre

Monsieur Théodore HOLO Membre

Monsieur Zimé Yérima KORA-YAROU Membre

Madame Clémence YIMBERE DANSOU Membre

Monsieur Jacob ZINSOUNON Membre.

Le Rapporteur, Le Président,

Marcelline-C. GBEHA AFOUDA.- Robert S. M. DOSSOU.-

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 19:40

2Victor Prudent Topanou, Joachim Dahissiho, Janvier Yahouédéou et les autres sont prêts à se faire couper la tête pour faire échouer Boni Yayi. Même si ceux là ne sont pas de taille à inquiéter le président Boni Yayi sur le plan national, ils peuvent  tout de même fortement émietter ses voix dans certaines  zones du pays. Par ailleurs, le candidat Adrien Houngbédji de l’union fait la nation fait rage dans le sud du Bénin. Le Plateau et l’Ouémé sont acquis à sa cause ; Bruno Amoussou lui a promis le Mono et le Couffo ; Soglo, en maitre le rassure dans le Littoral et une bonne partie de l’atlantique. La conquête du reste de ce dernier département est l’affaire de Sévérin Adjovi. D’autres hommes, défunts du régime de Kérékou II promettent l’enfer à Yayi lors des consultations prochaines. Au regard de tout cela, le président Boni Yayi fera, sauf un miracle fera une maigre récolte dans ces régions du pays. Alors, gagner dans ces conditions semble peu évidente surtout quand les populations n’ont pas encore pu être remboursées dans le cadre de l’affaire des structures de placement illégale de fonds ; quand les opposants exhibent de soit disant preuves de l’échec du changement. Cependant, nous sommes dans un cadre politique, un environnement dans lequel toutes les statistiques peuvent changer en une minute. Si cela arrive, Yayi peut donc remporter les élections au second tour. Autrement, c’aurait été de la salade de gombo offert à un chat dans un plateau taillé dans de la merde de cochons.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 19:39

Il n’est un secret pour personne que l’honorable Issa Salifou a main mise sur l’électorat du département de l’Alibori. Karimama, Mallanville, Nikki, Kandi ont toujours rythmé aux exhortations de ce candidat. La véritable question que se posent aujourd’hui les observateurs est de savoir si ces populations peuvent tourner le dos à un certain Boni Yayi qui a été présent sur le terrain lors des récentes inondations qui ont frappé ces zones. Mais Issa Salifou peut aussi mettre en difficulté son challenger dans le Borgou. Son parti, l’Upr aura fait les preuves de son dynamisme lors des élections législatives dernières. Au regard de tout cela, le président Boni Yayi fera, sauf un miracle fera Une maigre récolte dans l’Alibori.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 19:36

Antoine Dayori est un habituel des élections présidentielles au Bénin. Personne ne peut lui ravir ce titre. Aussi, se présentera t-il une fois encore au scrutin de ce 27 Février. Cyr Kouagou M’po s’est aussi jeté à l’eau pour  rivaliser non seulement avec Antoine Dayori dans sa région natale mais aussi avec les 21 candidats des autres venant des autres départements du pays. Ces deux candidatures, aussi minimes qu’elles puissent nous paraitre se révèle une véritable casse tête pour Boni Yayi. Cela s’explique par le fait qu’ils mettront le candidat de la mouvance en difficulté dans la région. Les voix seront divisées et éparpillées dans un environnement où Yayi a besoin, pour réussir de faire le plein dans la région septentrionale du pays. Au regard de tout cela, le président Boni Yayi fera, sauf un miracle fera une maigre récolte dans l’Atacora.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 14:24

Le département de la Donga est scellé sous le sceau du président démissionnaire de la Boad, le président Bio Tchané mais aussi de l’ancien ministre de la santé du gouvernement Yayi, Kessilé Tchala. Ces deux fils de la Donga se disputent âprement le terrain. Bio Tchané, comme le disent certaines langues n’a pas quitté la Boad pour une simple promenade électorale. Mais, il serait venu pour remporter les élections. A cet effet, des balises ont déjà été posées dans tout le département de la Donga comme dans les autres d’ailleurs. Même si certains rois ont prêté allégeance à l’actuel locataire de la Marina, les populations de cette région du Bénin ne sont pas encore prêts à lâcher le fils du terroir. C’est d’ailleurs pourquoi, les mécontents du régime Yayi se sont alliés à ce candidat pour lui garantir les voix de ses « parents ». Dans cette même optique, Kessilé Tchalla, un des anciens amis du président boni Yayi n’est pas satisafait de la gestion du pays par celui-ci. Aussi, a-t-il décidé de tout faire pour empêcher sa réelection. Si Tchané se présente pour gagner les élections, Tchalla ys’y rend pour gagner l’échec de Yayi. Une partie des populations de la Donga ont répondu favorable à l’appel de l’ex ministre de la santé. Au regard de tout cela, le président Boni Yayi fera, sauf un miracle fera une maigre récolte dans la Donga.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 14:16

Boni Yayi Les candidats devaient, selon la décision de la Cena déposer leur dossier au plus tard le 5 février dernier. Cette opération a permis de recenser 23 postulants à la magistrature suprême. La diversité des origines de ces postulants semble être une preuve de la vitalité de la démocratie béninoise mais aussi une menace à la réélection de Boni Yayi. Il s’agit de : Thierry Didier Adjovi, Olivier Agossou Larry-Egoundoukpè, Olaniyi Yacoubou Badarou, Me Marie-Elise Gbèdo, Me Adrien Houngbédji, Christian Lagnidé, Issa Salifou, Antoine Dayori, Boni Yayi, Henri Médrid, Hermine Capo-Chichi, Cyr Kouagou M’po, Abdoulaye Bio Tchané, Joachim Dahissiho, Janvier Yahouédéou, Patrice Ago, Louis Tobossou, Victor Prudent Topanou, François-Xavier Loko, Jean-Yves Sinzogan, Kessilé Tchala, Joseph Salomon Biokou et Philippe Noudjènoumè. Hier, ils avaient subi les épreuves de la visite officielle, dernière étape dans la validation de leur dossier de candidature. Au cas où tous ces dossiers seraient homologués, le candidat Boni Yayi devra se préparer à la perte des élections. Et pour cause, selon une observation faite par certaines organisations de la société civile béninoise, les élections portent généralement les empreintes d’attitudes régionalistes.

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