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 Le Bénin vu par un jeune 

A Propos De Moi !

  • Christophe D. AGBODJI
  • Journaliste, Ecrivain
Auteur de "La chute du mur de Karakachie"
;  "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"
  • Journaliste, Ecrivain Auteur de "La chute du mur de Karakachie" ; "Le changement, l'autre nom de l'impossible"; En préparation: "Je n'étais pas au pays à l'heure du changement"

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 10:32

Sidonie-ASSSEH--la-directrice-copie-1.jpgIl devient de plus en plus difficile de se faire aujourd’hui un nom dans le monde des affaires. Dans ce monde fait de crises économiques, de dévaluations et de dépréciations de la monnaie, seulement une poignée de personnes arrive à se hisser au sommet de la pyramide entrepreneuriale. Cependant, c’est ce qu’a réalisé Sidonie ASSSEH, la directrice du Restaurant-Bar le « MONO » de Parakou. Pour percer les secrets de cette dame de fer qui aura réussi à monter toute une entreprise à partir de 7.000 F seulement, le journal Le Quotidien a initié une excursion dans les entrailles de ce restaurant qui s’est déjà fait un nom dans la cité des Kobourou. Lisez donc !

Le Quotidien : Bonjour madame

La directrice : Bonjour monsieur le journaliste.

Le Quotidien : Vous voudrez bien vous présenter à nos lecteurs.

La directrice : Je suis madame Sidonie ASSSEH, directrice du restaurant-Bar le « MONO » de Parakou.

Le Quotidien : Pourquoi avoir choisi le « MONO » comme dénomination pour votre établissement ?

La directrice : Merci. J’ai choisis le MONO comme nom de mon maquis à cause de deux raisons. Primo, c’est pour faire connaitre les mets de cette région du Bénin à la population de Parakou. Secundo, c’est parce que je suis aussi native du Mono.

Le Quotidien : Quelles étaient vos ambitions en choisissant de faire de la restauration ?

La directrice : Mon ambition était d’abord dans un premier temps d’aider les jeunes filles de Parakou à se cultiver dans le domaine de la restauration ; dans un deuxième temps, je voulais les aider à avoir le goût du travail pour leur permettre à leur tour d’avoir des ambitions comme moi, c'est-à-dire les amener à se fixer des objectifs dans leurs vies. Enfin, je voulais également permettre à la population de Parakou de manger des mets biens soignés.

Le Quotidien : Comment êtes-vous parvenue à monter un restaurant de cette taille ?

La directrice : (Rire) Vous savez ? Pousse-le pour qu’il aille boire, c’est qu’il n’a pas soif. Il faut d’abord éprouver le désir de boire avant de le faire au lieu qu’une tierce personne vienne vous demander d’aller boire. Moi, j’ai ce désir de faire de la restauration. J’ai compris qu’avec la restauration, je vais plus m’épanouir, plus me faire connaitre par la population de Parakou. Aussi, j’ai la volonté de le faire éprouvant alors le désir de boire.

Le Quotidien : Malgré votre volonté de faire de la restauration, cela n’a certainement pas été très facile.

La directrice : Humm ! Le début de toute chose est difficile. Et pour réussir, il faut toujours avoir le courage. Ceux qui m’ont connu à l’époque savent que j’ai été très endurante non seulement par ma régularité au travail mais aussi par mon engagement à travailler sans le laisser aux enfants. A l’endroit des filles qui ont eu à travailler avec moi, j’ai toujours fait savoir qu’elles sont en tain de suivre en même temps une formation préparatoire non seulement non seulement en ce qui concerne leur désir d’entreprendre une activité comme la restauration mais aussi à leur entrée au foyer. Le début de mon entreprise n’a pas été du tout facile car je n’avais pas de moyens pour le faire.

Le Quotidien : Comment avez-vous fait alors ?

La directrice : Etant fraichement venue à Parakou, j’ai contacté ma grande sœur à qui j’ai confessé mon projet. Elle m’avait demandé sur le champ si je pouvais être assez courageuse pour supporter les tracasseries que demande une telle entreprise. Je lui ai dit oui et qu’avec l’éducation que nous avons reçue dans notre famille, je m’en sortirai. C’est alors qu’elle m’a financé à hauteur de sept milles (7000) francs Cfa. Ce qui m’a permis de commencer avec du riz blanc au marché Arzèkè. De là, j’ai économisé pour agrandir mon lieu de vente mais cette fois –ci dans la Von du trésor. Après ça, je suis allé au MONO 1. Aujourd’hui, c’est le restaurant-Bar le « MONO ». Ce sont ces sept milles (7000) Cfa que j‘ai fructifié pour en être là où je suis actuellement. Pour le faire, j’ai du avoir confiance en moi-même, gagner la confiance des clients par la qualité et le soin des mets que nous servons puis l’accueil chaleureux aussi. Il faut signaler que je suis très rigoureuse au le travail et dans la gestion. Certainement que nombreuses personnes se demandent aujourd’hui pourquoi on parle si tant de moi. La raison est toute simple. Je suis amie de Socrate qui dit « connais-toi, toi-même ». J’ai d’abord cherché à me connaitre, ce qui fait de moi ce je suis aujourd’hui. Alors, peu importe tout ce que les gens racontent de mauvais sur ma personne. Je ne vais pas les en empêcher car leurs critiques me permettent de prendre conscience et de me ressaisir. C’est parce que ces gens là veulent mon changement qu’ils le font. Moi je prends sportivement ces critiques en cherchant à vérifier leur véracité puis je prends acte de ça. Dans le cas où ces critiques ne sont pas vérifiées, je les oublie automatiquement. Je suis par exemple bien consciente que Parakou est une ville fortement islamisée et que le Saint Coran recommande de prononcer une parole Sainte « bisimilaï » avant de tuer une bête. Ainsi, pour ne pas priver les musulmans de nos prestations, j’ai tout fait pour engager un musulman qui est spécifiquement chargé de tuer les bêtes. Il faut signaler que ce musulman était un mendiant estropié à qui j’ai dit « mais avec ce seul pied que tu as et que je te vois prier avec les autres, est-que tu ne peux pas tout au moins tenir pour, ne ce reste que tuer les bêtes? ». Il m’a dit oui. Je lui ai demandé de venir afin que nous nous entendions sur la rémunération. Figurez-vous qu’il est totalement sorti du monde des mendiants et subvient correctement à ses besoins. Je me suis dit qu’il fallait le faire pour cesser de solliciter chaque fois les gens de la mosquée voisine qui, entre-temps le faisaient. Toutes les filles qui n’observent pas la rigueur dans le travail finissent par comprendre qu’elles ne peuvent pas fonctionner avec moi. Voilà comment je me suis organisée pour réussir.

Le Quotidien : Quelles sont les différents mets que vous servez ?

La directrice : Tous les matins, nous servons pour le petit déjeuné le riz accompagné du haricot appelé cassoulet, du poisson, différentes sortes de viandes, des fromages etc. A 10h déjà, nous servons des pates et du couscous aux poissons braisés, aux crevettes, viandes, les frites ou fromages au choix. Le fameux aloco n’est pas du reste.

La directrice : Nous avons une salle VIP très biens aménagée que nous mettons à la disposition de tous ceux qui désirent y célébrer les mariages, les baptêmes, les soutenances et autres manifestations. Et nous le faisons à un prix imbattable.

Le Quotidien : Quel appel avez-vous à lancer à l’endroit de la population de la ville de Parakou ?

La directrice : A l’ endroit de la population de Parakou, je dirai tout simplement de faire aisément le choix de leur lieu de restauration. C’est avec moi toute une équipe apprêtée pour leur assurer la bouffe quotidienne. J’invite aussi les femmes de la ville à prendre en main leur destin. Mon cas est l’exemple qui montre que l’on peut partir de rien pour se hisser très haut.

Réalisé par Christophe D. AGBODJI (Corr/BORGOU-ALIBORI)

 

Sidonie-ASSSEH--la-directrice.jpg

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 10:27

 

La proclamation des résultats de ce Bac ne vient que renforcer la panique dont nous sommes sujets depuis la délibération du Bepc qui, fort heureusement devrions-nous souffler à présent avait donné 45%. Et pour cause, le Bac n’a donné que 30%. Loin d’entamer un scannage des éventuelles causes qui ont pu entrainer cette chute de 5,16% comparativement à la session de 2010, il serait plus utile d’annoncer les grandes statistiques. Pourtant, il ne nuirait à personne d’annoncer que la direction de l’office du bac lie cette baisse de productivité des candidats béninois à trois raisons fondamentales :

1.       La forte participation des candidats libres dont la catégorie n’a donné que 10% de réussite ;

2.      La forte participation d’élèves de classes de 1ere qui n’étaient pas forcement prêts pour cet examens, les résultats le prouvent ;

3.      Le nouveau système anti-fraude mis en place qui aurait empêché la fuite d’épreuves et la substitution de candidats ;

Mais au-delà de ces causes qui tiennent incontestablement la route, s’ajoute celles liées aux élections présidentielle et législative dernières. A dire vrai, enseignants et élèves avaient rangé les cahiers pour s’occuper d’abord de ces enjeux d’envergure nationale. Les examens ne seront réellement préparés à la va-vite qu’après Avril. Or, d’Avril à Juin, le temps est insuffisant pour assimiler le dense programme de Tle.

            De toutes les manières, le vin est tiré et il faut le boire. En attendant de porter la coupe à la bouche, scrutons le contenu du verre :

Nombre d’inscrits par série

Série

Nombre de candidats

A1

1479

A2

13525

B

5280

C

1160

D

38530

E

38

F1

101

F2

140

F3

399

F4

1234

G1

1698

G2

8607

G3

1119

Total toutes les séries

73310

 

Résultats !

Série    Taux

A1       29%

A2       20%

B         25%

C         54%

D         28%

E         35%

F1        35%

F2        55%

F3        53%

F4        36%

G1       38%

G2       37%

G3       46%

 

Résultats par catégorie

Candidats

Masculin

Féminin

Total

Libres

8606

2785

11391

Etrangers

1034

565

1599

APC

1461

368

1924

Tous

50314

22996

73310

 

Faisons un pas en arrière pour revisiter les résultats de l’an dernier

Taux de réussite par série au Bac 2010

Série

Taux

A1

45.01%

A2

42.02%

B

36.72%

C

55.32%

D

35.51%

E

43.24%

F1

30.11%

F2

34.82%

F3

52.14%

F4

41.69%

G1

19.57%

G2

21.34%

 

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 18:47

robert-dossou.pngLe président Boni Yayi avait annoncé la construction d’un aéroport international à Tourou (Parakou). Or, la construction d’un aéroport d’une telle grandeur nécessite un vaste site. Pour y parvenir, le gouvernement avait mis en œuvre une procédure d’expropriation. Mais, la procédure n’est pas parvenue à terme que les travaux ont été lancés sans que « le juste et préalable dédommagement » prévu par l’article 22 de la constitution béninoise du 11 Décembre 1990 soit respectée. La cour constitutionnelle vient de rendre une décision qui accuse le gouvernement d’avoir violé la constitution. Lisez la décision !

Vu la Constitution du 11 décembre 1990 ;

Vu la loi n° 91-009 du 04 mars 1991 portant loi organique sur la Cour constitutionnelle, modifiée par la loi du 31 mai 2001 ;

Vu le Règlement intérieur de la Cour constitutionnelle ;

Ensemble les pièces du dossier ;

Oui Monsieur Bernard Dossou DEGBOE en son rapport ;

Après en avoir délibéré,

CONTENU DU RECOURS

 Considérant que la requérante expose : « …le Chef de l’Etat, le Président de la République Boni Yayi avait procédé le lundi 15 décembre 2008 au lancement des travaux de construction de l’aéroport international de Tourou, à Parakou alors même que les propriétaires du domaine n’ont pas été préalablement dédommagés.

Aussi, sans aucun acte administratif d’expropriation communiqué aux propriétaires terriens, les travaux ont démarré. Selon les dernières informations abondamment relayées par la presse audiovisuelle depuis le lundi 22 février 2010, les champs des paysans situés du côté Est du chantier seraient détruits en une poignée de secondes par des engins mécaniques de l’entreprise en charge de la viabilisation du site, alors même que le dédommagement préalable n’aa pas été effectué, et ce, deux ans après le lancement des travaux » ; qu’elle demande à la Haute Juridiction de déclarer contraire à la Constitution le non dédommagement préalable des propriétaires du site de l’aéroport de Torou.

INSTRUCTION DE RECOURS

Considérant qu’en réponse à la mesure d’instruction de Haute Juridiction, le ministre délégué auprès du Président de la République, chargé des transports terrestres, des transports aériens et des travaux publics écrit : « … les travaux de construction et d’équipement partiels de l’aéroport de Tourou on démarré en janvier 2009 sur un domaine supposé vierge, donc non occupé, attribué à l’Etat par la commune de parakou suivant l’arrêté municipal n° 30 / 008 / M / SG / DST / SAUUO du 15 février 2008.

Vu l’urgence imprimée à la réalisation desdits travaux, il n’a pas été possible de procéder d’avance à la libération du domaine par déguerpissement des présumés propriétaires terriens après juste et équitable rémunération.

En réalité, avant le démarrage du projet, une visite sommaire de la zone par des techniciens au lendemain du lancement des travaux, avait fait apparaître une faible densité de population sur le domaine ce qui pouvait permettre la conduite des travaux sans trop de dégâts.

En vue de préserver les populations des destructions éventuelles de leurs propriétés en matière de plantation et / ou d’infrastructures, j’ai pris deux arrêtés interministériels :

a – le premier, signé le 10 janvier 2009, porte création, composition et attributions du comité départemental chargé d’étudier les problèmes relatifs à l’expropriation des domaines, bâtiments et sites de toutes natures situés dans l’emprise des travaux ;

b – le second signé le 06 mars 2009, porte quant à lui, création, composition et attributions de la commission chargée de la validation des activités du comité départemental.

Ces deux structures sont donc chargées, en attendant la conduite des travaux d’état des lieux de l’ensemble des 4132 hectares constituant le domaine aéroportuaire, de relever tous les domaines, bâtiments, infrastructures et sites situés dans les emprises des travaux. 

Cette disposition a été mise en place pour éviter la destruction des champs, bâtiments et sites culturels situés dans les emprises des travaux en attendant les travaux d’état des lieux qui normalement conduisent à ceux de l’expropriation des présumés propriétaires terriens après juste et équitable dédommagement par paiements d’indemnités de déguerpissement.

Dans le cadre des études techniques réalisées par la Direction Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) pour la construction de l’aéroport de Tourou, le domaine de 4.132 hectares octroyé par la Municipalité de Parakou avait été régulièrement et entièrement borné mais n’avait pas connu de travaux d’état des lieux.

C’est pour palier cette insuffisance que j’ai mis en place un comité pour l’étude d’une Convention Spécifique de Maîtrise d’Ouvrage Délégué à passer en marché de gré à gré avec l’Institut Géographique National (Ign) pour les travaux d’état des lieux du domaine aéroportuaire.

 

Une Communication sera introduite en Conseil des Ministres pour solliciter son autorisation pour la passation en gré à gré de la Convention Spécifique avec l’Ign qui pourra ainsi réaliser les travaux complets d’état des lieux de l’ensemble du domaine.

 

Mais en attendant cette phase, il sera soumis au Conseil des Ministres le point physique et financier des relevés des domaines, bâtiments et sites culturels situés dans les emprises des travaux, en vue du paiement sans délai des présumés propriétaires dont les propriétés ont été expropriées », que le Maire de la ville de Parakou quant à lui n’a pas cru devoir répondre à la mesure d’instruction diligentée par la Haute Juridiction ;

 

 

 

Analyse du recours

 

Considérant que l’article 22 de la Constitution dispose : « Toute personne  a droit à la propriété : nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique et contre juste et préalable dédommagement » ;

 

Considérant qu’il ressort des éléments du dossier que les travaux de construction et d’équipement de l’aéroport de Tourou s’effectuent sans juste et préalable dédommagement des propriétaires terriens en méconnaissance des prescriptions de l’article 22 précité ; que, dès lors, il y a lieu de dire et juger qu’il y a violation de la Constitution ;

 

 

 

Décide :

 

Article 1er : Il y a violation de la Constitution.

 

Article 2 : La présente décision sera notifiée à Madame Sidonie HOUNDONOUGBO, à Monsieur le Ministre chargé des Transports  et des travaux publics, à Monsieur le Maire de la Municipalité de Parakou et publiée au Journal Officiel.

 

 

 

Ont siégé à Cotonou, le trente et un mai deux mille onze,

 

Madame Marceline C. GBEHA  AFOUDA              Vice-Présidente

 

Messieurs Bernard D. DEGBOE      Membre

 

Théodore HOLO        Membre

 

Zimé Yérima KORA-YAROU           Membre

 

Madame Clémence YIMBERE DANSOU   Membre

 

Monsieur Jacob ZINSOUNON         Membre

 

 

 

Le Rapporteur                        Le Président de séance

 

Bernard D. DEGBOE            Marcelline C. GBEHA AFOUDA

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 18:43

Les résultats de l’examen du Brevet d’Etude de Premier Cycle (Bepc) de cette année viennent d’être délibérés et proclamés. Ces résultats n’ont pas qu’arrachés la joie aux enseignants ainsi qu’aux élèves et à leurs parents mais surtout de la tristesse compte tenu du nombre élevé d’échecs. Et pour cause, seulement 45% des candidats ont pu tirer leur épingle du jeu et les 77.492 autres invités à retourner dans les centres de composition l’année prochaine. Pourtant, il serait trop facile, selon certains critiques de passer ces résultats sous silence. Les résultats seraient-ils vraiment tels à cause de la précédente vague d’élections où les enseignants sont connus pour être les acteurs au premier plan des campagnes électorales ? L’heure n’est, peut être pas encore à l’analyse des éventuelles causes de cet échec massive ; pourtant, il serait convenable d’avoir un aperçu général sur ces résultats. Voici donc :

 1er : Ouémé – Plateau = 14.977 admis … 51,50%

2e: Atlantique – Littoral = 17.479 admis … 47,12%

3e : Mono – Couffo = 9.173 admis … 45,03%

6e : Zou – Collines = 8.266 admis … 37,32%

5e : Atacora – Donga = 4.871 admis … 42,56%

4e : Borgou – Alibori = 8.007 admis … 41,07%

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 15:04

Essence.JPG

Le président Boni Yayi, aux premiers jours de son mandat primitif avec pris à bras-le-corps la défense de certains dossiers dont la réglementation de la vente des produits pétroliers au Bénin. Cette décision avait fait couler beaucoup d’encre et arraché bien de critiques aux béninois. C’est certainement à cause du soulèvement populaire d’entre-temps que le jeune chef d’Etat d’antan était revenu sur sa décision en laissant mourir le dossier. Depuis ce, les affaires avaient repris de bel pour les commerçants du secteur. Cependant, ce commerce loin d’être seulement illégal s’avère de plus en plus dangereux pour une population qui n’a pas encore fini de régler ses autres problèmes. Que de cas d’incendie dus à cela ? Que de béninois brûlés vifs dans l’exploitation de ce secteur commercial ? Mais personne n’en parle plus. D’ailleurs, les acteurs du domaine ont repris de la force depuis l’abandon du dossier par le gouvernement. Ainsi, quelques personnes seulement peuvent se rassembler et décider du prix de la vente de ce produit. A Cotonou, comme à Porto-Novo et à Parakou, les prix ne cessent de flamber. Depuis ce week-end, le prix du litre est monté à 500f. Il tombera certainement dans les heures qui vont suivre. Et les populations, les stations services, étant le plus souvent éloignés sont obligées de s’approvisionner à ce prix. Pauvres populations qui se demandent qui gère le Bénin. Les dirigeants élus ou ceux qui se sont improvisés ?

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 15:57

15 macchabées évacués et des dizaines de blessés graves hospitalisés

(Le personnel sanitaire de Kandi débordé)

Le malheur a encore frappé dans la matinée de ce mardi les usagers de la voie inter-état Parakou-Mallanville. La collision qui a eu lieu entre un bus de transport commun, Rimbo et un gros porteur aura coûté la vie à bien de monde.

Le nombre d’accident de circulation sur le tronçon Cotonou-Mallanville ne cesse de se multiplier au fil des années. La semaine dernière seulement, l’un de ces carambolages a déjà couté la vie à quelques voyageurs dont un étudiant de Hecm/Parakou. L’on en était encore là quand ce mardi, des informations provenant de Kandi ont fait état de ce qu’il y aurait un choc entre un bus portant la marque ‘’Rimbo‘’ et un véhicule gros porteur. D’après des témoins ayant assisté à la scène, « tout serait vite passé » à telle enseigne qu’ils ne « peuvent véritablement pas dire comment les choses se sont passés ». Dans tous les cas, si les conditions de la survenance du télescopage restent encore obscures, 15 cadavres ont été formellement identifiés dans la foule des voyageurs qui « jonchaient au sol ». Selon ces mêmes témoins, plusieurs autres dizaines de voyageurs gravement blessés seraient transportés d’urgence vers le centre de santé de Kandi. D’ailleurs, le médecin chef du centre, interrogé par un confrère de Radio Fraternité a reconnu le nombre élevé de blessés en soins intensifs dans son unité. Il rassure de ce que toutes les précautions sont prises pour gérer le débordement occasionné par ce flux inattendu. Mais, n’a-t-il pas omis de préciser que le besoin urgent est celui de sang. C’est pourquoi, il a invité les populations de la région à se rendre massivement dans ce centre de santé afin de contribuer à sauver la vie de ces accidentés.

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 17:06

L’association pour le bien être social (Abs) s’est particulièrement engagée au cours de ces deux dernières années à améliorer les conditions de vie des populations défavorisées de la ville de Parakou. Dans un rapport présenté en début de cette semaine, elle a fait le bilan de ses activités et révélé ses projets pour l’avenir.

Les gouvernements des nations, quelque soit leurs efforts ne réussissent pas à boucher tous les trous creusés par la pauvreté au sein de leurs populations. C’est pourquoi, des associations se forment de part et d’autre pour occuper ce vide et ainsi soulager ceux qui ont besoin d’être assisté. Dans cet élan de solidarité fait de volonté et d’engagement, plusieurs associations ont vu le jour. Le nombre de ces associations ne cessent de s’augmenter comme pour démontrer du tas de problèmes à résoudre. C’est avec une soif de justice similaire que l’association pour le bien être social (Abs) a été créée en 2009 et officiellement enregistrée à la préfecture de Parakou en Décembre 2010. Comme l’a notifié ce lundi Eugène Challa, le chargé des relations avec les institutions lors de la présentation du rapport général d’activités de l’association, l’Abs s’emploi depuis sa création et conformément à ses textes statutaires à améliorer les conditions de vie des populations défavorisées, à lutter contre l’analphabétisme en Tic et à défendre et protéger les droits des couches défavorables. Pour rappel, cette association dont le siège est situé à Banikanni, non loin de la buvette Fifa est présidée par Babassourou Walan qu’assiste solidement Issifou Fatiou Chérif en tant que vice président. Lors de la cérémonie de ce lundi, Sègbédji Matilde et Anice Sogan respectivement trésorière générale et trésorière générale adjointe ont présenté le bilan financier de l’association depuis sa création. Cette mesure de la santé financière de l’institution a permis aux personnes présentes de toucher du doigt les problèmes que rencontrent les membres de ladite association malgré leur motivation et leur volonté d’aller loin dans la défense de cette noble cause. N’est-ce pas à cause de cette détermination que d’imminentes personnalités comme le Dr Roch Adido, ancien vice doyen de la Fac de Droit de l’Université de Parakou et enseignant dans cette université a-t-il accepté de co-parrainer l’Abs avec   Raouf Boubakari Bâ, un autre enseignant de cette université ? De toutes les manières, lors de son speech, Abou Madjidi n’omettra pas de saluer le sacrifice consenti par ses deux personnalités pour que l’association aille de l’avant. Nous avons besoin d’être appuyé », avouera Elvis Ahounou, directeur exécutif de l’Abs. C’est d’ailleurs pourquoi, Matchi Bamouin, le gestionnaire de l’Abs a lancer un plaidoyer en vue du partenariat de l’association avec d’autres structures visant les mêmes objectifs qu’eux. A son instar Babassourou Walan précisera que l’Abs est ouverte pour des partenariats avec d’autres associations, des organisations non gouvernementales et éventuellement des institutions internationales défendant les valeurs que celles que prône l’Abs. Cependant, si cette association a déjà acquis une notoriété certaine dans la ville, ces projets en cours et ceux à venir sont également d’augures à la rendre populaire. C’est le cas du projet d’initiation gratuite à l’informatique lancée depuis une date récente à l’endroit des étudiants de cette ville. Il s’agit également du projet de sensibilisation en matière des droits de l’homme à l’endroit des couches vulnérables de la région septentrionale du Bénin. Le train est mis sur les rails, il ne reste, au regard des actes déjà posés, qu’à alimenter le moteur afin de l’emmener à destination. Et les membres de l’Abs en sont bien conscients.

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 15:09

Amnesty International Bénin, dans le cadre de ses campagnes en vue de l’universalisation de la justice internationale a rencontré dans l’après midi de ce vendredi les étudiants juristes de la deuxième université publique du Bénin pour échanger avec eux sur le thème. L’évènement a eu lieu dans la salle 13 de l’université de Parakou devant une foule d’étudiants et d’autorités.

Amnesty International Bénin en collaboration avec la Faculté de Droit et de Science Politique de l’Université de Parakou a organisé le vendredi 1er juillet dernier une conférence-débat pour entretenir les étudiants de ladite faculté sur la justice internationale. Le choix de cette date, comme nous le confiera plus tard Morèle Déhi, la directrice de Amnesty International Bénin est significatif en ce sens qu’elle coïncide avec le 9e anniversaire de la création de la cour pénale internationale (Cpi). D’ailleurs, lors de sa communication sur le thème, Epiphane Dossou, le coordonnateur national et conférencier de la soirée a tout de même, après avoir mis l’accent sur  la nécessité de l’existence d’un tel organe précisé que la Cpi, 9 ans après sa création continue de rencontrer d’énormes problèmes. « La justice internationale constitue un problème majeur dont l’administration de la justice elle-même », dira t-il. Il faut donc à tout prix chercher à remédier à ce problème parce que nous sommes dans « un monde que nous devons reconquérir  sur le plan de la justice ». Un accent particulier sera mis au cours de la conférence sur les efforts entrepris par Amnesty pour l’effectivité de la justice internationale. Tels sont les cas de « certaines règles et normes viciées et non conformes », « des juridictions confrontées à de larges problèmes financiers » et la « non incitation de la Cpi par les juridictions nationales à poursuivre les infractions qu’elles ne peuvent pas réprimer ».

Après l’exposé du conférencier, les étudiants ont été invité à poser des questions afin d’être éclairé sur leurs champs d’ombre dans la compréhension de l’organisation de la justice internationale. Occasion rêvée pour ces étudiants qui ne se sont pas fait prier pour s’exploser. En témoigne les nombreuses questions posées et leurs points de vue pertinents donnés au cours de la soirée. A la fin de l’évènement, les organisateurs se diront très satisfaits du déroulement de la conférence et de l’intérêt qu’ont porté les étudiants de Parakou à cette activité scientifique. Toute chose qui donne raison à la directrice d’avoir pensé à décentraliser la conférence vers l’intérieur du pays, loin de Cotonou. « Les activités de Amnesty International ne se feront toujours pas par des émissions télévisuelles » a-t-elle expliqué. Pourtant, Epiphane Dossou malgré son satisfecit pour l’intérêt des étudiants à l’activité, a regretté que le moment choisi n’ait pas permis à la grande masse des apprenants d’y assister.

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 14:56

L’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (Unseb), cette fameuse association faite d’élèves et d’étudiants a étendu depuis l’avant dernier week-end ses tentacules dans la région septentrionale du pays. L’évènement que l’on situe déjà dans l’histoire a eu lieu les vendredi 24 et samedi 25 Juin de cette année 2011 par l’entremise d’un géant congrès au sein de la deuxième université publique du Bénin.

La défense des intérêts de la masse estudiantine de Parakou a été conduite de manière maladroite au cours de ces dernières années. Entre rencontres des autorités, pourparlers et mouvements de grèves, rien ne semble avoir évolué. Les visites médicales réclamées à cors et à cris sont restées à la simple étape de promesse ; le campus est toujours mal éclairé et le problème de manque de salles de cours et d’amphithéâtres se fait déjà criard depuis la création d’une faculté de Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash) au sein de l’université. Pourtant, l’Université de Parakou (Up) était dotée de deux institutions à caractère syndicale que sont l’Union Nationale des Etudiants de l’Université de Parakou (Uneup) dirigée par Franck Adéyèmi et la Fédération Nationale des Etudiants de l’Université de Parakou (Fneup) conduit par Guy Gbétondji. Mais malgré l’existence de ces deux associations à caractère syndical, les difficultés des étudiants tardent à trouver de remèdes. C’est certainement pour boucher les trous laissés vides par ces deux associations que l’Unseb s’est invitée à la lutte depuis 2006. Pourtant, l’Unseb-Up n’a pas pu germer à cause de l’environnant d’antan peu hostile à l’arrivée d’une telle institution. Cependant, il  n’est pas un secret que l’Up rencontre énormément de problèmes, lesquels problèmes seront d’ailleurs dénoncés par les diverses motions lues par les organisateurs lors de ce congrès. Ainsi, loin de s’attarder seulement sur les problèmes primaires rencontrés par les étudiants de l’Université de Parakou, c’est surtout à la lutte pour une cause d’’envergure nationale que l’Unseb-Up semble avoir opté. Et pour cause, elle a dénoncé lors de son congrès « la violation des franchises universitaires, les dysfonctionnements dan l’administration de l’Université de Parakou, l’humiliation que subissent les étudiants dans les administrations de l’administration de l’Up, les mesures prises par es autorités visant à transformer les facultés classiques en école à travers l’augmentation des frais de formation ».     Ce congrès a également servi de tribune à la vieille jeune institution à relancer son plaidoyer en direction du gouvernement en vue de mettre fin à la « domination linguistique et culturelle française sur le Bénin », à revoir « le système éducatif béninois » et entamer « l’instruction dans les langues maternelles ». Outre ces points évoqués avec une rigueur sans pareille et une détermination qui se lisait dans leurs attitudes, les congressistes ont pris l’engagement résolu de se « battre pour la satisfaction des revendications matérielles et morales des étudiants de l’Up et de mener ce combat avec les organisations sœurs », « d’œuvrer à la conservation et à la protection de nos valeurs culturelles et de leur promotion à travers le monde », « œuvrer pour le rapatriement de nos vraies reliques qui se trouvent dans les musées étrangers », « installer au lendemain du congrès les sections scolaires dans tous les départements environnants et les organiser à défendre leurs intérêts ». Aussi, une lettre de recommandation a été adressée à la fin du congrès aux autorités de l’Up en vue de la mise en place d’un Comité de Gestion d’Hygiène et de restauration (Coghyres), un Comité de gestion des résidences universitaires (Cogeru), un Cercle des étudiants pour la culture, les arts et loisirs (Cecal). Il convient de rappeler qu’au terme du congrès un bureau directeur a été élu. Ledit bureau est président par Bernadin Djiholissè, assisté par Gildas Afagnibo. Le secrétariat général et la trésorerie sont confiés respectivement à Zakari Assouma et Bio Sebo Dikou. Seulement, certains observateurs s’interrogent déjà sur  la capacité des étudiants investis à défendre cette section de l’Unseb à Parakou. Pourront-ils être à la hauteur des enjeux en cause ? Sauront-ils résister à certaines trahisons dont sont habituellement accusés des acteurs de leur acabit ? Arriveront-ils à être dissuasifs et persuasifs ? Dans tous les cas, Bernadin Djiholissè, le président élu et ses autres collaborateurs sont déjà le point de mire de cette bouillante communauté université de Parakou. Et ils savent qu’ils n’ont pas le droit de décevoir.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 16:16

Firmin.jpgLe restaurant « La Borgoise » située dans la ville de Parakou a servi de cadre le dimanche 8 mai dernier à l’assemblée générale constitutive de l’Association béninoise pour la logistique (Asbel). Cette initiative a connu la présence d’étudiants en transports et logistique mais aussi de professionnelles du domaine qui se sont fixés pout objectif de promouvoir ce métier peu connu de la population béninoise.

 Les universités béninoises forment depuis quelques années déjà des cadres en Transports et logistiques. Cependant, ce métier est peu connu des nationaux alors que sous d’autres cieux, la conception que l’on en a n’est plus la même. Pour la plupart du commun des béninois, cette entité n’est destinée qu’à former des chauffeurs ou autres professionnelles de rang mineur. Mais les choses ne sont pas, à dire vrai ainsi. D’ailleurs, cette conception est telle à cause d’un manque de promotion et de sensibilisation sur l’utilité des cadres formés dans ce domaine. C’est justement pour parvenir à cette fin qu’une association a vu le jour en début de ce mois dans la 3e ville à statut particulier du Bénin. Il s’agit de l’Association béninoise pour la logistique (Asbel). En effet, selon les initiateurs de ce projet, la décision de création d’une telle institution relève de la nécessité de « constituer une association des logisticiens du Bénin qui fera la promotion de ce métier qui n’est pas connu ». Ainsi, l’Asbel aura pour mission non seulement de « promouvoir le métier de logisticien » mais aussi de «  renforcer les capacités des logisticiens à travers des formations et recyclages ». Par ailleurs, l’association se porte également  le porte étendard de « l’orientation des nouveaux bacheliers vers la filière de logistique » et de la production de diverses « publications » en la matière. Après la relecture des statuts et règlements et leur adoption, le présidium de trois membres installé de manière démocratique a procédé à l’installation d’un bureau de onze (11) membres et de deux commissaires au compte qui n’appartiennent pas au bureau. Cette instance dirigeante de l’Asbel sera présidée par  Firmin Adjokpalo. Le secrétariat et la trésorerie seront tenus respectivement par Mafouz Bio Sero et Faouziath Tabe. Déjà, comme nous l’a confié Firmin Adjokpalo, le président de la jeune association, des contacts sont entrain d’être prises afin que les activités démarrent véritablement au cours des jours à venir. N’est-ce pas une bonne nouvelle pour les logisticiens qui, aujourd’hui ont trouvé un creuset dans lequel ils peuvent se rassembler ?

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